vendredi 30 mars 2012

Eva Joly, la candidate mains propres ?


Eva Joly, la candidate mains propres ? by LCP

Etat de choc



Bernard Stiegler, né le 1er avril 1952, est un philosophe français qui axe sa réflexion sur les enjeux des mutations actuelles — sociales, politiques, économiques, psychologiques — portées par le développement technologique et notamment les technologies numériques[1].

Depuis avril 2006, il dirige l'Institut de recherche et d'innovation (IRI) au sein du Centre Georges-Pompidou, institut créé à son initiative.

Il est l'initiateur du groupe de réflexion philosophique Ars Industrialis (« Association internationale pour une politique industrielle des technologies de l'esprit »), dont il est le président.

Bernard Stiegler commence, en 1969, des études (qu'il n'achèvera pas) d'assistant réalisateur au Conservatoire libre du cinéma français et poursuit, en 1973, par un stage d'analyste programmeur à l'IRIA (aujourd'hui dénommé INRIA).

Entre 1978 et 1983, il passe cinq années en prison à la prison Saint-Michel de Toulouse, puis au centre de détention de Muret, pour des attaques à main armée[2]. Pendant son séjour carcéral, il suit par correspondance des études de philosophie à l'université Toulouse II-Le Mirail.

En 1983, il est consultant au cabinet TEN, spécialisé dans les questions de développement technologique et urbain.

En 1984, il est élu pour six ans directeur de programme de recherche au Collège international de philosophie puis, en 1985, chargé par le ministère de la Recherche d'une étude sur les enjeux des technologies d'information et de communication.

En 1987, il conçoit l'exposition « Mémoires du futur » et en assure le commissariat au Centre Georges Pompidou.

Enseignant chercheur à l'Université de technologie de Compiègne en 1988, il est chargé de séminaire à l'école d'architecture de Marseille-Luminy, sur les instruments de CAO et sur l'image numérique.

En 1989, il est chargé de constituer et présider un groupe de recherche auprès de la Bibliothèque nationale de France pour la conception de postes de lecture assistée par ordinateur. Ce travail donnera lieu à de nombreuses publications, et à la réalisation d'un prototype industriel par la société AIS Berger-Levrault. Un changement de gouvernement et un changement de direction à la BNF, en 1993, interrompront le projet.

En 1990, il est chargé d'écrire le scénario de l'exposition du pavillon français à l'Exposition universelle de Séville.

Sous la direction de Jacques Derrida, Bernard Stiegler soutient sa thèse à l'École des hautes études en sciences sociales en 1993 et obtient un doctorat de philosophie[3].

Professeur associé, et directeur de l'unité de recherche qu'il a fondée en 1993, « Connaissances, organisations et systèmes techniques » à l'Université de technologie de Compiègne (UTC), Bernard Stiegler a été directeur général adjoint de l'Institut national de l'audiovisuel (INA), puis directeur de l'Institut de recherche et coordination acoustique/musique (Ircam) jusqu'à la fin 2005[4].

Il a lancé le projet LECAO (« lecture et écriture critiques assistées par ordinateur ») avec le soutien du ministère de la Recherche ; créé et lancé le séminaire de sciences et technologies cognitives de Compiègne, qui se poursuit depuis chaque année au cours de la dernière semaine de janvier, et qui aura reçu plus de mille doctorants et chercheurs français et étrangers ; lancé le programme OPEN (« outil personnalisable d'édition numérique », logiciel réalisé sur la base du logiciel 4D).

Selon Bernard Stiegler, la philosophie grecque se constitue en perdant la question de la technique. C'est en reléguant ce qu'elle surnomme la technique à un simple dehors que la philosophie crée ce dedans, cette enceinte de savoir plein à laquelle elle s'identifie. La philosophie s'articule en se démarquant de ce qu'elle surnomme la technè, dont s'inspirent les sophistes. Ce dehors est supposé ne contribuer en rien au savoir plein du dedans, et n'a par conséquent de statut que comme auxiliaire. Le philosophe peut bien se servir de la technique (de l'écriture, par exemple), mais la technique n'est pas supposée participer à la constitution de la vérité philosophique. La technique n'a rien d'original ou d'originaire, elle est toujours dérivée, et elle est donc la supposition même de l'origine (la vie et le savoir pleins).

Toute « pensée » de la technique excède nécessairement les limites de la philosophie. Une approche « pensante » de la technique ne peut que toucher aux bords de la pensée, ne peut que mettre en péril les schémas philosophiques.

Selon Stiegler, la technique doit être appréhendée comme une constituante anthropologique. La technicité participe originairement à la constitution de l'homme (l’hominisation). C'est pourquoi l'homme n'a d'essence que par accident : « L'homme est cet accident d'automobilité que provoque une panne d'essence ». L'homme est ce vivant qui n'a de qualités que dans un ajout originaire d'artificialité. Son essence est faite d'artéfacts. Sa nature est originairement secondaire. Si l'essence de l'homme (sa destination, ses fins) est artéfactuelle, elle est toujours sujet de débat, de controverse, de polémique et même de guerre : les hommes ne peuvent que se disputer sur leurs qualités. La technicité de l'homme contient toujours le risque du combat, amical ou belliqueux. Ce risque est sans fin.

C'est ainsi que la constitution technique (ou factice) de l'homme fait la nature politique de l'homme : la technicité, c'est la question de l'essence de l'homme (fins, destination, origine : des questions philosophiques, donc), ainsi que la question politique (comment vivre ensemble ?).

Pour Bernard Stiegler, la question politique fondamentale est celle-ci : comment sauver le « capitalisme » et la productivité de la consommation contre tous les phénomènes destructeurs qui les menacent et conduisent à ce que le philosophe appelle la « guerre ». La mondialisation et le phénomène d'uniformisation des comportements et des modes de vie s'attaquent ainsi à la singularité des individus et des cultures. C'est par le biais de la technique numérique, de l'américanisation du monde, des monopoles et du contrôle de la distribution, que le capitalisme s'autodétruit en niant le concept de singularité, et la vocation combative des cultures.


Le nombre de personnes pauvres augmente en France

De plus en plus de personnes sont en grande difficulté financière en France. L'observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale vient de remettre son rapport annuel au gouvernement. Le constat est alarmant : 13,5% de la population vivent en dessous du seuil de pauvreté avec un revenu inférieur à 950 euros par mois.

Il y a de plus en plus de pauvres et de précaires, en France, depuis le milieu des années 2000. "L'observation des tendances de la pauvreté et de l'exclusion sociale depuis une dizaine d'années pointe d'abord des évolutions préoccupantes", souligne l'Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale (Onpes) dans son rapport 2011-2012, qui a compilé et commenté une vingtaine d'indicateurs.

En 2009, le taux de pauvreté retrouvait son niveau de 2000, à 13,5% de la population, après un "point bas à 12,6%" en 2004. Ainsi, 8,2 millions de personnes vivaient avec moins de 60% du niveau de vie médian (954 euros). Près de deux millions de personnes vivaient avec moins de 640 euros mensuels (40% du niveau de vie médian), soit 3,3% de la population, un taux "en nette progression" (2,7% en 2000).

