dimanche 21 octobre 2012

Et si la catastrophe de Fukushima n'avait rien changé ?


Par Jean-Yves Casgha
Dominique Leglu, physicienne, directrice de la rédaction de Sciences et Avenir,  Monique Senè, physicienne et Marie Linton, correspondante à Tokyo de Sciences et Avenir sont nos invitées pour tenter de répondre à la question : « Et si la catastrophe de Fukushima n'avait rien changé ? »
Le 11 mars 2011, au Japon, un séisme extrêmement violent, suivi d'un tsunami, provoquait une catastrophe majeure sur un site nucléaire, mettant en évidence un certain nombre de défaillances techniques et d'erreurs humaines. En l'occurrence, le plus grave fut certainement l'arrêt des systèmes de refroidissement de secours des réacteurs nucléaires ainsi que ceux des piscines de désactivation des combustibles irradiés : résultat, des fusions partielles de coeur dans trois réacteurs, puis d'importants rejets radioactifs qui ont fait classer cet accident, après un certain nombre d'atermoiements, au niveau 7 (le plus élevé) de l'échelle internationale des évènements nucléaires.
On sait qu'il faudra au moins 40 ans pour démanteler la centrale, 40 ans et des milliards de dollars.
Où en sommes-nous 18 mois plus tard? Qu'avons-nous appris sinon que nos robots de décontamination étaient en panne ? Y a-t-il réellement à 30 m du sol une piscine remplie de barres radioactives qui menace de s'effondrer au moindre soubresaut sismique ? Que se passe-t-il réellement sur place ? A-t-on diminué la consommation électrique ? Que pense la population du nucléaire ? Peut-on déjà en tirer des enseignements ?
Pour tenter de répondre à ces questions, nous recevons Dominique Leglu, physicienne, directrice de la rédaction de Sciences et Avenir, Monique Senè, physicienne et Marie Linton, correspondante à Tokyo de Sciences et Avenir.

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