mercredi 30 décembre 2009

Bravo, Monsieur le monde

Bravo, Monsieur le monde
Chapeau, Monsieur le monde
Même quand les gens diront
Que vous ne tournez pas toujours très rond
Bravo, pour vos montagnes
C'est beau, c'est formidable
Compliment pour vos saisons
Qui nous donnent des idées de chansons
Bravo, la mer
On n'a jamais trouvé un vert plus bleu
Un bleu plus vert
Aucune symphonie
N'est riche d'autant d'harmonie
Qu'un merveilleux tonnerre
Qui fait l'amour avec la pluie
Bravo, le vent
Qui fait ramper les blés
Qui fait trembler les océans
Bravo pour le soleil
Et la colère du volcan
Bravo pour l'arc-en-ciel
Qui met de la joie dans le cœur d'un enfant
Bravo, Monsieur le monde
Chapeau, Monsieur le monde
Nous vous demandons pardon
Pour tous ceux qui vous abîmeront
Bravo, Monsieur le monde
Bravo, pour la colombe
Si vous lui laissez la vie
Nous vous dirons simplement merci


Je n'aurai pas le temps

Je n'aurai pas le temps
Pas le temps
Même en courant
Plus vite que le vent
Plus vite que le temps
Même en volant
Je n'aurai pas le temps
Pas le temps
De visiter
Toute l'immensité
D'un si grand univers
Même en cent ans
Je n'aurai pas le temps
De tout faire
J'ouvre grand mon coeur
J'aime de tous mes yeux
C'est trop peu
Pour tant de coeurs et tant de fleurs
Des milliers de jours
C'est bien trop court
C'est bien trop court
Et pour aimer
Comme l'on doit aimer
Qu'on aime vraiment
Même en cent ans
Je n'aurai pas le temps
Pas le temps

http://www.youtube.com/watch?v=uzm0MOzvhKg

mardi 29 décembre 2009

Gestion de la performance : point de vue d'un manager

Bonjour,

J´attache une importance primordiale au management de la performance.

Nous devons tous avoir des organisation sous tension (positive), avec des high perf identifiés et motivés, des low perfs identifiés et suivis de très près, et trois autres groupes de P- à P+.

Rien de plus démotivant pour les high perf que de voir qu´ils n´ont pas le juste retour de leurs investissements et leurs résultats parce que le management n´assume pas son devoir d´exigence et "d´élitisme".

Pour ce faire, il est important que les entretiens mais aussi les comptes rendus de FPR fassent apparaitre factuellement les points positifs ET les points d´amélioration.
Je lis d´ailleurs attentivement chaque année les FPR de mes N-2.

De même, je vous ai demandé de vous aligner strictement sur un niveau de 5% min de I et de 20% max de P.

L´avantage d´avoir une guideline, c´est qu´on se pose des contraintes qui nous donnent un niveau d´exigence "standard".

5% de I, c´est le minimum de ce qu´on doit faire pour pousser à réagir une frange de la population qu´on se fatigue à tirer et qui génère de l´inertie.

20% de K, c´est, je pense le maximum de ce qu´on peut raisonnablement avoir comme personnes à suivre plus particulièrement, pousser plus vite, rémunérer nettement mieux etc...

Le but n´est pas de faire plaisir (ou de faire de la peine), mais d´améliorer notre performance, donc avoir des résultats.

Je suis bien conscient que certaines équipes sont naturellement constituées des meilleurs, et qu´en réduisant la granularité il devient difficile de respecter le cadrage, mais je compte donc sur vous pour respecter ce cadrage.

Merci de diffuser sur vos relais N-1 Managers (seulement).

Technology trends by HP


http://h30418.www3.hp.com/index.jsp?fr_story=0176fd507788b22d072e3d3d793fd882e7cf360e

HP’s Facial Tracking Software Fails to Recognize African American

http://mashable.com/2009/12/21/hp-face-tracking/
Et la réponse ….
http://www.thenextbench.com/t5/Voodoo-Blog/Customer-Feedback-is-Important-to-Us/ba-p/51351

It's just an illusion : Visual and Audio Highs

Audio Highs

Synchronize your brain hemispheres, meditate your chakras, or annoy the hell out of your roommate with the aural highs below.

Binaural Beats, Cambiata Illusion, Chromatic Illusion, Colored Noise, Disappearing Noise, Holophonic Sound, Psuedo-Tomatis Healing Sounds, Risset Rhythm, Shepard-Risset Glissando, Shepard Tones, Theta Wave Brain Synchronization ,Yucatecan Trance Induction Beats

Visual Highs

Melt your mind, confuse your ganglion cells, and baffle your fusiform gyrus with the visual highs below.

Benham’s Disk, The Cafe Wall, Chronosynclastic Infundibulum (aka Rotating Snake), Enigma,Equiluminance, Face Off, Fraser Spiral, Wow! Hermann’s Sparkling Grid!, Ouchi Goochi,Pirouette Silhouette, Syd Barrett–Dedicated Fractal Acid Words, Troxler’s Fading, Vomit Vectors, Ye Olde Zöllner Lines, (Ze) Autostereogram

http://gethighnow.com/

Citations

"Qui se plie restera entier, qui s'incline sera redressé. Qui se tient creux sera remplie, qui subit l'usure se renouvellera", Lao Tseu.

«Quand les hommes ne peuvent changer les choses, ils changent les mots», Jean Jaurès

«Vision without execution is fantasy, and execution without vision, is short term thinking fueled by greed», Damien Sanders

« Je veux que mes amis soient mes amis et non pas mes maîtres ; qu'ils me conseillent sans prétendre me gouverner : qu'ils aient toutes sortes de droits sur mon coeur, aucun sur ma liberté. » Jean-Jacques Rousseau

« Il faut, en effet, avoir bien expérimenté la vie avant de reconnaître que, suivant un beau mot de Raphaël, comprendre c'est égaler. » Honoré de Balzac

« Les deux contagions les plus terribles qui précisément nous menacent : ...le profond dégoût de l'homme ! la profonde pitié pour l'homme !...» Friedrich Nietzsche

« HIER fait partie de l'histoire. DEMAIN demeure un mystère. AUJOURD'HUI est un cadeau. C'est pour ça qu'on dit que c'est le PRÉSENT!!», inconnu.


«Ne laisse personne choisir tes boucs émissaires. C'est ton affaire. S'il coïncide avec le bouc émissaire d'un autre, ou de dizaines d'autres ou davantage, change de bouc. Il ne peut être le tien.» Henri Michaux, Poteaux d'angle, ed. Gallimard, 1981

"Le gout de la vérité n'empêche pas de prendre parti", Albert Camus

La valeur des actions

« La valeur actionnariale est l'idée la plus stupide du monde » L'Expansion.com - 13/03/2009 16:18:00 - L'Expansion.com

De Jack Welch, ex patron de General Electric, considéré comme le père de cette priorité qui a « dominé le monde de l'entreprise ces 20 dernières années », selon le Financial Times.

Est-ce un mea culpa ? En tout cas Jack Welch, ancien PDG du groupe américain General Electric, a estimé dans un entretien au Financial Times que fonder sa stratégie d'entreprise sur l'enrichissement des actionnaires et la valeur de son action, était "stupide".

Un jugement définitif d'autant plus surprenant qu'il vient d'un homme « qui est considéré comme le père du mouvement de la "valeur actionnariale" qui a dominé le monde de l'entreprise pendant plus de 20 ans », explique le FT.

L'ancien PDG de GE, peu après son arrivée à la tête du groupe, avait prononcé en 1981, à l'hôtel Pierre de New York, un discours dans lequel il ne prononce pas les termes en question mais où il avait défendu l'idée de vendre les activités les moins performantes et de réduire les coûts afin d'agmenter les bénéfices et la valeur actionnariale plus rapidement que la croissance économique dans son ensemble.

Une idée qui a fait école. La création de valeur pour les actionnaires étant devenue la phrase incontournable de toute déclaration stratégique de dirigeant d'entreprise. Mais que Jack Welch réprouve aujourd'hui.

"Si on regarde les choses en face, la valeur actionnariale est l'idée la plus stupide du monde: il s'agit d'un résultat, pas d'une stratégie en soi, car votre véritable force reste vos employés, vos clients et vos produits", a-t-il reconnu.

"L'idée de fonder une stratégie sur la valeur des actions est insensée", a-t-il ajouté, jugeant que cette valeur est avant tout "le fruit des efforts collectifs (d'une entreprise), de l'équipe de direction jusqu'aux employés".

Devenu un des fleurons de la bourse américaine grâce à cette stratégie, GE a été largement imitée par les autres multinationales.

Plombé par le ralentissement économique, GE, que Jack Welch a quitté en 2001, a perdu jeudi la note maximale "AAA" que lui attribuait depuis plus d'un demi-siècle l'agence de notation Standard and Poor's.

http://www.lesmotsontunsens.com/valeur-actionnariale-est-idee-stupide-monde-3687

Qui a inventé le mouvement perpétuel ?