Si l'on prend en compte les indicateurs de la Commission européenne, ce sont 11,2 millions de Français qui étaient en 2009 touchés soit par la pauvreté monétaire, soit par des "privations matérielles sévères", soit par une "très faible intensité de travail".


Eva Joly : l'introspection

Dans une interview à Libé, mercredi, la candidate Europe-Ecologie les Verts analyse sa campagne.









Eva Joly confie que la Justice est "peut-être le seul ministère qu'elle ne peut refuser" en cas de victoire de la gauche le 6 mai, dans un entretien à Libération mercredi. Devenir ministre, "je dirais que cela dépend du projet. Personnellement, ce n'est pas ma tasse de thé", assure l'ancienne juge d'instruction. Alors qu'on lui cite le ministère de la Justice, l'ancienne juge qui a instruit notamment l'affaire Elf répond pourtant : "c'est peut-être le seul ministère que je ne peux refuser !"

Alors que sa campagne patine sérieusement - Eva Joly est créditée de 2% des intentions de vote - la candidate Europe-Ecologie les Verts parle sans détour de ses handicaps, "lourds" selon elle. "Je suis une femme, je suis d'origine étrangère. Surtout, je ne suis pas issue de l'élite française. Je suis de la société civile, profondément", avance-t-elle pour expliquer ses mauvais sondages.

"La société française, avec ses écoles qui sont des distilleries d’élites, est dirigée par quelques milliers de personnes. Et lorsque vous prétendez rentrer dans ce cercle, on ne vous fait pas la place. Je suis sans doute différente, et sans doute très nulle aussi… Mais je pense aussi qu’il y a un refus de la personne qui ne vient pas du moule, et je paye le prix fort pour ça", conclut Eva Joly.


Eva Joly le 19 mars 2012 à Libération.
Eva Joly le 19 mars 2012 à Libération. (Photos Denis Rouvre pour Libération)

Après Jean-Luc Mélenchon, Eva Joly a débattu avec la rédaction du programme d’Europe Ecologie-les Verts pour la présidentielle, mais aussi de sa difficile campagne.

Par LIBERATION

Après Jean-Luc Mélenchon, au nom du Front de gauche, Eva Joly, candidate Europe Ecologie-les Verts à l’Elysée, était l’invitée de Libération. Elle revient sur l’actualité politique de ces derniers jours.

Comment réagissez-vous à l’ordonnance du juge Gentil qui soupçonne Patrice de Maistre (lire page 15), l’ex-gestionnaire de fortune des Bettencourt, d’avoir effectué deux remises de fonds à la campagne de 2007 de Nicolas Sarkozy ?

Le juge Gentil fait son travail. Que le cabinet noir autour de Nicolas Sarkozy avec à sa tête M. Patrick Buisson - qui avec sa société de sondages a été dans ce quinquennat donneur d’ordres et producteur d’enquêtes d’opinion - ne soit pas content, je le conçois. Mais le financement de la vie politique est une vraie question. M. Sarkozy et son entourage ne pourront pas éviter que la transparence soit faite sur les affaires Bettencourt, Karachi et Takieddine.

Nicolas Sarkozy doit-il s’expliquer ?

Il est candidat, il veut que les citoyens lui fassent confiance pendant cinq ans, nous sommes en droit de connaître sa version des faits. Il bénéficie d’une immunité totale en tant que président de la République, il n’y a que lui qui peut y renoncer et demander à être entendu par le juge Gentil. Mais vous noterez que le procureur, lorsqu’il a communiqué pour dire pourquoi M. de Maistre était détenu, a caché que c’était pour financement illégal de campagne.

Qu’est-ce que les tueries de Toulouse et Montauban ont changé dans la campagne ?

Ce drame a réintroduit la gravité dans ce qui devenait une compétition indexée sur la médiocrité et la prime aux grandes gueules. Celles ou ceux qui instrumentaliseraient Toulouse en seraient pour leurs frais car les Françaises et les Français sont exaspérés par les postures politiciennes qui jouent avec la vie des gens. Les crimes racistes et antisémites commis par un affidé du groupe fasciste Al-Qaeda n’ont ni justification ni fondement. Devant l’assassinat d’enfants juifs dans une cour d’école, il n’y avait rien à faire d’autre que de suspendre sa campagne, et se recueillir dans le rassemblement de la nation. Ce que j’ai fait jusqu’au moment où Mohamed Merah est mort.

Ne regrettez-vous pas d’avoir accusé Claude Guéant d’avoir joué un rôle dans cette affaire ?

J’ai affirmé haut et fort que Claude Guéant avait pris une part beaucoup trop importante dans l’interpellation de Mohamed Merah. Là-dessus, j’ai complètement raison. A Toulouse, il ne s’agissait pas d’une opération de prise d’otage où le préfet a compétence. Mais de l’arrestation d’un criminel dans le cadre d’une enquête judiciaire. Et, en application, du principe de la séparation des pouvoirs et du code de procédure pénale, ces opérations auraient dû être dirigées par un magistrat : celui du parquet en cas d’enquête préliminaire, un juge d’instruction si l’enquête était ouverte. Là, c’était le procureur de Paris et non pas le ministre de l’Intérieur qui devait diriger l’opération. Je réitère.

Ces événements ont remis le thème de la sécurité dans la campagne. Cela peut-il inverser une partie de la donne ?

Cela peut être exploité. C’est cette idée mythique d’un monde sans criminalité, sans accidents, qui sous-tend toutes les nouvelles lois, de plus en plus répressives. C’est l’idée que si les lois et les juges étaient assez répressifs nous aurions un monde sans accidents et sans crimes. C’est notre rôle de le dénoncer. Cela n’existe pas, cela ne peut pas exister. Peu importe le nombre de caméras de surveillance que l’on installe, le nombre de tribunaux ou de juges, la nature humaine est là. Aucune loi n’a jamais empêché les meurtres. Aux Etats-Unis, où la peine de mort existe même pour les enfants, il y a beaucoup de meurtres.

La droite continue de faire le lien entre immigration et insécurité…

Nous ne sommes pas rationnels face au problème de l’immigration. Il existe de nombreux rapports. En 2009, le Pnud a prouvé que les flux migratoires sont essentiellement Sud-Sud, et que les flux migratoires Sud-Nord sont positifs pour tout le monde : positifs pour les migrants, car cela permet une meilleure vie ; positifs pour les pays d’origine, car il y a les retours, l’envoi des fonds qui permettent le développement ; positifs pour les pays recevant les migrants, qui sont des gens formés, qui travaillent, qui rapportent. Pour la France, quand on prend en considération tous les éléments, impôts payés et prestations versées, ce solde est positif de 12 milliards. Mais cela, ça n’est pas audible, car ça n’est pas la réalité qui compte. Ce qui compte, ce ne sont pas les rapports, c’est l’imaginaire collectif dans lequel - et nous sommes tous responsables - on a laissé s’installer le discours qui affirme que les responsables de notre mal-être, du déficit budgétaire et du mal-vivre sont les immigrés, pas simplement les irréguliers, mais tous ceux qui sont différents des Français. Et cela, c’est le sous-texte du discours de Nicolas Sarkozy, qu’il a radicalisé pour suivre Marine Le Pen.

Marine Le Pen fait-elle monter le niveau de violence dans le corps social ?

Elle excite la haine raciale dans notre pays. Je pense qu’elle a une obsession qui ne l’a jamais quittée, ni elle ni son parti, c’est celle d’être antimusulmans. Elle prend des nouvelles formes mais, fondamentalement, c’est la même.

Diriez-vous la même chose de Nicolas Sarkozy quand il parle de la viande halal, quand il dit qu’il y a trop d’étrangers en France ?

Je pense qu’il ne résiste pas. Pour chasser les électeurs d’extrême droite, il a les mêmes arguments que Marine Le Pen ; c’est ce qui est dramatique. Je pense aussi que, lorsqu’on parle des problèmes de l’immigration, lorsqu’on dit que nous allons réduire l’immigration légale, par exemple, on stigmatise en réalité les millions de Français issus de l’immigration. On crée l’idée que s’il n’y avait pas les immigrés et leurs enfants, nous retrouverions un âge d’or de la France. C’est très mauvais parce que nous savons où cela nous mène. C’est très explosif : 19,8 % de notre population est immigrée ou d’origine immigrée.

Vous sentez-vous visée quand il dit qu’il y a trop d’étrangers ?

C’est une des surprises de cette campagne ; pendant cinquante ans, cela n’a pas été gênant, pour moi, d’être d’origine norvégienne. Tout d’un coup, cela le devient. Je mesure, là aussi, une forme de régression dans notre société, dont je suis pourtant si fière, qui est ouverte, qui est une grande machine à intégrer. On voit bien les limites. Notre rôle est de rendre évident ce qui est caché, dans le sous-texte. Ce sous-texte est très raciste et il donne des catastrophes, comme la tuerie d’Utoya en Norvège.

Cécile Duflot a dit à propos du discours de Jean-Luc Mélenchon : «La Bastille, la Commune, il y a un côté nostalgique sympa.» Utiliseriez-vous ces mots-là ?

Oui. Je pense qu’il ne suffit pas de réunir les militants, les sympathisants, avec de belles paroles lorsque ces belles paroles restent franco-françaises et ne se tournent pas vers l’avenir, ne portent pas sur ce qui fait notre crise aujourd’hui, c’est-à-dire l’environnement, le fait que nous vivons dans un monde cynique, que nous devons modifier nos habitudes, que nous devons lutter contre le changement climatique, pour la biodiversité et une justice Nord-Sud. La manifestation de Jean-Luc Mélenchon est une mobilisation de force de gauche où on est bien au chaud entre soi.

Ne pensez-vous pas qu’il a siphonné une partie de votre électorat avec sa «planification écologique», c’est-à-dire une écologie plus dirigiste que participative ?

Je n’entends pas Mélenchon parler d’écologie. Il est productiviste, il veut la croissance. Pour moi, c’est incompatible avec notre vision du monde. Il faut absolument sortir du modèle productiviste. C’est d’ailleurs pourquoi il est important que je sois là. En prônant la reconversion écologique, nous voulons préserver le bien commun de l’humanité. Lorsque j’ai entendu François Hollande, un matin, entrouvrir la porte pour la possibilité d’exploiter les gaz de schiste, je me suis dit que, vraiment, j’avais toute ma place dans cette campagne. Nous savons qu’explorer les gaz de schiste met l’eau en péril. Ce que je veux, c’est prendre ce virage, aujourd’hui, avec notre eau et des nappes phréatiques encore intègres. Si nous attendons encore vingt ans, nous serons confrontés au problème majeur de l’eau.

Votre sévérité à l’égard de Mélenchon le disqualifie-t-il pour participer à une coalition de gauche en cas de victoire ?

Pas du tout. Je pense qu’aujourd’hui la crise est telle en France qu’il faut rassembler toutes les forces de gauche au deuxième tour et que toutes les forces de gauche doivent se réunir autour d’un projet de société, qui ne peut pas simplement être «dehors Nicolas Sarkozy». C’est autour de ce projet que l’on doit se mettre d’accord. Et j’espère bien qu’il inclue l’efficacité énergétique et le développement des énergies renouvelables. Tous ceux qui partageront ce projet pourront participer au même gouvernement.

Quand Ségolène Royal dit qu’au vu de vos résultats à la présidentielle, il faudra peut-être revoir le pacte qui lie EE-LV au PS, comment réagissez-vous ?

En disant que l’influence que le PS a reconnue aux écologistes correspond à la position des écologistes dans l’opinion. L’élection présidentielle n’est pas représentative de l’importance des écologistes, pour des raisons que tout le monde connaît : la bipolarisation et l’exacerbation de l’espace restant aux écologistes, par crainte d’un 21 avril. Par culture, je crois vraiment à la parole donnée.

Comment se fait-il que le parti qui vous soutient ait signé un accord avec un partenaire, le PS, qui veut de la croissance ?

Les socialistes n’ont pas abandonné le productivisme. Ils sont pour de grandes infrastructures, pour la création de nouveaux aéroports, de lignes de trains à grande vitesse. C’est là que le rapport de forces est important. C’est là qu’il est important que je fasse un résultat honorable.

Le vote écologiste n’est-il pas culpabilisant dans la mesure où l’électeur se pense responsable de ce qui se passe ?

Je pense que c’est la société du bling-bling - où tout ce qui compte est le paraître, l’individualisme, la réussite personnelle - qui est responsable de cela. Pour nous, la façon de montrer une écologie vitale, joyeuse, épanouissante, c’est d’aller sur le terrain, là où les écologistes sont au pouvoir, voir les réalisations. Allez dans la commune d’Arcueil, dirigée par Daniel Breuiller. Depuis très longtemps, il y a une maîtrise du foncier. Le prix ne flambe pas. Si vous y habitez, vous pouvez encore acheter à 5 000 euros le mètre carré. Il y a une mixité sociale. Il y a une rénovation urbaine réussie. Il n’a pas imposé aux habitants de casser leur tour et de construire à côté. Il les a associés.

Il y a eu, cette année, une énorme crise environnementale avec l’accident de Fukushima. Cela devait, en principe, renforcer vos thématiques. Or, on a l’impression qu’elles ne prennent pas dans l’opinion…

J’ai beaucoup parlé du nucléaire. J’ai fait un voyage à Fukushima. J’ai témoigné, et je témoigne encore, dans mes meetings, de ce que veut dire un accident nucléaire. Mais, en dépit de l’idéologie dominante pronucléaire présente dans la société française, l’opinion publique a pris au sérieux les arguments antinucléaires. Quand Henri Proglio [le PDG d’EDF, ndlr]a dit que sortir du nucléaire aurait pour conséquence un million de chômeurs, cela a fait rire. C’est quelque chose de nouveau, l’opinion commence à comprendre. Je vois aussi ma campagne comme un moment où je mets sur la table ces mythes qui datent de 1945 et qui nous empêchent d’évoluer, nous font rater le XXIe siècle. Le vrai changement, c’est maintenant, avec l’écologie.

Mais pourquoi cela ne prend-il pas ? Est-ce parce que, dans la présidentielle, l’écologie n’a pas sa place ?

Y a-t-il une place pour l’écologie politique ? Je voudrais bien vous convaincre que oui ! Qu’est-il arrivé de la magnifique négociation du Grenelle ? On a mis tout le monde autour d’une table et on a, par exemple, décidé qu’il fallait réduire de 50% les pesticides. Ensuite, lorsque le texte est passé à l’Assemblée nationale, la FNSEA a fait ajouter «si possible». Cinq ans après, de combien a-t-on fait baisser les pesticides ? Il n’y a pas de réduction des pesticides. Ensuite, pourquoi ma campagne ne démarre-t-elle pas ? C’est évidemment difficile pour moi, qui suis à l’intérieur, de répondre. Mais il y a des choses évidentes. J’ai des handicaps qui sont lourds : je suis une femme, je suis d’origine étrangère. Surtout, je ne suis pas issue de l’élite française. Je suis de la société civile, profondément. Lorsqu’on m’a proposé d’être candidate, je n’ai pas refusé, parce que je pensais que mes qualités - être européenne, parler quatre langues, connaître le monde et les institutions internationales, la justice, pas simplement en France mais un peu partout dans le monde, connaître le monde de la finance - étaient des atouts. La société française, avec ses écoles qui sont des distilleries d’élites, est dirigée par quelques milliers de personnes. Lorsque vous prétendez entrer dans ce cercle, on ne vous fait pas la place. Je veux bien l’admettre, je suis très différente, mais je pense aussi qu’il y a un refus de la personne qui ne vient pas du moule. Je paye le prix fort pour cela. Je ne pense pas que les gens ne veulent pas des idées écologistes, mais peut-être ne veulent-ils pas de la combinaison des idées écologistes avec Eva Joly.

On a une campagne très provinciale, on ne parle pas du monde. Pourtant, l’actualité est extrêmement forte au-delà de nos frontières. Comment l’expliquez-vous ?

Oui, je pense que la société est régressive. Nos présidentiables font croire que l’on peut régler le problème des Français en France, que l’élection va régler leurs problèmes. C’est vraiment méconnaître que nous sommes dépendants de ce qui va se passer en Europe ; que nous sommes complètement dépendants de l’évolution des conflits entre Israël et l’Iran, de l’évolution de la situation en Syrie. Va-t-on continuer à assister passivement à l’assassinat de la population civile ? L’armement sauvage crée des milices. Ne vaut-il pas mieux contrôler cet armement, faire en sorte que le Conseil de résistance syrien soit armé pour résister ? C’est une vraie question.

Vous êtes très opposée au nucléaire, y compris au nucléaire iranien. Seriez-vous partisane de frappes israéliennes pour empêcher l’Iran d’avoir une bombe atomique?

Je suis très opposée au nucléaire. Je suis pour le désarmement nucléaire. Nous n’en avons pas parlé, c’est un autre tabou français. On refuse le débat, un débat qui a lieu partout, même au Pakistan. Je ne pense pas qu’une attaque par Israël des installations iraniennes réglerait quoi que ce soit. Je pense que c’est très dangereux, que cela déstabiliserait cette région, ouvrirait un nouveau front, créerait beaucoup de racisme et de difficultés. Il faut renforcer encore les efforts diplomatiques. Ce n’est pas à Israël d’aller bombarder l’Iran préventivement. Il n’y a pas de solution pour Israël dans un acte de guerre.

Avez-vous vu le film Oslo 31 août ? Les Norvégiens sont-ils plus mélancoliques que nostalgiques ?

J’ai vu Oslo 31 août. On y voit la difficulté d’un ancien toxicomane à s’accrocher à la vie. Qu’est-ce qui le raccrocherait à la vie ? On voit ses pérégrinations. En réalité, il ne trouve aucune raison de vivre. Je ne pense pas que ce soit caractéristique des Norvégiens. Sortir d’une toxicomanie est terriblement difficile, parce qu’il y a une dépendance aux produits, quels qu’ils soient. C’est aussi une mise en abîme de sa propre vie. Lui n’en a pas trouvé le courage. Ce qui a manqué, c’est l’amour.

Prévoyez-vous d’écrire de nouveau un polar ?

C’est très jubilatoire d’écrire des romans policiers. On peut assassiner qui on veut ! En fait, c’est le seul genre qui décrit le monde tel qu’il est, un peu comme les romans populaires du XIXe siècle. C’est un genre qui, mine de rien, permet de donner une vision du monde à travers une intrigue facile à suivre.

Accepteriez-vous un poste de ministre après le 6 mai ?

Je dirais que cela dépend du projet. Personnellement, ce n’est pas ma tasse de thé. Moi, je mène cette campagne pour les idées…

Même pas celui de la Justice ?

C’est peut-être le seul ministère que je ne peux refuser !

Qu’avez-vous appris sur vous pendant cette campagne ?

J’ai appris que ma résistance était intacte.

Transcrit par Littera sténotype

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Nicolas Sarkozy fait de «la politique comme un crapaud» selon Duflot

Nicolas Sarkozy fait de la politique "comme un crapaud", a lancé la secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les Verts, Cécile Duflot, reprochant au président-candidat de récentes déclarations sur l'immigration après les événements de Toulouse et Montauban.

Nicolas Sarkozy fait "de la politique comme un crapaud. Ce sont les plus basses méthodes, des phrases qui auraient pu être prononcées par Jean-Marie Le Pen", a-t-elle déclaré sur France Info, commentant des propos tenus la veille par le chef de l'Etat parlant de "vagues incontrôlées" d'immigration. Cécile Duflot s'est aussi livrée à une défense vigoureuse d'Eva Joly, pourtant malmenée dans les sondages. "Je suis très heureuse et très fière de faire cette campagne auprès d'Eva Joly. Je la soutiendrai jusqu'à la dernière seconde de cette campagne et je peux vous dire que je serai à ses côtés après, quoi qu'il arrive", a-t-elle souligné. Eva Joly "fait preuve de courage, de constance et d'un recul sur elle-même qui est rarissime chez les politiques", a-t-elle poursuivi en dénonçant "le traitement" à son encontre.

Une différence de moyens

"Je ne connais pas beaucoup de responsables politiques qui ont été à ce point moqué, caricaturé comme elle l'a été", a souligné Cécile Duflot. "On fait de la politique par conviction, pas parce que ça marche dans les sondages". "La politique n'est pas réservée à ceux qui ont commencé il y a trente ans et qui ont fait ça toute leur vie. On peut avoir des parcours différenciés", a encore relevé la responsable d'EELV.

Cécile Duflot s'est insurgée aussi sur les différences considérables de moyens dont disposent les partis dans la campagne électorale. "Le meeting de Villepinte (le 11 mars, où Nicolas Sarkozy a donné une impulsion importante à sa campagne), c'est la campagne intégrale d'Eva Joly" au niveau des coûts, a-t-elle souligné. Pour elle, cette situation montre qu'il y a "quelque chose de pourri dans la démocratie française".

La secrétaire nationale d'EELV reproche au président-candidat ses récentes déclarations sur l'immigration.

Nicolas Sarkozy fait de la politique «comme un crapaud», a lancé la secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les Verts, Cécile Duflot, reprochant au président-candidat de récentes déclarations sur l'immigration après les événements de Toulouse et Montauban.

Nicolas Sarkozy fait «de la politique comme un crapaud. Ce sont les plus basses méthodes, des phrases qui auraient pu être prononcées par Jean-Marie Le Pen», a-t-elle déclaré sur France Info, commentant des propos tenus la veille par le chef de l'Etat parlant de «vagues incontrôlées» d'immigration.

Cécile Duflot s'est aussi livrée à une défense vigoureuse d'Eva Joly, pourtant malmenée dans les sondages.

«Je suis très heureuse et très fière de faire cette campagne auprès d'Eva Joly. Je la soutiendrai jusqu'à la dernière seconde de cette campagne et je peux vous dire que je serai à ses côtés après, quoi qu'il arrive», a-t-elle souligné.

Eva Joly «fait preuve de courage, de constance et d'un recul sur elle-même qui est rarissime chez les politiques», a-t-elle poursuivi en dénonçant «le traitement» à son encontre.

«Je ne connais pas beaucoup de responsables politiques qui ont été à ce point moqué, caricaturé comme elle l'a été», a souligné Cécile Duflot.

«On fait de la politique par conviction, pas parce que ça marche dans les sondages».

«La politique n'est pas réservée à ceux qui ont commencé il y a trente ans et qui ont fait ça toute leur vie. On peut avoir des parcours différenciés», a encore relevé la responsable d'EELV.

Cécile Duflot s'est insurgée aussi sur les différences considérables de moyens dont disposent les partis dans la campagne électorale.

«Le meeting de Villepinte (le 11 mars, où Nicolas Sarkozy a donné une impulsion importante à sa campagne), c'est la campagne intégrale d'Eva Joly» au niveau des coûts, a-t-elle souligné. Pour elle, cette situation montre qu'il y a «quelque chose de pourri dans la démocratie française».

(AFP)


Green Toad / kaibara via FlickrCC License by

CÉCILE DUFLOT, SECRÉTAIRE NATIONALE D'EUROPE-ÉCOLOGIE-LES-VERTS et membre de l'équipe de campagne d'Eva Joly, a commenté ce mercredi matin sur les ondes de France Info les propos de Nicolas Sarkozy qui s'interrogeait mardi 27 mars à Nantes sur le thème de l'immigration: «Comment intégrer, comment assimiler, si une vague migratoire incontrôlée vient indéfiniment réduire à néant les efforts de la République, avait-t-il déclaré.

Quand on lui demande ce qu'elle en pense, Cécile Duflot répond:

«Ce sont des propos que j'ai du mal à qualifier, c'est faire de la politique comme un crapaud, c'est les plus basses méthodes, c'est des phrases qui auraient pu être prononcées par Jean-Marie Le Pen (…) il pratique les mêmes méthodes, il est devenu dans cette partie de son discours un homme d’extrême droite.»



Cécile Duflot soutiendra Eva Joly "jusqu'à la... by FranceInfo

Espagne : grève générale contre la politique d'austérité

Cent jours après l'arrivée au pouvoir du gouvernement de droite de Mariano Rajoy, l'Espagne va mal. Les dérapages budgétaires entrainent des risques et le chômage explose. Une grève générale contre la réforme du travail et la politique d'austérité a démarré dans la nuit de ce mercredi à jeudi à Madrid. La police a dû intervenir.

A Madrid, les manifestants ne veulent pas de la politique d’austérité du gouvernement. Ils sont prêts à vivre au ralenti. Une grève générale de 24 heures a été lancée. Mais la police veille. Les plus agités sont interpellés sans ménagement.

Dans le pays, le chômage atteint des records. Plus de de 22% des actifs sont touchés. Une nouvelle réforme du travail est bien prévue mais pour les manifestants celle-ci aura pour seul effet d’aggraver le fléau.

Pour limiter le poids de sa dette, l’Espagne va présenter ce vendredi un nouveau budget 2012, marqué par de nouvelles coupes budgétaires. Les suppressions d’emplois font partie du plan d’économie : le pouvoir prévoit déjà d’en détruire 630.000 en 2012.

L’appel à la grève générale a été lancé dans une centaine de ville du pays. Son impact pourrait toutefois être limité. Un service minimum est d’ores et déjà prévu dans les transports. Et, pour de nombreux Espagnols, le souci de perdre une journée de travail risque encore de freiner le mouvement.



prometheus

Une équipe de scientifiques cherchent à dépasser leurs limites mentales et physiques et tentent d’explorer ce qu’il y a au delà du possible. Ils vont être amenés à découvrir un monde qu’ils n’auraient jamais imaginé. Un monde où leur seront apportées des réponses aux questions les plus profondes. Un monde où le mystère ultime de l’existence peut enfin être percé.


Perfect Sens

Eva Green incarne Susan, une épidémiologiste qui vient de mettre un terme à une relation décevante et malsaine. Ewan McGregor incarne Michael, le chef charismatique d'un restaurant. Tous deux se rencontrant et tombent amoureux, Susan découvrant que les hommes ne sont pas tous des salauds. Cependant, alors qu'ils vivent une magnifique histoire d'amour, une vaste pandémie menace l'humanité. Susan, de par son travail, est au cœur du problème. A Glasgow, un routier perd soudainement le sens de l'odorat et Susan apprend qu'une centaine de personnes en Europe ont été victimes de ce même symptôme. De plus en plus de personnes sont touchées, la mystérieuse maladie s'en prend d'abord à leurs émotions puis à leurs sens...


mardi 27 mars 2012

Top Ten Reasons Why Large Companies Fail To Keep Their Best Talent

Whether it’s a high-profile tech company like Yahoo!, or a more established conglomerate like GE or Home Depot, large companies have a hard time keeping their best and brightest in house. Recently, GigaOM discussed the troubles at Yahoo! with a flat stock price, vested options for some of their best people, and the apparent free flow of VC dollars luring away some of their best people to do the start-up thing again.

Yet, Yahoo!, GE, Home Depot, and other large established companies have a tremendous advantage in retaining their top talent and don’t. I’ve seen the good and the bad things that large companies do in relation to talent management. Here’s my Top Ten list of what large companies do to lose their top talent :

1. Big Company Bureaucracy. This is probably the #1 reason we hear after the fact from disenchanted employees. However, it’s usually a reason that masks the real reason. No one likes rules that make no sense. But, when top talent is complaining along these lines, it’s usually a sign that they didn’t feel as if they had a say in these rules. They were simply told to follow along and get with the program. No voice in the process and really talented people say “check please.”

2. Failing to Find a Project for the Talent that Ignites Their Passion. Big companies have many moving parts — by definition. Therefore, they usually don’t have people going around to their best and brightest asking them if they’re enjoying their current projects or if they want to work on something new that they’re really interested in which would help the company. HR people are usually too busy keeping up with other things to get into this. The bosses are also usually tapped out on time and this becomes a “nice to have” rather than “must have” conversation. However, unless you see it as a “must have,” say adios to some of your best people. Top talent isn’t driven by money and power, but by the opportunity to be a part of something huge, that will change the world, and for which they are really passionate. Big companies usually never spend the time to figure this out with those people.

3. Poor Annual Performance Reviews. You would be amazed at how many companies do not do a very effective job at annual performance reviews. Or, if they have them, they are rushed through, with a form quickly filled out and sent off to HR, and back to real work. The impression this leaves with the employee is that my boss — and, therefore, the company — isn’t really interested in my long-term future here. If you’re talented enough, why stay? This one leads into #4….

4. No Discussion around Career Development. Here’s a secret for most bosses: most employees don’t know what they’ll be doing in 5 years. In our experience, about less than 5% of people could tell you if you asked. However, everyone wants to have a discussion with you about their future. Most bosses never engage with their employees about where they want to go in their careers — even the top talent. This represents a huge opportunity for you and your organization if you do bring it up. Our best clients have separate annual discussions with their employees — apart from their annual or bi-annual performance review meetings — to discuss succession planning or career development. If your best people know that you think there’s a path for them going forward, they’ll be more likely to hang around.

5. Shifting Whims/Strategic Priorities. I applaud companies trying to build an incubator or “brickhouse” around their talent, by giving them new exciting projects to work on. The challenge for most organizations is not setting up a strategic priority, like establishing an incubator, but sticking with it a year or two from now. Top talent hates to be “jerked around.” If you commit to a project that they will be heading up, you’ve got to give them enough opportunity to deliver what they’ve promised.

6. Lack of Accountability and/or telling them how to do their Jobs. Although you can’t “jerk around” top talent, it’s a mistake to treat top talent leading a project as “untouchable.” We’re not saying that you need to get into anyone’s business or telling them what to do. However, top talent demands accountability from others and doesn’t mind being held accountable for their projects. Therefore, have regular touch points with your best people as they work through their projects. They’ll appreciate your insights/observations/suggestions — as long as they don’t spillover into preaching.

7. Top Talent likes other Top Talent. What are the rest of the people around your top talent like? Many organizations keep some people on the payroll that rationally shouldn’t be there. You’ll get a litany of rationales explaining why when you ask. “It’s too hard to find a replacement for him/her….” “Now’s not the time….” However, doing exit interviews with the best people leaving big companies you often hear how they were turned off by some of their former “team mates.” If you want to keep your best people, make sure they’re surrounded by other great people.

8. The Missing Vision Thing. This might sound obvious, but is the future of your organization exciting? What strategy are you executing? What is the vision you want this talented person to fulfill? Did they have a say/input into this vision? If the answer is no, there’s work to do — and fast.

9. Lack of Open-Mindedness. The best people want to share their ideas and have them listened to. However, a lot of companies have a vision/strategy which they are trying to execute against — and, often find opposing voices to this strategy as an annoyance and a sign that someone’s not a “team player.” If all the best people are leaving and disagreeing with the strategy, you’re left with a bunch of “yes” people saying the same things to each other. You’ve got to be able to listen to others’ points of view — always incorporating the best parts of these new suggestions.

10. Who’s the Boss? If a few people have recently quit at your company who report to the same boss, it’s likely not a coincidence. We’ll often get asked to come in and “fix” someone who’s a great sales person, engineer, or is a founder, but who is driving everyone around them “nuts.” We can try, but unfortunately, executive coaching usually only works 33% of the time in these cases. You’re better off trying to find another spot for them in the organization — or, at the very least, not overseeing your high-potential talent that you want to keep.

It’s never a one-way street. Top talent has to assume some responsibility as much as the organization. However, with the scarcity of talent — which will only increase in the next 5 years — Smart Organizations are ones who get out in front of these ten things, rather than wait for their people to come to them, asking to implement this list.

[At the time of writing, Jackson was long YHOO]

lundi 26 mars 2012

Helmut Newton au Grand palais

Du 24 mars au 17 juin 2012
Grand Palais - Paris

Helmut Newton, l'exposition - la bande annonce


Helmut Newton, l'exposition - la bande annonce par Rmn-Grand_Palais


Depuis la mort d’Helmut Newton (1920 – 2004), aucune rétrospective du photographe n’a eu lieu en France, pays où il a cependant créé une partie majeure de son œuvre, notamment en travaillant pour l’édition française de Vogue. Sulfureux, parfois choquant, l’œuvre de Newton a cherché à restituer la beauté, l’érotisme, l’humour, parfois la violence que sa sensibilité lui permettait de relever dans les rapports sociaux des mondes qu’il fréquentait : la mode, le luxe, l’argent, le pouvoir.

Catherine Deneuve, Esquire, Paris, 1976 © Helmut Newton Estate

L’exposition réunit plus de deux cents images, quasi exclusivement des tirages originaux ou « vintage » réalisés sous le contrôle d’Helmut Newton : polaroïds, tirages de travail de divers formats, œuvres monumentales. Elle sera enrichie d’un extrait du film réalisé par June Newton, épouse du photographe pendant soixante ans et elle-même photographe : Helmut by June.

Stern, Los Angeles, 1980 © Helmut Newton Estate

Le propos s’inscrit dans un parcours rétrospectif et thématique. Présentant les grands thèmes newtoniens : mode, nus, portraits, sexe, humour, l’exposition entend montrer comment s’est constitué, bien au-delà de la photographie de mode, l’œuvre d’un grand artiste. Un œuvre qu’il n’a eu de cesse de libérer de toute contrainte imposée, alors qu’il travaillait le plus souvent dans un cadre de « photographie appliquée » à la mode et aux portraits. Un œuvre éminemment classique en ce sens qu’il s’inscrit dans une perspective artistique très large. Un œuvre qui fait l’expérience de la liberté, dans ses thèmes comme dans ses formats. Un œuvre qui donne à voir une vision nouvelle et unique du corps féminin contemporain.

Helmut Newton 40 Main et dollars, Monte-Carlo, 1986 © Helmut Newton Estate Salvador Dali, Figueras, 1986 © Helmut Newton Estate

On a dit d’Yves Saint Laurent qu’il a par ses créations donné le pouvoir à la Femme. On pourrait dire la même chose d’Helmut Newton, qui accompagna longtemps et intimement – ce n’est pas un hasard – la démarche du premier. Nues ou en smoking, les femmes de Newton sont puissantes, séductrices, dominantes, jamais glaciales mais toujours impressionnantes, voire intimidantes. Ce sont des femmes qui, fortes de leur révolution sexuelle, assument la pleine liberté de leur corps, sans heure ni cadre, ouverte à tous les fantasmes. Ce sont des femmes riches, qui ont conquis le monde et son argent, et vivent dans un raffinement extrême, de leurs robes à leur lit. Luxe, classe et volupté : tel pourrait être l’adage de la Femme newtonienne. Quand Newton publie un livre intitulé Un monde sans hommes, il formule l’expression visionnaire d’une société où les femmes ont conquis assez de pouvoir pour parvenir, le cas échéant, à se passer des hommes.

Newton par newton

Découvrez l'exposition à travers une sélection d'oeuves ainsi que quelques citations de l'artiste à propos de son travail :

Nova, Paris, 1973 © Helmut Newton Estate

série FIRED : Au cours de l’été 1964, Courrèges présenta une collection qui fit sensation. Je travaillais avec Claire Rendlesham sur les collections de haute couture pour Queen magazine. […] C’était un scoop. […] Quand tous les magazines sont sortis, avec leurs articles sur les collections de haute couture de la saison, Françoise de Langlade, la rédactrice en chef de Vogue, m’a fait venir dans son bureau. Elle était furieuse, vraiment furieuse. Elle avait le numéro de Queen sur son bureau, elle l’a pris et a frappé la table en disant : “Helmut, qu’est-ce que ça veut dire ?” […] Nous avons eu une terrible altercation ; elle m’a viré sur l’heure et pendant deux ans j’ai trouvé refuge à « Elle magazine ». [Helmut Newton Autobiography, Londres, Duckworth, 2003, p. 172-173]

Sie Kommen (Elles arrivent), Vogue France, Paris, 1981 © Helmut Newton Estate

série FASHION : Une bonne photographie de mode doit ressembler à tout sauf à une photographie de mode. À un portrait, à une photo souvenir, à un cliché de paparazzi… [Helmut by June, 18’24’’]

Autoportrait avec June et modèles, Paris, 1981 © Helmut Newton Estate

section DRESSED/UNDRESSED : Les “Grands Nus”, commencés en 1980, m’ont été inspirés par des photos d’identité judiciaire de terroristes allemands. J’en ai réalisé vingt et une, par intermittence, jusqu’en 1993. C’est aussi en 1980 que je me suis lancé dans les “Nus et habillés”, que j’ai fini par abandonner en 1990 parce que l’exercice était techniquement trop difficile. [Helmut Newton Autobiography, Londres, Duckworth, 2003, p. 251]

Vogue France, Paris, 1978 © Helmut Newton Estate

série KODAKROME : Rien n’a été retouché, rien n’a été modifié par des moyens électroniques. J’ai photographié ce que j’ai vu. [Helmut Newton Work, Cologne, Taschen, 2000, p. 29]

Helmut Newton 38 Bergstrom, au-dessus de Paris, Paris, 1976 © Helmut Newton Estate

section EROTISM : J’adore la vulgarité. Je suis très attiré par le mauvais goût, plus excitant que le prétendu bon goût qui n’est que la normalisation du regard. Si le monde de l’art me rejette, je ne peux que dire : “Good luck to the world of art.” Si je cherche la vérité d’un point de vue, je ne vais pas me conformer à ce que l’art accepte ou non. Les mouvements sado-maso, par exemple, me paraissent toujours très intéressants ; j’ai en permanence dans le coffre de ma voiture des chaînes et des menottes, non pas pour moi mais pour mes photos. [Conférence de presse, 1984, Autriche Helmut Newton 12]

Visitez également le site de la RMN - Grand palais.

Le PS mobilise des stars du web contre l'abstention

L'équipe de campagne de François Hollande vient de lancer un site Internet et une vidéo virale pour promouvoir la procuration, à moins d'un mois de la présidentielle. Une vidéo qui fait appel à des phénomènes bien connus d'Internet et qui, comme eux, commence à rencontrer un petit succès sur les réseaux sociaux.

Le Parti Socialiste a convié de nombreuses références de la "culture web" © Radio France Olivier Bénis

"Nous sommes prêts à tout pour que cette vidéo soit vue par le plus de gens possible", annonce fièrement l'introduction du montage. Promesse tenue : en 2 minutes et 40 secondes, le Parti Socialiste fait défiler (presque) toutes les idoles de YouTube, DailyMotion et consorts.

"La procuration pensez-y", vidéo publiée par le PartiSocialiste

Du Dramatic Chipmunk au Double Rainbow, en passant par l'Afro Ninja et Rebecca Black, la vidéo est une belle compilation de "mèmes", ces phénomènes déclinés en masse sur Internet, parfois jusqu'à l'absurde.

Sauf qu'ici, le "best of" est là pour servir un message tout à fait utile et citoyen : détailler la procédure pour donner procuration lors de la prochaine élection présidentielle. Les deux tours de l'élection ont en effet lieu en pleines vacances scolaires dans certaines zones (le 22 avril et le 6 mai).

La vidéo du Parti Socialiste s'inscrit dans une campagne plus vaste contre l'abstention, avec notamment un site web "Procuration 2012" (où l'on peut même chercher quelqu'un pour porter sa procuration), et une affiche pour pousser les électeurs à voter le 22 avril et le 6 mai : "Si vous laissez passer ces dates, vous en serez malades".

"Iranians We Love You" : le message d'amour des Israéliens envoyés au Iraniens


A la Une du Web ce soir : le voyage d'une famille à bord d'un cargo, le premier vol d'un avion en papier géant et le message de paix et d'amour d'un couple d'enseignants israéliens envoyés au Iraniens.

Israel loves IranRonny Edri

Ils s'appellent Michal et Ronny, ils enseignent le design à Tel Aviv, et sur le Web, ils livrent un message de paix et d'amour.

We Love You - Iran & IsraelIsraeliran love

En plus de cette affiche créée pour l'occasion, Ronny ajoute cette explication sur sa page facebook et sur son site israelovesiran.com :

"Au peuple iranien, à tous les pères, mères, enfants, frères et soeurs. Pour qu'il y ait une guerre entre nous, il faut d'abord que nous ayons peur les uns des autres, que nous nous haïssions. Je n'ai pas peur de vous, je ne vous hais pas. Je ne vous connais même pas. Aucun Iranien ne m'a jamais fait de mal. Je n'ai même jamais rencontré d'Iranien… Si, un à Paris dans un musée. Un type sympa… Je vois parfois ici, à la télé, un Iranien. Il parle de guerre. Je suis sûr qu'il ne représente pas tous les Iraniens… Si vous voyez quelqu'un sur votre télévision parler de vous bombarder… soyez assuré qu'il ne nous représente pas tous. Pour tous ceux qui sentent de même, propagez ce message et aidez-le à atteindre les Iraniens."

"A la fin, nous sommes tous frères"Ronny Edry

Ronny et Michal cherchent à financer sur le Net la fabrication de nouveau posters pour que les internautes puissent s'en saisir et poster leur propre message de paix.


Frank Esser n'est plus PDG de SFR

Dans un communiqué publié en début de soirée, le groupe Vivendi annonce que Frank Esser a quitté ses fonctions de PDG de SFR. Et qu'il va être remplacé à la tête du deuxième opérateur télécom français par Jean-Bernard Lévy, le président du directoire du groupe.

Frank Esser © Reuters Charles Platiau

L'arrivée de Free Mobile avait fait perdre 200.000 clients à SFR en janvier et février? Ce qui n'avait pas empêché Jean-Bernard
Lévy, le président du directoire de Vivendi, d'assurer début mars que "les ventes étaient très bonnes" sur les nouvelles offres à prix réduits
proposées par le groupe. Mais il avait laissé présager un remaniement à la tête de l'opérateur dans les semaines ou les mois à venir. Un remaniement accéléré au point que c'est lui qui a pris la succession de Frank Esser.

Un reportage pointe du doigt la sécurité de la zone de fret de Roissy

Une émission de Canal+ diffuse ce 26 mars 2012 à 22h30 un reportage inquiétant pour la sécurité des voyageurs d’affaires qui prennent l’avion. Le film dévoile que le talon d’Achille de Roissy pourrait bien être sa zone de fret. Avec l’aide d’un salarié, le journaliste montre qu’il est possible d’introduire des armes dans les appareils via ces installations qui emploient plusieurs dizaines de milliers de personnes.


Un reportage pointe du doigt la sécurité de la zone de fret de Roissy
Le reportage «Terrorisme : les failles des aéroports français», réalisé par Haziz Faddel et diffusé ce 26 mars 2012 dans le magazine Spécial investigation de Canal +, fait un constat alarmant sur la sécurité des zones de fret de l’aéroport Roissy Charles de Gaulle. Il montre que les mesures de sûreté obligatoires depuis l’arrêté du 1er septembre 2003 - soit la «présence de portiques de détection des masses métalliques» et «d'équipements d'imagerie radioscopique d'inspection des bagages de cabine» sur les plates-formes de plus de 70 000 passagers - ne sont pas entièrement respectées. La faille née de ce manquement permet à un employé d’une entreprise de la zone de fret filmé en camera cachée de passer à l'aide d'un sac à double fond plusieurs armes factices et ensuite les introduire dans un avion commercial.
Diffusion: lundi 26 mars à 22h30 dans l'émission "Spécial Investigation", sur Canal+.

La zone de fret de Roissy, l'un des dix premiers aéroports dans le monde, constitue une «faille béante» dans la sûreté des vols. C'est ce que démontre «Terrorisme: les failles des aéroports français», diffusé dans le cadre du magazine de Canal+ «Spécial investigation». Tourné en caméra cachée et réalisé par Haziz Faddel et Yvan Cerieix, ce reportage démontre, avec l'aide d'employés de sociétés travaillant dans l'immense zone de fret de Roissy (comme Chronopost), que les mesures de sûreté dans cette zone où travaillent des dizaines de milliers d'employés ne sont pas ou très peu respectées.

Un arrêté datant de 2003 rend pourtant obligatoire la «présence de portiques de détection des masses métalliques» et «d'équipements d'imagerie radioscopique d'inspection des bagages de cabine» dans les aéroports de plus de 70'000 passagers. Ce règlement concerne toutes les «zones réservées», dont les zones de fret, et son obligation a été rappelée en 2010 par la Communauté européenne.

Une fausse grenade sous le siège

Dans le reportage, on voit un employé d'une grosse société travaillant dans la zone de fret se rendre sur le tarmac avec une sacoche contenant dans un double fonds un pistolet non chargé et une grenade factice en métal. Le portique sous lequel il passe sonne, mais l'agent de sécurité qui fouille le sac ne découvre pas les deux objets d'autant qu'il ne dispose pas d'un appareil de rayons X.

Le sac avec le pistolet et la fausse grenade sont ensuite déposés sous le siège réservé par un journaliste dans un Airbus A380 d'Air France en partance pour New-York. Pour ne pas laisser le pistolet et la grenade dans l'avion avant son départ, une photo des deux objets est déposée dans le sac, toujours sous le siège du journaliste, qui l'ouvre pendant le vol dans les toilettes de l'appareil.

Auparavant, dans les mêmes conditions, trois pistolets avaient pu être glissés sous le siège du commandant de bord d'un avion de fret postal.

Des économies sur la sécurité

Selon des employés d'une société de fret de Roissy, les entreprises font des économies sur la sûreté. Le coût d'un portique, d'une machine à rayons X et des cinq agents de sécurité nécessaires à leur fonctionnement est de 250'000 euros par an.

Selon le reportage, le préfet délégué pour la sécurité et la sûreté de Roissy, les sociétés de fret et la Direction générale de l'Aviation civile n'ont pas souhaité donner leur point de vue.

Seul, le ministre des Transports Thierry Mariani a réagi en assurant qu'il croyait davantage, en matière de sûreté, aux enquêtes préalables faites par le police sur les futurs salariés des sociétés travaillant sur les zones de fret qu'aux «machines».

Mais, fait remarquer un employé, des milliers d'intérimaires dont le casier judiciaire n'a pas été vérifié travaillent chaque jour à Roissy.


Give me a Hand





dimanche 25 mars 2012

Memories Can Be Relived, Not Just Recalled



Have you ever wanted to relive one of your most treasured memories? Not just think about the memory, but actually relive it? According to new research coming out of the Massachusetts Institute of Technology, you can.

Neuroscientists at MIT have discovered that memories are physical and can be reactivated. This means that instead of just recalling a memory, scientists can now help you reconstruct them artificially by activating certain parts of your brain.

This reactivation theory isn’t new — it was just never proved before now. In an early 1900s experiment on epilepsy patients, neurosurgeon Wilder Penfield found that if he stimulated certain parts of the hippocampus — the part of the brain in charge of short and long-term memories — some of his patients would vividly recall past events.

Neuroscientists at MIT were able to test Penfield’s experiment further and prove his findings in a study conducted on lab mice. For this study, scientists first found the cells that became activated while a lab mouse was learning something. Then, they determined the genes that activated those cells. Finally, they paired those genes with another gene for a light-activated protein. After setting up this technique, the scientists were able to shine tiny pulses of light onto those neurons to activate the protein.

This process allowed the scientists to actually recreate the memory — artificially, that is.

As Steve Ramirez, co-author of the study, put it, “We wanted to artificially activate a memory without the usual required sensory experience, which provides experimental evidence that. . .even ephemeral phenomena, such as personal memories, reside in the physical machinery of the brain.”

Scientific jargon aside, this basically allows scientists to use light to replay moments in your mind.

Scientists are hopeful this technique could help in studying brain disorders. “The more we know about the moving pieces that make up our brains,” Ramirez says, “the better equipped we are to figure out what happens when brain pieces break down.”

What do you think of this new research? Would you like to relive a memory? Let us know in the comments.

Apple rétribuera ses actionnaires pour la première fois depuis 1995

Le dessin de François Cointe

Apple rétribuera ses actionnaires pour la première fois depuis 1995

La marque à la pomme a décidé de mobiliser près de la moitié de ses 97 milliards de dollars de trésorerie pour en faire cadeau à ses actionnaires, une première depuis 1995.

Par Sébastian SEIBT (texte)

Apple va redistribuer près de la moitié de sa trésorerie à ses actionnaires durant les trois prochaines années. La marque à la pomme a en effet décidé ce lundi de leur verser 45 milliards de dollars - sur un magot de 97 milliards de dollars -, une première pour le géant de Cupertino depuis l'année fiscale 1995/1996. La somme sera répartie entre le versement de dividendes pendant trois ans et le rachat d’actions dans la limite de 10 milliards de dollars d'ici à 2015.

Suite à cette décision, Apple devient l’”un des plus importants payeurs de dividendes aux États-Unis”, a assuré le PDG Tim Cook, lors d’une conférence téléphonique avec les investisseurs d’Apple le 19 mars. Les dividendes seront versées à partir du 1er juillet 2012 pendant trois ans, ce qui coûtera au groupe un peu plus de 30 milliards de dollars.

Pour les actionnaires, c’est la fin d’une longue attente. Le retour de Steve Jobs aux commandes de l’entreprise, en juin 1996, avait marqué l’arrêt du versement de dividendes, le fondateur d’Apple, décédé le 5 octobre dernier, étant “historiquement opposé à cette pratique”, comme le rappelle le Wall Street Journal lundi. Et auparavant, ce refus s’était expliqué par les difficultés financières de l'entreprise au bord de la faillite au moment du retour de Steve Jobs.

Incongrue

Grâce aux succès commerciaux de l’iPod en 2001, de l’iPhone en 2007 et enfin de l’iPad en 2010, les finances d’Apple se sont rapidement améliorées. À tel point que l’opposition de la direction aux versements de dividendes a commencé à paraître incongrue, d’autant plus que les concurrents de la marque à la pomme, Microsoft, