lundi 12 novembre 2012

L’argent est un bon serviteur et un mauvais maître



Dans la Préface de La Dame aux Camélias (1848), Alexandre Dumas fils écrit:

« N’estime l’argent ni plus ni moins qu’il ne vaut : c’est un bon serviteur et un mauvais maître ».

J’ai trouvé cette citation intrigante. Pas vous?… Alors, que doit-on comprendre?

Lorsque l’on est entrepreneur (ou investisseur), l’argent n’est rien d’autre qu’un instrument. Bien utilisé, il permet de faire, de réaliser, de matérialiser dans la réalité concrète les rêves que chacun porte en lui. Dans notre système capitaliste, il est incontestablement l’un des outils les plus puissants qu’il nous ait été donné pour contribuer et changer le monde. Mais plus les outils sont puissants, plus ils demandent des maîtres puissants, qui sachent les manipuler, les contrôler, et résister à l’attrait de l’abus de pouvoir.

Lorsque notre ambition dans la vie est d’en avoir toujours davantage, nous passons alors inexorablement à côté d’autres objectifs bien plus intéressants que la satisfaction matérielle telle que la réalisation de soi, la satisfaction, le bonheur, le plaisir d’appartenir et de contribuer. Le souci de l’argent est à ce titre une forme particulièrement remarquable de souci de l’avoir et de souci de l’apparence, ce qui s’oppose au souci de soi ou au souci d’être utile aux autres.

C’est le danger que courent certains personnes déjà très riches et dont l’unique but dans la vie semble est de s’enrichir encore davantage.


Gordon Gekko, Wall Street (1987)

L’argent permet à celui qui sait l’employer de contribuer à son bonheur, mais rend malheureux celui qui devient avare ou cupide. Il peut donc être positionné comme serviteur (au service de notre vie, de nos envies, de nos projets …) ou comme maître : c’est nous alors qui le servons.

Une fois que vous comprenez cette loi de base, vous comprendrez que le seul moment où vous devez penser à l’argent est quand vous décidez combien vous avez besoin pour mener à bien votre projet. Après cela votre focus, intellectuel, émotionnel et physique doit être totalement orienté vers comment servir les autres. Réfléchissez à comment vous pouvez faire ce que vous faîtes avec plus d’efficacité. Réfléchissez à comment vous pouvez vous améliorer sur la qualité et la quantité des services que vous rendez.

Rappelez vous de ceci, les personnes pauvres ont une conscience de la pauvreté. Les personnes riches ont une conscience de la prospérité. Une conscience de la pauvreté aura pour incidence de vous faire penser et d’expérimentez le manque d’argent. Une conscience de la prospérité vous apportera une grande richesse.


La Force et la Prospérité sous le règne de la Loi - Gustave Crauk (1878)

Alors… maître ou esclave? probablement un peu les deux!

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