Parachute doré

Adieu mégaphones, adieu calicots
Adieu représentants syndicaux
A moi le soleil et le calypso
La nana, la noix de coco
A moi les alizés, les vents tropicaux
Et moi, bien frisé, sur le bateau
Adieu les traders, adieu joggings
Les briefings à l'heure Breitling
Ouvriers, riez, adieu les blouses grises
En Chine, l’usine, on délocalise
Les cours ont dégringolé
Les banques ont pu rigoler
La boîte a coulé, mais pouce
On va se la couler douce
La pilule, on va… se la dorer
J'ai le parachute... chut ! doré
Adieu mégaphones, adieu calicots
Adieu représentants syndicaux
A moi le soleil et le calypso
La nana, la noix de coco
Adieu, Château Petrus
En costard Lanvin
Adieu les jolies putes russes
Dans les Mystère 20
Balancez les fraiseuses, les machines-outils
Riez, ouvriers, joli gâchis !
J'ai creusé, creusé, j'ai creusé la dette
Au lieu de me creuser la tête
Un jour, les cours ont chuté
Et moi… parachuté
La boîte a coulé, mais pouce
On va se la couler douce
La pilule, on va… se la dorer
J'ai le parachute... chut ! doré
Adieu mégaphones, adieu calicots
Adieu représentants syndicaux
A moi le soleil et le calypso
La nana, la noix de coco
Adieu téléphone, adieu le bureau
Secrétaire aux hauts talons hauts
A moi les alizés, les vents tropicaux
Et moi, bien frisé, sur le bateau
La boîte a coulé, mais pouce
On va se la couler douce
La pilule, on va… se la dorer
J'ai le parachute... chut !

Quand la télé joue avec la crise

LE MONDE 15.04.09 15h37 • Mis à jour le 15.04.09 19h18

Savoir ce que les employés pensent de leur patron, obliger les salariés d'une entreprise en difficulté à choisir leurs collègues qui seront licenciés... La crise s'invite à la télévision, et les producteurs profitent de l'occasion pour repousser les limites de la télé-réalité.
Les Etats-Unis vont commencer les premiers avec "Someone's Gotta Go !" ("Quelqu'un doit s'en aller !"), qui devrait être diffusé dès l'été ou, au plus tard, à la rentrée de septembre. Développée par Endemol, numéro un mondial de la télé-réalité, "Someone's Gotta Go !" reprend le principe de l'élimination, "apparu" en France en 2001 avec "Loft Story" puis avec la "Star Academy", deux productions Endemol. Mais il ne s'agit pas ici de locataires désoeuvrés enfermés dans un appartement, ou d'apprentis chanteurs confinés dans un château. Le "jeu" a pour décor une entreprise au bord du dépôt de bilan. Chaque semaine, les salariés devront choisir celui (ou ceux) d'entre eux qu'ils veulent voir partir. Pour cette première saison, "Someone's Gotta Go !" se déroulera dans des petites entreprises de 15 à 20 salariées contraintes de licencier pour avoir une chance de se redresser.
Afin de mettre un peu de sel sur les plaies et alourdir encore plus le climat, les salariés pourront consulter les dossiers de tous leurs collègues et connaître le montant de leur salaire. Pour décider des têtes à couper, les employés seront épaulés par un professional business coach-employment consultant, une sorte de spécialiste des ressources humaines mis à disposition par le producteur.
A la différence du "Loft" ou de la "Star Academy", les téléspectateurs ne pourront pas voter par téléphone, via les numéros surtaxés, pour éliminer/licencier les "candidats". "Someone's Gotta Go !" est un "docu-réalité", un programme intégralement enregistré avant sa diffusion. Une sorte de "Koh Lanta" qui aurait fixé son camp de base dans une entreprise au bord du dépôt de bilan.
Sans surprise, c'est la Fox, chaîne américaine contrôlée par le milliardaire ultraconservateur Rupert Murdoch, qui a acheté les droits de diffusion de l'émission. Selon la presse spécialisée américaine, le programme est déjà "en production".
"Someone's Gotta Go !" ne devrait pas être adaptée sur une chaîne française, TF1 ou M6. "Ce genre de format ne verra pas le jour en France", nous assure Virginie Calmels, PDG d'Endemol France, filiale française d'Endemol. A l'en croire, les Etats-Unis sont "un marché totalement différent" du paysage audiovisuel français. Surtout, là-bas, la législation est beaucoup plus permissive. En France, le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) mettrait son veto.
Pour autant, la France ne devrait pas échapper à cette nouvelle sorte d'émissions. Endemol France a acheté les droits de diffusion de "Undercover Boss" ("Un patron incognito" ou "Le Patron espion"). Ce concept britannique a déjà été diffusé sur Channel 4.
Cette fois, il ne s'agit pas de licencier mais d'infiltrer. Un patron ou un cadre dirigeant d'une grande entreprise est recruté, sous une fausse identité, tout en bas de l'échelle de sa société ou de l'une de ses filiales, et va devoir passer dix jours sans être démasqué. En Grande-Bretagne, Channel 4 avait notamment filmé le quotidien d'un patron installé incognito à la caisse de son entreprise du secteur de la grande distribution.
Le but de l'émission serait de permettre au patron de repérer ce qui ne va pas dans sa société et d'y mettre bon ordre. Selon nos informations, les moments forts de ce docu-réalité ont lieu principalement autour de la machine à café. Quand les salariés se livrent et daubent sur leurs collègues mais aussi sur leurs chefs. Au terme de ces dix jours passés au bas de l'échelle sociale, le patron dévoile sa véritable identité et délivre les bons et les mauvais points à ses salariés.
Dans l'émission britannique, le patron récompensait ceux qu'il avait jugés les plus méritants avec des augmentations, des promotions, des primes ou encore des jours de vacances supplémentaires. Des autres, l'émission ne dit rien... Dans le dossier de presse de l'émission, Channel 4 avait prévenu : "Les talents méconnus seront distingués ou promus, tandis que les tire-au-flanc n'auront plus d'endroits où se cacher."
Endemol France, le producteur, ne veut retenir que les aspects positifs d'un tel programme. "En ces temps de crise où de nombreuses sociétés sont amenées à se séparer d'une partie de leurs salariés, ce format veut au contraire valoriser et promouvoir les travailleurs de l'ombre", a indiqué Virginie Calmels. A l'en croire, la version française d'"Undercover Boss" n'en serait qu'à ses premiers pas. "Nous venons tout juste d'en acheter les droits. Nous avons seulement raconté le pitch (l'argument) aux chaînes", ajoute Mme Calmels. Pourtant, Endemol France aurait, dit-on, déjà obtenu l'accord d'un patron d'une importante société française. "Nous sommes en discussion avec plusieurs patrons potentiels", indique seulement Mme Calmels. La production recherche plutôt un dirigeant d'une "multinationale".
Endemol prospecte surtout des entreprises disposant de filiales où les dirigeants de la maison mère ne sont pas forcément connus des salariés. Toutefois, pour éviter d'être reconnu trop vite, le patron sera "déguisé, un peu grimé, un peu changé", dévoile Mme Calmels.
Liée par contrat avec Endemol France depuis 2001, TF1 serait sur les rangs pour diffuser l'émission, mais M6 pourrait à son tour entrer en lice pour acquérir les droits. Ce programme ne serait "pas trash du tout", selon Thomas Valentin, directeur des programmes de M6.
In fine, "Undercover Boss" pourrait être diffusé dès la rentrée et en première partie de soirée. Aux Etats-Unis, CBS a fait le même choix. "Undercover Boss" devrait démarrer dès la rentrée sur la chaîne américaine.
Guy Dutheil

Panser l'entreprise

Damien Cru

La prévention de la souffrance au travail est-elle un problème de santé ?
http://www.lautrecampagne.org/article.php?id=39

Valoriser les savoirs collectifs :
http://www.alencontre.org/EdPage2/p2_trv_cru.html

Il est l'heure monseigneur, il est l'or mon senior ...
http://www.esangathan.fr/wp-content/uploads/table-ronde-intervention-damien-cru.pdf

Daniel Loriot

http://www.socialconseil.fr/spip.php?article42
http://test.socialconseil.fr/spip.php?auteur1

Francis Ginsbourger

Quand dé-localiser fait partie du travail, l’émergence d’une nouvelle critique syndicale
http://www.cadres-plus.net/bdd_fichiers/432-10.pdf


La gestion contre l'entreprise
La Découverte, coll. Cahiers libres, 1998, 288 p.
Réduire le coût du travail ou organiser sa mise en valeur

Nourri de son expérience à l'Anact, Francis Ginsbourger propose dans ce livre une stimulante réflexion sur l'évolution du travail en entreprise. La thèse est simple et directe, et elle ne fera pas plaisir à tout le monde : loin d'être trop cher, le travail est aujourd'hui mal valorisé. Des cas concrets viennent soutenir cette prise de position, qui est solidement étayée au fil des pages, en dépit de quelques coups de patte qui ressemblent à des règlements de compte. Ce livre, passionné et bien argumenté, appelle à réévaluer la place du travail dans l'entreprise, alors que nos mentalités – façonnées par une conception étroitement taylorienne – rechignent à entrer dans une autre organisation du travail.

Francis Ginsbourger procède, dans son ouvrage, à une critique en règle de la façon dont les entreprises sont aujourd'hui gérées. Cette critique s'articule autour de trois observations majeures.

En premier lieu, les instruments de gestion dont se servent les entreprises ne sont pas satisfaisants. Etant destinés à réduire la complexité à laquelle se heurtent les décideurs, ils en viennent à donner de la réalité une vision à la fois partielle et trompeuse. Ils constituent un instrument de cohérence au sein des organisations, mais il en résulte en même temps une invitation au conformisme dont il devient difficile de s'écarter. De cette contradiction découle un recours trop fréquent au statu quo, les expérimentations locales se trouvant découragées dès lors qu'elles ne sont pas conformes à des critères de bonne gestion définis au sommet de l'entreprise.

En second lieu, le travail est systématiquement considéré comme un coût, non comme une source de progrès. Il s'agit donc de réduire ce coût, et non pas de valoriser mieux les potentiels que rassemble l'entreprise. En cas de difficultés économiques, l'on procédera ainsi à des licenciements de façon à réduire la masse salariale sans prendre garde à l'appauvrissement, en termes de savoir-faire collectifs, qui en résulte pour l'entreprise. Les solutions d'essence malthusienne l'emportent ainsi systématiquement sur ce que l'on appelle pourtant le «développement des ressources humaines».

Et enfin, l'auteur met en cause la sélection en fonction des niveaux de qualification. Celle-ci fonctionne comme une colonne de distillation, produisant l'exclusion de ceux dont la qualification est jugée la moins satisfaisante et qui ne trouvent plus ainsi leur place dans les entreprises. En outre, la qualification s'apprécie en France selon le niveau de scolarité. En période de sous-emploi, ceci mène à une précarisation croissante des salariés dont le niveau d'étude est faible.

Il s'agit là d'un constat parfaitement pertinent, encore qu'il ne soit pas d'une absolue nouveauté. Au-delà, toutefois, il est difficile de suivre l'auteur. D'abord, il lui arrive d'être parfaitement amphigourique. Lorsqu'il écrit par exemple : «les chiffres reflètent une réalité : celle que reflètent (à leur façon) les instruments de gestion», cela s'appelle un non sens. Ou lorsqu'il affirme de façon péremptoire : «faire la même chose à moindre coût n'a jamais créé ni activité, ni nouveaux emplois», cela s'appelle une énormité. De même, lorsqu'il prétend que «une action efficace en faveur de l'emploi et contre l'exclusion passe, entre autres conditions, par une organisation des règles - une régulation - de la concurrence entre les entreprises à tous les niveaux pertinents», il semble oublier que celle-ci présente un caractère international, de telle sorte qu'il n'y aura jamais «homogénéisation des conditions de la concurrence entre les entreprises».

Cette méconnaissance des réalités économiques se manifeste également dans la façon, par exemple, dont il aborde l'externalisation des tâches ; celle-ci ne concernerait selon lui que les tâches d'un faible niveau de qualification, ce qui est faux ; et il en résulterait que les entreprises sous-traitantes seraient nécessairement «exploitées» par le donneur d'ordre, ce qui l'est tout autant. Ce sont là autant de vérités partielles, probablement nourries par un solide préjugé à l'encontre de toute forme d'organisation venant remettre en cause le statut du travail tel qu'il s'est affirmé dans la grande entreprise des années soixante.
Au total, Francis Ginsbourger a certainement le mérite de poser un certain nombre de questions souvent négligées par les décideurs économiques. Il souligne à juste titre l'importance de la qualité des relations de travail, en tant que source d'efficacité à la fois personnelle et collective. Mais il est dommage que son argumentation soit desservie par des considérations qui la rendent difficilement recevable par ceux auxquels elle devrait s'adresser.

La loi de la Jungle

Il y a les prédateurs ...



... les proies ...




Et la chasse ....




Voir la suite sur cette vidéo :




Et oui, c'est la loi de la Jungle !

C'est parcequ'il a peur pour son emploi

Crime et châtiment selon Gibran

Alors un des juges de la cité s’avança et dit, Parlez nous de Crime et de Châtiment. Et il répondit, disant :
C’est lorsque votre esprit erre sur le vent,
Que par votre seule imprudence, vous causez préjudice à d’autres et donc à vous-mêmes.
Et pour ce préjudice, vous devrez frapper à la porte des élus et attendre dans le dédain.
Comme l’océan, est votre moi-divin ;
Il demeure à jamais immaculé.
Et comme l’éther, il ne soulève que les ailés.
Tout comme le soleil, est votre moi-divin ;
Il ne connaît pas les chemins de la taupe ni ne cherche les trous du serpent.
Mais votre moi-divin n’est pas seul dans votre être.
Beaucoup en vous est encore homme, et beaucoup en vous n’est pas encore homme,
Mais un pygmée informe qui marche endormi dans le brouillard à la recherche de son propre éveil.
Et de l’homme en vous je voudrais parler maintenant.
Car c’est lui et non votre moi-divin ni le pygmée dans le brouillard, qui connaît le crime et le châtiment du crime.Lien
Souvent je vous ai entendu parler de celui qui commet une mauvaise action comme s’il n’était pas l’un des vôtres, mais un étranger parmi vous et un intrus dans votre monde.
Mais je vous le dis, de même que le saint et le juste ne peuvent s’élever au-dessus de ce qu’il y a de plus élevé en chacun de vous,
Ainsi le mauvais et le faible ne peuvent tomber au-dessous de ce qu’il y a également de plus bas en vous.
Et de même qu’une seule feuille ne jaunit qu’avec le silencieux assentiment de l’arbre entier,
Ainsi le malfaiteur ne peut agir mal sans le secret assentiment de vous tous.
Comme une procession vous avancez ensemble vers votre moi-divin.
Vous êtes le chemin et ceux qui cheminent.
Et lorsque l’un d’entre vous tombe, il tombe pour ceux qui sont derrière lui, les prévenant de la pierre d’achoppement.
Oui, et il tombe pour ceux qui sont devant lui, qui bien qu’ayant le pied plus rapide et plus sûr, n’ont pourtant pas écarté la pierre.
Et ceci encore, dût le mot peser lourdement sur vos cœurs :
L’assassiné n’est pas irresponsable de son propre assassinat,
Et le volé n’est pas irréprochable d’avoir été volé.
Et le juste n’est pas innocent des actions du méchant,
Et celui qui a les mains blanches n’est pas indemne des actes du félon.
Oui, le coupable est souvent la victime de l’offensé,
Et plus souvent encore le condamné supporte le fardeau pour l’innocent et pour l’irréprochable.
Vous ne pouvez séparer le juste de l’injuste et le bon du méchant ;
Car ils se tiennent tous deux devant la face du soleil, tout comme les fils noirs et blancs sont tissés ensemble.
Et quand le fil noir vient à se rompre, le tisserand vérifie tout le tissu, et il examine aussi le métier.
Si l’un d’entre vous met en jugement l’épouse infidèle,
Qu’il pèse aussi dans la balance le cœur de son mari, et mesure son âme avec soin.
Et que celui qui veut cingler l’offenseur regarde l’âme de l’offensé.
Et si l’un d’entre vous punit au nom de la droiture et plante la hache dans l’arbre du mal, qu’il en considère aussi les racines ;
Et en vérité il trouvera les racines du bon et du mauvais, du porteur de fruits et du stérile, entrelacées dans le cœur silencieux de la terre.
Et vous, juges qui voulez être justes,
Quel jugement prononcez-vous contre celui qui, bien qu’honnête en la chair est voleur en esprit ?
Quelle sanction décidez-vous contre celui qui tue dans la chair alors qu’il est lui-même tué dans l’esprit ?
Et comment poursuivez-vous celui qui dans ses actes est de mauvaise foi et oppresseur,
Mais est, lui aussi, lésé et outragé ?
Et comment punirez-vous ceux dont le remords est déjà plus grand que leurs méfaits ?
Le remords n’est-il pas la justice rendue par cette même loi que vous voulez servir ?
Cependant vous ne pouvez mettre le remords sur l’innocent ni l’enlever du cœur du coupable.
Spontanément il criera dans la nuit, pour que les hommes veillent et se considèrent.
Et vous qui voulez comprendre la justice, comment le pourrez-vous, à moins de regarder toutes choses dans l’éclat de la lumière ?
Alors seulement vous saurez que le juste et le déchu ne sont qu’un seul homme debout dans le crépuscule entre la nuit de son moi-pygmée et le jour de son moi-divin,
Et que la pierre angulaire du temple n’est pas supérieure à la pierre la plus basse de ses fondations.

Khalil GIBRAN, Le prophète, traduction de Camille ABOUSSOUAN, Paris, Casterman, 1956, p. 39 à 43

lundi 28 décembre 2009

Le syndrome d'hubris

1 Inclination narcissique à voir le monde comme une arène où exercer son pouvoir et rechercher la gloire (*).
2 Prédisposition à engager des actions susceptibles de présenter l’individu sous un jour favorable, c’est-à-dire pour embellir son image (*).
3 Attrait démesuré pour l’image et l’apparence (*).
4 Façon messianique d’évoquer les affaires courantes et tendance à l’exaltation (*).
5Identification avec la nation ou l’organisation, au point que l’individu pense que son point de vue et ses intérêts sont identiques à ceux de la nation ou de l’organisation (SH).
6 Tendance à parler de soi à la troisième personne ou à utiliser le « nous » royal (SH).
7 Confiance excessive en son propre jugement et mépris pour les critiques et les conseils d’autrui (*).
8 Impression d’omnipotence sur ce que l’individu est personnellement capable d’accomplir (*).
9 Croyance qu’au lieu d’être responsable devant ses collègues ou l’opinion publique, le seul tribunal auquel il devra répondre sera celui de l’histoire (*).
10 Croyance inébranlable que le jugement de ce tribunal leur sera favorable (SH).
11 Perte de contact avec la réalité, souvent associée à un isolement progressif (**).
12 Agitation, imprudence et impulsivité (SH).
13 Tendance à accorder de l’importance à leur « vision », à leur choix, ce qui leur évite de prendre en considération les aspects pratiques ou d’évaluer les coûts et les conséquences (SH).
14 Incompétence « hubristique », lorsque les choses tournent mal parce qu’une confiance en soi excessive a conduit le leader à négliger les rouages habituels de la politique et du droit (***).

Certains de ces critères sont partagés avec d'autres troubles psychiatriques déjà établi dans les nomenclatures officielles: (*) Personnalité narcissique – (**) Personnalité antisociale(***)Personnalité histrionique – (SH) Propre au syndrome d’hubris


Sources :

Cerveau & Psycho n°34:
http://www.cerveauetpsycho.fr/ewb_pages/f/fiche-article-le-syndrome-d-hubris-la-maladie-du-pouvoir-22722.php

Blog de Sebastian Dieguez
http://phantomologist.blogspot.com/2009/07/cerveau-psycho-n34-le-syndrome-dhubris.html

Références :

D. Owen & J. Davidson (2009). Hubris syndrome : an acquires personality disorder ? A study of US Presidents and UK Prime Ministers over the last 100 years. Brain, 132, 1396-1406. DOI: 10.1093/brain/awp008

D. Owen (2008). In Sickness and in Power. Praeger, 2008

Restructurations : le stress des survivants

Epuisement, insomnie, anxiété, dépression : un “syndrome du survivant” guette les rescapés des plans sociaux. Et la cascade de réorganisations en fait un risque supplémentaire en termes de santé au travail.

« Quel choc ! Il n’y a plus qu’une seule ligne de montage, l’autre a disparu. A la place, il y a un grand vide, comblé par du stockage de pièces détachées ! » Michel Bourdon, ouvrier de maintenance et secrétaire de la section CGT de PSA Peugeot Citroën à Rennes, n’en est pas remis. Désormais, la 407 sera assemblée sur la même ligne que la C5. Sans préavis ! Un séisme pour le personnel de l’atelier, tout juste rentré de vacances. Surtout pour les anciens. Et un facteur de stress supplémentaire pour ceux rongés d’inquiétude alors que l’usine peine à remplir un plan de départs volontaires, le troisième depuis 2007 (lire Entreprise & Carrières n° 965). Le constructeur automobile, peu délicat envers ses troupes bretonnes, n’est pas un cas isolé.

Parmi les entreprises qui mènent des restructurations à répétition, Renault, Alcatel-Lucent, Sanofi-Aventis, GlaxoSmithKline, IBM, HP se préoccupent davantage du sort des partants que de celui des restants. Les dirigeants échafaudant sur papier et en petit comité de nouvelles organisations dans le seul but de gagner en productivité.





Syndrome des “rescapés”
Un véritable contresens, selon les douze experts européens du groupe Hires (Health in restructuring), qui ont remis, en janvier 2009, à la direction générale Emploi de la commission européenne, un rapport sur La santé dans les restructurations (1). Ce document éclaire en particulier les effets néfastes de ces vastes opérations – PSE, rachat, fusion, délocalisation, transfert – sur l’état physique et mental des “rescapés”. Ce qu’on appelle aussi le “syndrome des survivants”, terme apparu en 1993 et qui retrouve une actualité brûlante en pleine crise économique.(…)

Première partie de l'enquête :
http://www.wk-rh.fr/actualites/upload/E&CA966_enq_stress.pdf

Sources :
http://www.wk-rh.fr/actualites/detail/14602/restructurations-le-stress-des-survivants.html
http://www.wk-rh.fr/actualites/detail/14397/psa-peugeot-citroen-a-presque-reussi-son-pari.html
http://www.wk-rh.fr/actualites/upload/rapport_Hires.pdf

Cristal Clear !

Cette dame va entrer dans une cabine wc, c'est une photo d'un wc public à Houston, Texas.




Cette cabine est fabriquée entièrement en verre spécial, uni-directionnel ! Personne ne peut voir de l'extérieur vers l'intérieur, Mais quand vous êtes à l'intérieur, on dirait une grande boîte en verre!

INRS

Institut National de Recherche et de Sécurité
pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles

http://www.inrs.fr/
http://www.youtube.com/user/INRSFrance
http://www.dailymotion.com/INRS-France

L'appeau d'Ecouille

Ainsi devant le Duc et sa cour, Marcel Écouille sortit de son pourpoint un appeau (sifflet)

Effets spéciaux

http://www.photofunia.com/
http://www.fodey.com/generators/movie/clapper_board.asp
http://www.fodey.com/generators/newspaper/snippet.asp
http://bighugelabs.com/flickr/
http://bighugelabs.com/flickr/jigsaw.php
http://www.glassgiant.com/wanted/

"Une crise chrématistique", Aristote !

TGV magazine 97 de juin 2009
Propos recueillis par Eric Tariant

La crise économique et financière est-elle conjoncturelle? N’annonce-t-elle pas, plutôt, un changement d’ère ? Des évolutions plus radicales qui affecteront nos modes de production, de consommation et de vie? C’est la conviction de certains chercheurs qui pensent que les principaux problèmes ne se situent pas dans l’ordre de l’avoir, mais dans celui de l’être…
La crise, une opportunité ? Les origines profondes de cette crise économique ne sont-elles pas culturelles et spirituelles, avant d’être financières?

Patrick Viveret : Le mot finance est issu du latin fides qui signifie la confiance, mais aussi la foi. Toute grande crise financière est, d’une certaine façon, une crise culturelle, religieuse, une crise de civilisation, de foi. C’est tout un système de croyance qui s’effondre avec cette crise. Un système de croyance né avec la révolution conservatrice anglo-saxonne, sur le plan intellectuel, avec les idées de Friedrich Hayek et de Milton Friedman, et sur le plan politique, lors de l’arrivée au pouvoir de Margaret Thatcher et de Ronald Reagan. Cette crise s’apparente à ce qu’Aristote appelait une crise chrématistique, qui survient quand on fait de la monnaie une finalité, au lieu de l’appréhender comme un moyen. C’est l’effondrement d’une civilisation fondée sur le lucratif

Bernard Montaud : A un moment donné, l’avoir a été légitime. Il conditionnait l’épanouissement d’un ego qui s’est largement développé dans le monde occidental. Le désir de posséder a atteint, aujourd’hui, un degré pathologique générateur de misère. Chercher à avoir toujours plus, alors que plusieurs milliards d’êtres humains manquent de tout n’est plus pos­sible. Cette crise est un réajustement de l’Histoire, un coup de semonce qui nous rappelle à la raison. Donner du sens à cette crise est la seule façon de trouver des solutions.
La crise, au-delà des soubresauts économiques et sociaux qu’elle provoque, ne peut-elle pas être appréhendée comme une chance, une occasion de changer de voie, de refonder l’économie et la politique?

P. V.: En finir avec notre approche économique insoutenable est une opportunité. Il faut bien comprendre que la crise que nous traversons est systémique. Elle est à la fois écologique, économique, financière, sociale, alimentaire (émeutes de la faim), mais aussi géopolitique (fin de l’hyperpuissance américaine), culturelle et religieuse. Aux racines de cette crise se trouve la démesure, ce que les Grecs appelaient l’ubris. C’est la démesure qui est au coeur du dérèglement des rapports avec la nature, et qui se traduit par la crise climatique et celle de la biodiversité. La démesure est au cœur également de la crise sociale mondiale qui a généré un creusement des inégalités : la fortune personnelle des 225 personnes les plus riches est égale aux revenus de 2,5 milliards d’être humains. On la retrouve aussi dans le découplage entre l’économie financière et l’économie réelle. La démesure conjuguée au mal-être est compensée par une sorte de toxicomanie ou de boulimie qui prend la forme de l’hyperconsommation.

B. M. : Il ne s’agit pas d’une simple crise, mais d’une profonde mutation de la société et des hommes qui durera, sans doute, plusieurs dizaines d’années. Je pense que cette crise va nous amener à nous réajuster, d’un point de vue historique, vers un avoir plus juste. Tous les biens disponibles sur Terre vont être révisés à la baisse. Les pays émergents n’auront jamais autant de biens que ce que nous, pays riches, avons eu à notre disposition. Il va falloir accepter des pertes successives qui nous permettront de mûrir, de grandir intérieurement. Certains vont s’aigrir, se fermer de plus en plus et souffrir. D’aucuns accepteront de perdre afin de partager avec les autres. Cette crise constitue la grande opportunité historique pour que le monde occidental se tourne vers l’autre et partage s’il ne veut pas souffrir face à ces pertes.
Nous allons traverser quatre stades successifs qui amèneront certains à partager, à réaliser quatre partages essentiels, tandis que d’autres se crisperont. Le premier stade va être le partage des biens qu’il ne sera plus nécessaire de posséder individuellement. Le second stade sera un partage de services, car la production et le monde du travail gagneront de plus en plus les pays émergents. Le troisième partage sera celui des dialogues essentiels, un retour à l’intériorité humaine, dans un monde où la communication est de plus en plus superficielle. De façon de créer des îlots de vérité dans un monde de mensonge. Bénie soit la crise, si elle nous enseigne que toutes les réponses sont en nous-mêmes. Le quatrième partage doit se faire en direction des plus pauvres, des plus démunis de la planète.
Voyez-vous poindre les premiers changements qui auraient pu être induits par cette crise?

P. V.: Ces changements ont commencé à se manifester avant la crise. Des enquêtes, réalisées il y a une dizaine d’années, ont révélé l’émergence des créatifs culturels. Il s’agit d’individus qui ont changé de postures de vie par une sorte de décrochage silencieux. Ceux-ci représenteraient entre 12 et 30 % de la population des pays occidentaux. D’autres changements ont été induits par la crise elle-même. La lutte contre les paradis fiscaux, la limitation des hauts revenus, des stock-options et des parachutes dorés ou, encore, la régulation par l’Etat qui étaient, il y a peu, considérées comme rigoureusement impossibles, sont en passe de voir le jour. L’espoir secret des classes dominantes – elles ont créé le système qui est en train de s’effondrer – est que la crise ne soit qu’une simple parenthèse. Mais cette hypothèse est peu probable. La pression sociale et citoyenne qui va se faire de plus en plus forte exigera que les nouveaux discours se traduisent effectivement dans la réalité, notamment en ce qui concerne la réglementation des paradis fiscaux et des stock-options.

B. M. : Au stade où nous nous trouvons aujourd’hui, à la fin de la crise financière et au tout début de la crise économique, c’est à une perte de confiance envers ce système que nous assistons en premier lieu. Cette perte de confiance est un préalable pour revenir ensuite à des questions essentielles. Le monde politique s’est contenté jusqu’à maintenant de trouver des réponses conjoncturelles et non structurelles sans se poser encore les questions fondamentales de la place et du rôle de la monnaie, de celle du système bancaire ou de l’avenir du travail.

PATRICK VIVERET
est conseiller référendaire à la Cour des comptes. Ancien rédacteur en chef de la revue Transversales sciences et culture, il est l’un des initiateurs des Dialogues en humanité et l’auteur d’un rapport sur une autre approche de la richesse intitulé Reconsidérer la richesse (l’Aube, 2004). A lire: Pourquoi ça ne va pas plus mal (Fayard 2006).

BERNARD MONTAUD
est psychanalyste corporel. Il est le fondateur d’une école de la vie intérieure (Art’As) et du Réseau d’initiatives solidaires (RIS, net: le-ris.org). A lire : Bénie soit la crise de l’Occident. Une analyse spirituelle de la crise (Edit’As, 2009. Net: editas.fr).

“C’EST L’EFFONDREMENT D’UNE CIVILISATION FONDÉE SUR LE LUCRATIF”
PATRICK VIVERET


Chrématistique : http://fr.wikipedia.org/wiki/Chr%C3%A9matistique

Quand la chrématistique gouverne le monde
http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/quand-la-chrematistique-gouverne-45877

Le règne Chrématistique est celui de l'AntéChrist !

Mais où es passé Charlie ?

En étudiant la photo ci-dessous :

















Essayez de répondre aux questions :

1. Quel étudiant à l’air fatigué?
2. Qui sont les 2 jumeaux ?
3. Qui sont les 2 jumelles?
4. Combien y a t-il de filles sur la photo?
5. Qui est le prof ?

Discours à l'ONU sur l'environnement - Une fille de 12 ans à l'ONU

En 1992, un groupe de jeunes fondent l’organisme ECO pour “Environmental Children’s Organization”.

Invité à s’exprimer devant les Nations Unis, une jeune fille de 12 ans, Severn Cullis-Suzuki, rend un témoignage poignant de la situation humanitaire et écologique du monde de l’époque.

C’était il y a 16 ans et pourtant ce discours est toujours d’actualité aujourd’hui.

Et je dirais même plus, la situation est devenue pire !

Sources :

Une fille de 12 ans met une claque aux... par bornovali

http://fr.wikipedia.org/wiki/Severn_Cullis-Suzuki

Bonne année


Combien ça va ?






Tout ce qui peut être compté ne compte pas, tout ce qui compte ne peut être compté-chercher de l'information cachée - Dr. Deming

Everything that can be counted does not count, everything that counts cannot be counted-look for hidden information - Dr. Deming





Management par la peur

Extraits du livre Orange Stressé d’Yvan Le Roy.

http://widget.yodawork.com/book/viewer2.aspx?largeur=940&hauteur=726&ean13=9782707158598&bookshop=ladecouverte&page=16&wid=ba9244613b0f4204bb9f7fe5991de682
Article sur le management par le stress

http://www.observatoiredustressft.org/images/stories/Le_management_par_le_stress_V201009_site_obs_diff.pdf?e5acb96685d9dff094dbb4523e99a138=47b0c2e599dcfc1a4b95ca49ab9abbd3

Suicides à France Télécom : une vidéo épingle Lombard

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2009/10/04/01016-20091004ARTFIG00166-suicides-a-france-telecom-une-video-epingle-lombard-.php

« Il faut dégager de nouveaux outils d’évaluation des salariés qui favorisent l’entraide et la coopération » - Christophe Dejours, Cnam

http://www.miroirsocial.com/interview/il-faut-degager-de-nouveaux-outils-d-evaluation-des-salaries-qui-favorisent-l-entraide-et-la-cooperation-christophe-dejours-cnam

Auteur de "Suicide et travail : que faire ?" (PUF, 2009), Christophe Dejours, psychanalyste, appelle à repenser le travail pour sortir des logiques gestionnaires qui détruisent le tissu socio-professionnel tout en faisant croire qu'elles traitent les problèmes des salariés

http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/09/16/si-on-ne-repense-pas-le-travail-il-faut-s-attendre-a-pire-que-des-suicides_1241431_3224.html

Le chant des partisans

Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines ?
Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu'on enchaîne ?
Ohé, partisans, ouvriers et paysans, c'est l'alarme.
Ce soir l'ennemi connaîtra le prix du sang et les larmes.
Montez de la mine, descendez des collines, camarades !
Sortez de la paille les fusils, la mitraille, les grenades.
Ohé, les tueurs à la balle et au couteau, tuez vite !
Ohé, saboteur, attention à ton fardeau : dynamite...
C'est nous qui brisons les barreaux des prisons pour nos frères.
La haine à nos trousses et la faim qui nous pousse, la misère.
Il y a des pays où les gens au creux des lits font des rêves.
Ici, nous, vois-tu, nous on marche et nous on tue, nous on crève...
Ici chacun sait ce qu'il veut, ce qu'il fait quand il passe.
Ami, si tu tombes un ami sort de l'ombre à ta place.
Demain du sang noir sèchera au grand soleil sur les routes.
Chantez, compagnons, dans la nuit la Liberté nous écoute...
Ami, entends-tu ces cris sourds du pays qu'on enchaîne ?
Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines ?
Oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh...



http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Chant_des_partisans

Troisièmes couteaux

"Troisième couteau", Bernard Lavilliers
http://video.mytaratata.com/video/iLyROoaftNsy.html

Devant nous l'an 2000.
Quelques heures nous séparent.
N'en parlez pas m'a-t-on dit.
Et pourtant ce silence a comme un balancement maudit
Qui vous met la pendule à l'heure.
C'est le moment, c'est pas trop tôt
Pour parler des troisièmes couteaux.
Ils ne font rien, ils se situent.
Ils sont consultants ambigus
Des hydres multinationales.
Pas de nom, que des initiales.
Ils ont de grands ordinateurs.
Poules de luxe, hommes de paille.
Requins, banquiers, simples canailles.
Pas de nom et pas de photo,
Leurs sociétés sont étrangères.
Plus compliqué est le réseau
Qui les relie à leurs affaires.
Il était grand, il était beau.
Il sentait bon son Lugano,
Mon gestionnaire.
Justement près de Lugano
Etait la banque Ambrosiano.
Là où les vierges vaticanes
Faisaient fructifier leur magot.
Loge P2 dans ses arcanes
A deux massifs cardinaux
Pour les consultations diaphanes
Avec de joyeux mafiosos.
Le fameux compte à numéro
Passe de Zurich à Lausanne,
De Bâle à Londres, près de Soho,
Rencontra le troisième couteau
Il était chauve, il était gros.
Il portait des fringues de chez Smalto,
Mon mercenaire.
Les politiques, drôles d'oiseaux,
Prennent toujours pour plan de vol
Les bulletins de la météo
Ils vont toujours où il fait beau.
Il fait beau dans les audimats,
Dans les sondages du Figaro.
Il fait très beau chez la misère
Et dans les oeuvres humanitaires.
Il fait beau sur les droits de l'homme.
Il fait beau chez l'intégration,
Le plein emploi, l'immigration.
On se les gèle dans le pognon.
Politiquement leurs idéaux
Sont très ciblés sur deux critères:
Entre Mad Max et l'abbé Pierre
Pas de nom et pas de photo,
Leurs sociétés sont étrangères.
Plus étonnant est le réseau
Qui les réunit entre frères.
Ils ne font rien, ils se situent.
Ils prennent, ils se gavent, ils se tuent,
Trivialité derrière les mots,
La réussite dans les crocs.
Ils sont là à tous les niveaux.
C'est le règne des troisièmes couteaux.

dimanche 20 décembre 2009

Communication interpersonnelle

La communication remplit une double fonction véhiculer une information et une intention

La communication, pour atteindre l’autre, le faire réfléchir ou agir, doit le concerner, rencontrer son intérêt, le toucher … et donc elle s’adresse à sa réceptivité émotionnelle avant de susciter chez lui une démarche cérébrale ouune action.

Pour rentrer en contact avec la réalité de l’autre et sa capacité à intégrer votre approche, et à y contribuer, la communication doit être porteuse d’une énergie appropriée, qui rencontres des logiques et des motivations différentes, structurées sous forme d’un pouvoir susceptible ou pas d’évoluer.

Disfonctionnements :
•Ecart entre le contenu implicite pour soi et le décodage final par l’interlocuteur, du message transmis (les différents filtres de la communication)
•Incohérence entre l’information verbale et non verbale
•Incohérence entre l’information transmise et l’intention émise
•Niveau de conscience réel sur ses propres intentions (connais-toi toi-même)
•Incohérence entre l’investissement énergétique et le changement souhaité (changer ce qu’on peut changer).

A partir d’une étude sur les rumeurs en 1947, Allport et Postman ont établi uneliste de distorsions :
- Nivellement des données par élimination de détails
- Renforcement des détails résiduels entraînant changement de sens surtout ou partie de la signification de l’ensemble
- Condensation (contraction abusive d’éléments entre eux)
- Accentuation sur une partie de l’informationAssimilation à un contexte subjectif (par rapport à soi ou par rapport aux attentes supposées du groupe)
- Erreur de codage par incompréhension du sens
- Erreur de codage par mauvaise réception du message (parasites).

Et ceci, sans qu’il y ait intention d’altérer le message ou de tromper autrui.


Les 5 facteurs d’une bonne communication

La confiance en soi :
Prendre sa place pour être respecté, croire en ses idées sans être dépendant des idées des autres, inflencer sans être trop influençable, accepter la différence sansse sentir aggressé, être positif pour entretenir ou se refaire une santé, tels sont les ingrédients de base qui inspirent confiance et rassurent l’autre.

La gestion de son agressivité :
L’agressivité (étymologiquement « marcher vers ») est preuve de santé; c’est une mise en mouvement de ses convictions et elle traduit l’énergie dont doit être porteuse toute communication. Source de mutation, elle peut être source de désordre si elle n’est pas contrôlée, ou si elle n’extériorise que de l’autodéfense ou de la frustration accumulée.

La capacité d’écoute :
L’écoute est un effort permanent d’adaptation à l’autre. Dans la théorie rogérienne, elle est centrée, empathique et non évaluative, et elle autorise l’autre à s’exprimer davantage et à s’appuyer sur l’occasion privilégiée qui lui est offerte pour mieux comprendre ou se comprendre

L’expression de soi
Il s’agit de se révéler aux autres et de partager cette condition commne d’être un humain éprouvant des joies, peines, plaisirs et déplaisirs, et de ressentir souvent simultanément ces sentiments contradictoires et bien d’autres encore. Cette ouverture à l’autre stimule la réciprocité.

La clarté d‘expression
Une pensée claire dans sa tête et clairement exprimée; avoir du répondant et avoir trouvé la bonne formule …


Attitudes psychologiques fondamentales en situation d’entretien

L’attitude d’aide et de soutien
–Consoler son interlocuteur et résoudre le problème à sa place (PARENT)
« à votre place, je … » « Ne vous en faites pas … »
–Réaction de l’interlocuteur
Dépendance – la contre dépendance (paternalisme = maternalisme)

L’attitude de jugement
–Mise en garde : « la prochaine fois vous ferez attention … »
–Recommandation : « vous feriez mieux de … »
–D’une évaluation : « ce que vous dites est exat mais … »
–Ou d’un jugement moral : « vous êtes encore jeune dans le métier … » « Vous avez tord de croire que … »
–Réaction de l’interlocuteur
Inégalité morale, inhibition, révolte ou aggressivité

L’attitude interrogative
–Questions ouvertes : « quel est votre point de vue … »
–Questions fermées : « Etes-vous d’accord avec ce point de vue … »
–QCM : « préférez vous ceci ou cela »
–Réaction de l’interlocuteur : pressé de questions, hostilité // curiosité, sentiment de ne pas voir fait le tour du problème


L’attitude interprétative
–Cette attitude consiste à fournir à l’interlocuteur des explications qui lui permettent de mieux comprendre son problème
»Souvent l’accent est mis sur un détail jugé important par la personne qui interprète et cherche la clé du problème sans toutefois le résoudre.
–Réaction de l’interlocuteur : positive si l’interprétation est jugée satisfaisante, irritation-blocage-désintérêt en cas de déformation ou de mauvaise interprétation

L’attitude d’écoute
–Centrée sur l’autre, refléter la communication reçu par la reformulation
« si je vous comprend bien, vous voulez dire que … », « Ainsi, selon vous … », « En d’autres termes … »
–Réaction de l’interlocuteur
Prise de conscience du problème avec un effort pour le résoudre seul, uneplus grande liberté d’expression, la prise de ses propres responsabilités, l’auto évaluation

L’attitude de démission
–C’est la fuite devant les problèmes, les autres, les responsabilités
« Ce n’est pas mon problème … »
« ça ne me regarde pas … »
« Je n’ai pas le temps … »
« Bof … Humm » …
–Réaction de l’interlocuteur : toutes les réactions possibles

Les moyens de la communication verbale

1. Des FAITS
2. Des OPINIONS
3. Des SENTIMENTS

Exemples :
•« vous avez dépassé vos objectifs » = FAIT
•« ça m’étonne que vous ayez pu le faire » = OPINION
•« vous m’en voyez très content » = SENTIMENT

L’ECOUTE
•Ecouter sans rien faire d’autre qu’écouter, sans penser à ce que l’on va « rétorquer » à l’autre
•Ecouter non seulement les mots mais aussi toute la signification qu’ils ont pour l’interlocuteur
•Rester objectif : ne pas interpréter, ne pas se projeter
•Créer un climat de confiance, être disponible
•ECOUTER, c’est être disponible
•ECOUTER, c’est observer
•ECOUTER, c’est s’interroger

LA REFORMULATION : verrouille la compréhension, aide la mémorisation, renforce la crédibilité
•ECHO : répéter exactement les derniers mots afin d’inciter à poursuivre
•REFLET : reprendre les idées ou les faits énoncés « vous voulez dire que … », « En d’autres termes »
•CLARIFICATION : reformulation résumé

Systèmes dynamiques complexes

Si nous considérons un système à plusieurs variable. Les deux variables qui vont délimiter sa zone de viabilité (ici un cercle) sont appelées variables essentielles. Si le système sort de cette zone, il s'arrête définitivement. Lorsque l'on conçoit un système, il est alors important de maintenir le jeu de paramètres essentiel dans cette zone [AUBIN, 1991]. Exemple : Machine Utrastables (homéostat), et si additionne plusieurs machines ultra-stables, nous obtenons des machines multistables.




















Le modèle qui cherche à simuler la dynamique d'un système ouvert, doit disposer de senseurs (capteurs / émetteurs) et d'effecteurs (commandes / reflexes).
Si nous considérons deux mobiles A et B, la quantité de lumière perçue fait accélérer la roue attaché à un senseur sensible à la lumière. La vision d'un Ethologiste sera : A semble "fuir" à l'approche d'une lumière tandis que B semble "aggressif" et vient se cogner sur la source lumineuse.La seule différence entre A et B réside dans un "cablage" différent des senseurs et des effecteurs.















La théorie de W.T Powers : "Behavior is controlled perception : controlled components of output" (un animal fait tout pour controler ses perceptions). Il a conçu un modèle reposant sur une hiérachie sensorielle et une hiérarchie de buts à atteindre [POWERS,1973].














Exemple : Contrôle de la locomotion Nous avons un système avec des antennes (senseurs) qui captent une source odorante. Le neurone 8 est un senseur "Faim". Lorsqu'il s'active, il excite le neurone 6 qui lui-même active indifféremment les neurones moteurs 5 et 7. Pour que ceux-ci soient "renforcés", il faut que 3 ou 4 le soient. Lorsque le stimuli arrive sur l'antenne A, le neurone 1 est activé, il excite le neurone 4 et inhibe le neurone 3. Ce qui a pour effet d'activer la patte de droite et donc d'orienter le système vers la source odorante Nous pouvons ajouter un neurone contrôlant le niveau d'énergie, lorsque celui-ci est satisfaisant, il inhibe le neurone 8 ("Faim"). La tête constitue le système d'orientation tandis que le corps garantie le contrôle de cette orientation [BEER,1989].





















Une autre forme d'auto-organisation qui émerge de la fluctuation chaotique met en scène ce que l'on nomme les actinomycètes. Ceux-ci passent une partie de leur existence sous forme de cellules isolées, mais, lorsqu'elles sont privées de nourriture, elles envoient une impulsion chimique qui se transmet aux autres. Des milliers de ces actinomycètes se rassemblent alors de manière aléatoire jusqu'à ce que leurs fluctuations atteignent un point critique; à ce moment, elles s'auto-organisent pour former une entité cohérente capable de se déplacer sur le sol d'une forêt. Enfin, en un nouvel emplacement, l'actinomycète développe une tige et des sporanges qui libèrent des spores desquels naissent de nouvelles actinomycètes. L'actinomycète représente un comportement à la fois individuel et collectif, chaque aspect étant inclus dans l'autre.























"Selon Margulis, la bactérie spirochète, au déplacement rapide, participa à une autre intrusion transformé en mariage. Si son hypothèse se révèle exacte, les spirochètes s'engagèrent dans une relation de rétroaction particulièrement riche avec leurs cellules hôtes. Ils devinrent des flagelles et des cils qui donnèrent la mobilité aux nouvelles cellules nucléées. Ils constituèrent également les microtubules, structures en forme de cordon, à l'intérieur de la cellule, qui se chargent d'un certain nombre de fonctions, allant du transport de message chimiques et de sécrétions dans la cellule jusqu'à l'orchestration de la division des chromosomes du noyau. Margulis pense qu'au cours de l'évolution, les microtubules des cellules ont également évolué pour former les axones et les dendrites. Ainsi donc, la rétroaction initiale entre le spirochète et les cellules hôtes est peut-être finalement à l'origine du développement du cerveau. On mesure là toute l'ironie de la destinée des spirochètes, connus pour leur rapidité de mouvement : le processus qui les a transformés en cellules du cerveau les a, en un sens, obligés à sacrifier cette identité et à se fixer. D'un autre côté, leur identité antérieure est conservée. Empaquetés et pratiquement immobiles dans nos crânes, ils deviennent les relais du réseau de transit le plus rapide de l'histoire de la planète. Aujourd'hui, en un clignotement de mouvements électriques, ils tournoient non plus dans la boue primordiale mais aux confins de l'espace et du temps - conférant à la pensée humaine son extrême rapidité." J.Briggs et F.D. Peat, Un miroir turbulent.


























AUBIN , J-P, Viability theory, Systems and Control : Foundations and applications. Birkhaüser Pub. Boston. 1992

BEER RD, "Intelligence as adaptative behavior : an experiment in computational neuroethology" Technical Report (TR 89-118). Center for automation and Intelligent Systems Research. Case Western Reserve University. 1989.

POWERS W.T., "Behavior : The control of perception", Aldine Publishing Company, Chicago, 1973.

Le changement et la grenouille

”Rappelez-vous mes enfants que rien n’est permanent, excepté le changement”, Boudha

Lorsqu’une organisation, qu’elle soit publique ou privée, décide de modifier tout ou partie de son système, elle provoque obligatoirement un changement pour son personnel et pour ses clients.La conduite du changement, qui peut aussi s’appeler «accompagnement du changement» ou encore «gestion du changement», a pour objectif d’aider tous les acteurs à passer le cap de ce changement.La vision et la mise en œuvre de cette vision

Rappelons à ce propos la métaphore de la grenouille citée par Peter Senge :


Si on met une grenouille dans une casserole d'eau très chaude, cette grenouille sortira immédiatement de la casserole. Mais si on installe la grenouille dans une casserole d'eau froide, dont on fait monter progressivement la température, la grenouille ne bougera pas et en arrive à être complètement cuite sans chercher à sortir de la casserole. Cette métaphore convient à toute entreprise qui ne percevrait pas à temps les signaux légers venant de l'extérieur ou de l'intérieur, qui annoncent la nécessité de changements majeurs à mettre en œuvre.

Introduction à l'ennéagramme

UN : Le perfectionniste.
Se critique et critique les autres. Convaincu qu’il n’y a qu’une seule manière juste de faire. Se sent éthiquement supérieur. Remet au lendemain de peur de faire une erreur. Utilise beaucoup les mots devrait et doit.
Les UN évolués peuvent être de fins critiques, des héros de la moralité

DEUX : L’altruiste.
Demande de l’affection et de l’approbation. Cherche à être aimé et apprécié en devenant indispensable à une autre personne. S’attache à satisfaire les besoins d’autrui. Manipulteur. A plusieurs moi, et en montre un différent à chacun de ses amis. Agressivement séducteur.
Les DEUX évolués sont capables de soigner et de soutenir avec sincérité

TROIS : Le battant
Cherche à être aimé pour ce qu’il fait et ce qu’il réalise. Compétitif. Obsédé par l’image du vainqueur et la comparaison des statuts. Maître dans l’art de paraître. Confond le moi réel et l’identité professionnelle. Peut sembler plus productif qu’il ne l’est effectivement.
Les TROIS évolués peuvent être des meneurs efficaces, de bons publicistes, des promoteurs d’affaires compétents, des capitaines d’équipes gagnantes

QUATRE : Le tragico-romantique
Attiré par ce qui est hors de portée; l’idéal n’est jamais ici et maintenant. Tragique, triste, artiste, sensible; obnubilé par l’amant absent, la perte d’un ami
Les QUATRE évolués sont créatifs dans leur mode de vie et capables d’aider les autres dans leur peine. Ils sont très attachés à la beauté et à une vie passionnée : naissance, sexualité, intensité et mort.

CINQ : L’observateur
Garde ses distances émotionnelles par rapport aux autres. Protège son intimité, ne s’implique pas. Se passer de quelque chose est un moyen de ne pas se sentir impliqué. Epuisé par l’engagement et les besoins d’autrui. Compartimente les obligations; détaché des gens, des sentiments et des choses.
Les CINQ évolués peuvent être d’excellents décideurs, des intellectuels dans leur tour d’ivoire et des moines ascétiques

SIX : Le Loyaliste
Peureux, respectueux, harcelé par le doute. Remet au lendemain – penser remplace faire – à peur d’agir car si l’on s’expose, on risque d’être attaqué. S’identifie à la cause des opprimés, refuse l’autorité, se sacrifie, se dévoue à la bonne cause. Le SIX phobique est irrésolu, a l’impression d’être persécuté et s’effondre quand il se sent coincé. Le SIX contre phobique se sent perpétuellement coincé et par conséquent va au-devant de la terreur de manière aggressive.
Les SIX évolués peuvent être d’excellents coéquipiers, de loyaux soldats et de bons amis. Ils travailleront pour une cause comme d’autres le font pour leur profit personnel

SEPT : L’épicurien
Peter Pan, le puer aeternus, l’éternel adolescent. Dilettante, amoureux d’un jour, superficiel, aventureux, avec une approche gourmande de la vie. Problèmes avec l’engagment, veut garder toutes les options possibles et être bien sur le plan émotionnel. Généralement heureux, stimule ceux qui l’entourent. Habituellement, démarre des choses mais ne les mène pas jusqu’au bout.
Les SEPT évolués sont de bons synthétiseurs, des théoriciens, des humanistes

HUIT : Le chef
Extrêmement protecteur. Se bat pour lui et pour ses amis; combatif, prend ses responsabilités, aime lutter. Doit tout contrôler. Affiche ouvertement la colère et la force; grand respect pour les opposants qui tiennent tête et luttent. Entre en contact par la sexualité et la confrontation corps à corps. Mode de vie excessif : trop, trop tard le soir, trop bruyant
Les HUIT évolués sont d’excellents meneurs, en particulier dans le rôle d’adversaire. Ils peuvent être de puissants soutiens pour les autres; ils veulent protéger leurs amis

NEUF : Le médiateur
Ambivalent de façon obsessionnelle; voit tous les points de vue; voit tous les points de vue; remplace volontiers ses propres désirs par ceux d’autrui et ses véritables objectifs par des activités futiles. Tend à s’anesthésier par la nourriture, la télévision et la boisson. Connaît les besoins des autres mieux que les siens propres; enclin à la dispersion, ne sachant s’il veut être là ou non, s’il veut faire partie de l’équipe ou non. Agréable; la colère arrive de manière indirecte.
Les NEUF évolués font des pacificateurs, des conseillers, des négociateurs excellents. Ils vont jusqu’au bout quand ils sont lancés.

La recherche en morphopsychologie




La morphopsychologie et ses différents courants




















Il y a ceux qui sont dans le courant du Dr Corman

Société Française de Morphopsychologie (SFM), fondée par le Dr Corman
http://www.morphopsychologie.org/

FedeRH, Corine Blanc
http://www.federh.com/formation/pages/oraux_morphopsychologie.php

Morpho Coiffure, Marc Dugast
http://www.morphocoiffure.com/

Ame Visage, Martine Saleron
http://www.amevisage.com/

Patrick Masoni
http://www.patrickmasoni.com/

Ecole Française de Morphopsychologie (EFM), fondée par Carleen Binet, élève du Dr Corman
http://morphopsycho.free.fr/

AMEP Conseil, fondé par Elie Arnaud, élève de Carleen Binet
http://www.amep-conseil.info/index.php?r=1&p=43

Gilbert Prieur
http://www.nemopsy.fr/


Elève SFM
http://www.visame.fr/

Et il y a ceux qui font leur propre chemin

Le GERM, fondé par Jean Marie Lepelletier, élève du Dr Corman
http://www.morpho-psychologie.fr/accueil.htm

L'ESM, fondé par Christophe Drouet, élève de Jean Marie Lepelletier
http://morphopsychologie.blogspot.com/

L'IMPA, fondé par Brigitte Guthman
http://www.brigitteguthmann.com/

Face et Profil, Dominique Lanzillota, élève de Brigitte Guthman
http://www.faceetprofil.net/

Merkabah, Jean Spinetta
http://www.merkabah.net/french/index.htm

Patrice Ras Conseil
http://www.patricerasconseil.fr/morphopsychologie.htm
http://www.aufeminin.com/mag/psycho/d4324/c106132.html

Catherine Guillerme
http://www.choisirmacarriere.ca/methode.htm

Dr Olivier Relier
http://morpho-psychologie.com/accueil.php


BLOG :
http://morphopsychologie.unblog.fr/
http://www.over-blog.com/com-1099708766/Morphopsychologie.html

Réseaux Sociaux

http://www.viadeo.com/hu03/0021bv2t6u77lm70/morphopsychologie-a-l-usage-de-tous

Les Logiciels
http://www.morphologisme.fr/



Quelques Vidéos :

Janine Marechalle
http://www.dailymotion.com/video/x3xlb8_morphopsychologie-le-grand-scandale_events

Patrice Ras
http://www.kewego.fr/video/iLyROoaft-q7.html

http://www.omegatv.tv/video/29819434001/psychologie/profilspsy/morphopsychologie--Chloe-analysee

Catherine Guillerme
http://www.choisirmacarriere.ca/methode.htm

La hiérachie céleste selon Denys l’Aréopagite

1ère Hiérarchie = Séraphins, Chérubins, Trônes
2ème Hiérarchie = Dominations, Vertus ou Pouvoirs, Puissances
3ème Hiérarchie = Principautés, Archanges, Anges











Les séraphins ou Esprits de l’Amour universel
- hébreu : saraph/seraphim
- signifie « brûlants », « incendiaires », « brûleurs de péchés »
- couleur rouge, pierre sardoine
- 3 paires d’ailes : une pour la face, une pour voler, une pour les pieds
- Vue par Saint François d’Assises (XIII ème)

Les chérubins ou Esprit de l’Harmonie et de la sagesse
- hébreu : keroubim / Kâribou
- signifie génies ailés aux corps de fauves et visage humains
- couleur bleu et or
- Dirigent les mondes matériels, les feux du ciel, les soleils, la lumière et les éclairs. Ils donnent à l’homme la lumière de la pensée, la force de la sagesse, les très hautes idées et images par lesquelles il peut visualiser les choses divines. Pour certains, ils sont les maîtres du zodiaque.

Les trônes ou Roues ou Esprits de justice
- Grec : thronos
- Signifie « siège »
- Mission de porter le Divin
- Ils donnent à l’homme le sens de l’union et la force de s’assembler et de se recueillir. Pour certains ils sont les anges de la mémoire de l’humanité et aussi du karma.

Les dominations
- Latin : dominus
- Signifie « maître supérieur », « chef »
- Anges administrant l’univers
- N’exécutent pas les tâches mais les dirigent,
- Eclairés par les Trônes
- Dons de prophéties, nous apprennent la joie intérieure et la confiance en soi
- Développe notre optimisme, notre bonté et dispensent des bienfaits

Les vertus ou pouvoirs
- Latin : virtus
- Signifie : « force », « énergie », « courage »
- Président au maintien des lois régissant la création matérielle

Les puissances
- Latin : potestates et de potens
- Signifie : « fort », « puissant »
- Ont pour mission de combattre les démons afin qu’ils ne tentent pas les hommes au-delà de leurs forces.
- Ils portent la conscience de l’humanité et sont les gardiens de l’histoire collective
- Ils permettent aux hommes de découvrir leur véritable identité

Les Principautés
- Latin : princeps
- Signifie : « prince », « souverain militaire »
- Ils nous sensibilisent à la beauté des choses, éveillent et stimulent la puissance de l’amour, équilibrent nos centres énergétiques

Les Archanges
- Grec : arche et aggelos
- Signifie : commandement, messager
- Ils sont au nombre de 7 : Michel, Gabriel, Raphaël, Baraquiel, Jéhudiel, Uriel, Sealtiel
- Michel, Uriel, Raphaël et Gabriel reliés aux 4 points cardinaux et aux 4 éléments

Lois de l’accomplissement de soi et des souhaits

Contes et sagesse
Paul Diel s’est livré à une étude philosophique et psychologique des mythes.
Per Jakez Elias évoque les conteurs bretons.
L’enseignement des contes de fées et l’accomplissement miraculeux des souhaits et des demandes. Comment utiliser par l’écrit un enseignement fondé sur l’oralité ?
Les grands transcripteurs modernes, parmi lesquels Perrault, Andersen et les frères Grimm, ont considérablement renforcé l’aspect moralisateur des contes. Comment décrypter le message originel sous ces oripeaux bien pensants ?

Médiateurs de l’inconscient
L’apport de la psychanalyse avec Freud, qui travailla surtout sur les mythes et à propos des contes dénonçait dans « L’homme aux loups », la pédagogie de la peur, et Jung, qui voyait dans les contes un exemple in vivo de formation et de transformation des archétypes.

D’autres chercheurs, Bruno Bettelheim, Marie Louise Von Franz, Jean Pascal Debailleul, Alain Curabet, d’autres, plus souvent Jungiens ont montré, dans « psychanalyse des contes de fées » combien le conte permet l’expression d’un monde intérieur refoulé et offre des modèles de résolution provisoire ou permanente des problèmes urgents.

Transmetteurs de l’initiation
Dans les années 1910, le Finnois Antti Aarne définissait la notion de « conte type » et, plus tard, proposait avec l’anglais Stith Thompson une typologie qui devint une véritable classification internationale.
Celle-ci comprend 2 340 types répartis en 4 catégories : les contes animaux, les contes merveilleux et religieux, les contes facétieux et les contes à formule ou contes en chaîne.
Dans son ouvrage « Morphologie du conte », paru en 1928 et traduit en 1958, le folkloriste russe, Vladimir Propp, à partir des travaux de l’anthropologue Afanassiev au milieu du XIXe siècle, montre que tout conte reprend un scénario unique.
Ce scénario unique est composé d’une série de 31 fonctions opératoires, parmi lesquelles entrent toujours en jeu, au minimum, un méfait initial, une mise en quête du héros, une rencontre avec un auxiliaire magique, un combat, une victoire et un retour triomphal


















A la suite du spécialiste français de l’ésotérisme rural, Pierre Saintyves qui relia, en 1923, contes merveilleux, rites initiatiques et conception de la mort (« Les contes de Perrault et les Récits parallèles), Propp, en 1946, voit dans les contes la trace d’une religion très archaïque, fondée sur le voyage des morts et la transmigration des âmes dans l’au-delà (« les racines historiques du conte merveilleux »).

Les trois fonctions

Dans son livre « mythe et épopée », France Georges Dumézil, philosophe et professeur au Collège de France, explique qu’à la fin du troisième millénaire avant notre ère des cavaliers migrateurs venus de l’est submergèrent par vagues successives la majeur partie de l’Europe et de l’Inde (Indo Européens).

Cette civilisation occidentale : Indiens, Iraniens, Grecs, Romains, Celtes, Scythes, Germains a transmis un outil classificatoire étonnant, avec une vision du monde articulé en trois fonctions :

La souveraineté séculaire et religieuse ou fonction « spirituelle » réservé au sacerdoce, au souverain magicien, grand prêtre, roi sacré, détenteur du savoir suprême, magique et juridique
La force physique et guerrière ou fonction « martiale », violente, ennemie du désordre, revenant au guerrier, au soldat, au bras séculier
La production de richesse ou fonction « végétative », nourricière, tranquille et féconde, amie de l’ordre et dévolue aux éleveurs, agriculteurs, artisans et commerçants.

Dumézil y voit l’origine de bon nombre de nos structures, y compris mentales, car cet ordre détermine les mots dont nous usons.

Ce schéma se retrouve dans les contes traditionnels où il est transposé dans le quotidien psychologique des hommes, les trois fonctions s’organisent comme suit :

La fonction spirituelle de souveraineté et de discernement lance l’impulsion des forces sous sa responsabilité. Le roi exprime un désir.

La fonction martiale revient au héros : adhésion au désir du roi, fidélité, doute, erreur, engagement et action

La fonction nourricière est remplie par la fée : le désir s’accomplit, apportant le succès et la fécondité





















La fonction Roi : le discernement
- Evaluation : Le Roi constate et compare à ce qui doit être.
Que cherches-tu ici ? Comment est né ton désir ? Pourquoi le demander maintenant ?

- Identité : Le Roi rapporte le constat à un besoin fondamental pour le bon fonctionnement du royaume.
Qu’est-ce que cela t’apporterait ?

- Permission : Le Roi rapporte ce besoin à une vision idéal, indispensable à la pérennité du royaume.

Qu’est-ce que cela apporterait aux autres ? En quoi ta quête dépasse ta propre histoire ?

- Direction : Le Roi, après le constat, rattaché à des valeurs supérieures, doit exprimer sa volonté en définissant un objectif cohérent à atteindre.

Imagine ta quête accomplie. Qu’as-tu appris dans le monde de la terre ?

La fonction Héros : L’adhésion
- Engagement : Le héros doit signifier son adhésion à la souveraineté.
Es-tu prêt à payer le prix ? Quel rituel quotidien peux-tu installer pour réussir ta quête ?

- Action : Le héros doit dissocier les forces qu’il engage du résultat immédiat et qu’importe le temps que durera la quête.

Quelles sont tes armes ? Sur qui peux-tu compter pour réussir ta quête ?

- Objection / Obstacle : Le héros trouve dans l’obstacle la solution.

Quelles sont tes peurs ? Quels sont les obstacles qui viennent des autres ? Quels sont les obstacles qui viennent de toi ?

- Stratégie : Le héros sait agir efficacement, modéliser et reproduire les stratégies efficaces, identifier et abandonner celles qui sont inefficaces.

Imagine ta quête accomplie. Sur qui peux-tu compter pour réussir ta quête ? Qu’as-tu réussi dont tu sois fier ?

La fonction Fée : La créativité
- Ressources : Sur la route, le héros trouve des ressources disponibles.

Quelles sont tes armes ? Sur qui peux-tu compter pour réussir ta quête ? Sur quoi peux-tu compter pour réussir ta quête ?

- Fécondité : Muni de l’intégralité de son potentiel de ressources, le héros ne peut pas connaître à l’avance de quoi il aura besoin au cours des confrontations des obstacles à surmonter. Il faudra qu’il rencontre la fécondité sous ses formes les plus étranges et inattendus.

As-tu vu des signes, des coïncidences qui se relient à ta quête ? A quelle sorte de magie dois-tu faire appel ?

- Intégration : Ayant obtenu ce qu’il désirait, le bon roi sait le reconnaître et laisse son royaume profiter de cet acquis, il intègre cette nouvelle richesse tandis que le héros est mis au repos.

Y-a-t-il un risque pour toi de réussir ta quête ?

- Innovation : Le changement lui-même est générateur de nouvelles possibilités.

Qu’as-tu appris dans le monde de l’air ? Que cherches tu ici ?