dimanche 18 novembre 2012

Un lieu où Dieu puisse se reposer

Dans le royaume, il n’y a pas de grands hommes de Dieu, simplement des hommes humbles que Celui-ci choisit d’utiliser d’une manière formidable. Comme savons-nous quand nous faisons preuve d’humilité ? Quand Dieu parle et que nous tremblons. Dieu cherche un homme qui tremble à Ses paroles. Un tel homme se rendra compte que l’Esprit de Dieu repose sur lui et il deviendra ainsi un lieu de repos pour le Tout-Puissant.

ENTRER DANS LE REPOS DU SABBAT DE DIEU
«Ainsi parle l’Éternel : Le ciel est mon trône, et la terre mon marchepied. Quelle maison pourriez-vous me bâtir, et quel lieu me donneriez-vous pour demeure?» (És. 66. 1).
Dieu n’attend rien de nous si ce n’est nous-mêmes. Nos magnifiques églises et notre professionnalisme ne lui sont d’aucune utilité. Il ne veut pas ce que nous avons. Il désire ce que nous sommes. Il cherche à créer dans nos cœurs un sanctuaire qui lui soit destiné, un lieu où il puisse se reposer.
Dans les Écritures, ce repos s’appelle «un repos de sabbat» (Héb. 4. 9). Il ne découle pourtant pas de notre respect du sabbat, car les Israélites respectèrent le sabbat et n’entrèrent jamais dans le repos de Dieu.
Le livre des Hébreux est explicite : Josué n’offrit pas le repos aux Israélites (Héb. 4. 7, 8). Et après avoir observé le sabbat pendant si longtemps, l’Écriture continue en disant, «Il y a donc un repos de sabbat réservé au peuple de Dieu.» (Héb. 4. 9).
Désormais une question se pose, «Qu’est-ce que ce repos de sabbat?». Examinons le livre de la Genèse dans notre quête d’une réponse. «Dieu bénit le septième jour, et il le sanctifia, parce qu’en ce jour il se reposa de toute son œuvre qu’il avait créée en la faisant.» (Gen. 2. 3). Avant que Dieu ne se repose le jour du sabbat, il n’y avait rien de spécial ou de sacré à propos du septième jour. Si le Seigneur s’était reposé le troisième jour, ce jour aurait été sacré. Le repos n’est pas dans le sabbat, mais en Dieu. Le repos est une qualité prédominante de Sa complétude.
Apocalyse 4. 6 décrit le trône de Dieu comme se trouvant devant, «une mer de verre, semblable à du cristal.» Une mer de verre est une mer sans vagues, sans clapotis, un symbole du calme imperturbable de Dieu. Saisissons ce détail. Le sabbat n’était pas une source de repos pour Dieu. C’est Dieu qui était une source de repos pour le sabbat selon qu’il est écrit, «le Dieu d’éternité, l’Éternel, qui a créé les extrémités de la terre; Il ne se fatigue point, il ne se lasse point.» (És. 40. 28). Et, de même que le sabbat devint un jour sanctifié, symbole du repos de Dieu, nous nous sanctifions quand nous rejetons le péché et que Sa plénitude s’installe et demeure sur nous.
Dans cet article, nous n’associons pas le repos de Dieu avec le sentiment d’être remis en forme ou ressourcé, ce dont nous avons besoin de toute évidence et que nous identifions au repos humain. Le repos que nous recherchons n’est pas un renouvellement de notre énergie; c’est un échange d’énergie, la vie de Dieu contre la nôtre, au travers de laquelle le vase de notre humanité se remplit de la divine présence et de la plénitude même de Christ.

ENVELOPPÉ ET IMPRÉGNÉ DE DIEU
Le mot hébreu pour repos est nuach, qui veut dire entre autres choses, «se reposer, rester calme.» Ce mot signifie aussi «un enveloppement complet et une imprégnation», comme c’était le cas de l’esprit d’Élie reposant sur Élisée, ou quand la sagesse repose dans le cœur de celui qui comprend.» Dieu ne cherche pas un lieu dans lequel Il puisse simplement se reposer de Ses œuvres parmi les hommes. Il cherche une relation dans laquelle Il puisse envelopper et imprégner chaque dimension de notre vie, un tabernacle où Il puisse demeurer calmement en nous.
Quand le repos de Dieu demeure sur nous, nous vivons en union avec Jésus comme Il vivait en union avec le Père (Jn 10. 14, 15).
La pensée de Christ était complètement enveloppée et pénétrée par la présence de Dieu. Il ne faisait que les choses qu’Il voyait faire le Père. Il déclara, «… et le Père qui demeure en moi, c’est lui qui fait les œuvres.» (Jn 14. 10). Le repos consiste à laisser Christ œuvrer en nous. Il nous promet, «Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai.» (Jn 14. 14). Ne sommes-nous pas insensés de penser que nous pouvons faire des miracles, aimer nos ennemis ou faire aucune des œuvres de Dieu sans que Christ fasse Ses œuvres au travers de nous?
C’est pourquoi Jésus a dit, «Venez à Moi et je vous donnerai du repos.» (Matt. 11. 28). Dans une barque ballottée par les flots d’une tempête sur la mer de Galilée, les disciples terrifiés vinrent à Jésus. Leurs cris étaient l’expression d’hommes sur le point de mourir. Jésus apaisa la tempête et immédiatement le vent et la mer devinrent «parfaitement calmes», comme Il l’était lui-même (Matt. 8. 26). Quel programme, quel diplôme professionnel peuvent se comparer à la vie et à la puissance que nous recevons au travers de Lui?
Nos efforts, quelle que soit la manière dont nous nous dépensons, ne peuvent produire le repos ou la vie de Dieu. Nous devons venir à Lui.
De nombreux responsables s’épuisent en cherchant à servir Dieu. S’ils passaient la moitié de leur temps avec Lui, dans la prière et dans l’attente, ils se rendraient compte que Son accompagnement surnaturel s’ajouterait puissamment à leurs efforts. Ils deviendraient des passagers dans le véhicule de Sa volonté, un véhicule qu’Il conduit et dirige Lui-même.
CESSEZ DE LUTTER, SACHEZ ET OBÉISSEZ
Entrer dans le repos de Dieu implique que nous demeurions complètement abandonnés à Sa volonté, dans la confiance parfaite de Sa puissance. Nous apprenons à nous reposer de nos œuvres, comme Il s’est reposé des siennes (Héb. 4. 10). Nous reposer de nos œuvres ne signifie pas que nous cessons de travailler. Cela veut dire que nous arrêtons d’œuvrer laborieusement dans la chair et dans le péché. Cela signifie que nous sommes entrés dans les œuvres éternelles que Dieu produit au travers de nous.
L’agitation causée par l’incrédulité s’apaise au travers de la foi. Les tensions enracinées dans le non pardon sont éradiquées par l’amour. Nos pensées anxieuses sont annihilées par la confiance. Nos multiples questions trouvent une réponse dans Sa sagesse. Telle est la pensée qui est entrée dans le repos de Dieu.
L’Église doit posséder la connaissance des voies de Dieu, car c’est ainsi que nous entrons dans Son repos (Héb. 3. 8-12). Nous acquérons une telle connaissance au travers de l’obéissance à la Parole de Dieu dans les temps difficiles.
Si nous obéissons à Dieu dans les épreuves de la vie, nous apprenons comment gérer les situations comme Dieu le ferait Lui-même. En conséquence, c’est de la plus haute importance d’écouter ce qu’Il nous dit quand Il nous parle, et plus particulièrement quand la vie semble être un désert de difficultés et d’épreuves.
C’est pourquoi, selon ce que dit le Saint Esprit : «Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, N’endurcissez pas vos coeurs, comme lors de la révolte, le jour de la tentation dans le désert… Aussi je fus irrité contre cette génération, et je dis : Ils ont toujours un cœur qui s’égare. Ils n’ont pas connu mes voies. Je jurai donc dans ma colère : Ils n’entreront pas dans mon repos!» (Héb. 3. 7-8, 10-11). Comprenons que connaître les voies de Dieu amène à Son repos.
Nous devons comprendre qu’un cœur endurci ne connaît pas de repos. Il n’y a pas de repos quand nous nous rebellons contre Dieu. Notre repos vient de ce que nous sommes honnêtes à propos de nos besoins et permettons à Christ de nous changer.C’est pourquoi Jésus a dit : «Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions car je suis doux et humble de coeur; et vous trouverez du repos pour vos âmes.» Cessez de lutter contre Dieu et apprenez de Lui. Laissez Sa parole anéantir les tourments de la nature pécheresse. Faites-Lui confiance car Sa parole finit par détruire les barrières érigées dans votre cœur. En Son temps, Il n’utilise plus l’adversité pour atteindre votre cœur car vous êtes heureux de votre vulnérabilité à son égard. Continuez de vous abandonner jusqu’à ce que ses moindres murmures fassent naître un doux tremblement en votre âme.
Un homme parfaitement abandonné à l’Esprit de Dieu est bien plus précieux que les hommes de cent nations. Cet homme est un tabernacle, quelqu’un que Dieu regarde et en qui Il prend un grand plaisir.
Il a dit, «Le ciel est mon trône, et la terre mon marchepied. Quelle maison pourriez-vous me bâtir, et quel lieu me donneriez-vous pour demeure? Toutes ces choses, ma main les a faites, et toutes ont reçu l’existence, dit l’Éternel. Voici sur qui je porterai mes regards : Sur celui qui souffre et qui a l’esprit abattu, sur celui qui craint ma parole.» (És. 66. 1, 2).
Un homme avec cette qualité de cœur capture l’attention et la promesse de Dieu. «Voici sur qui je porterai mes regards : Sur celui qui souffre et qui a l’esprit abattu, sur celui qui craint ma parole.» (v. 2)Dieu cherche un homme qui tremble à Sa parole. Car en lui, la sainte puissance de l’Éternel peut sans problème demeurer dans une paix parfaite. Il connaît les voies du Seigneur et se plaît à obéir. Il a choisi de Lui donner ce que Celui-ci lui demandait : rien de moins que tout ce qu’il est. En retour, cet homme devient un lieu, un lieu saint, où Dieu Lui-même peut se reposer.
Francis Frangipane
Ministries of Francis Frangipane
 
Email: francis1@frangipane.org
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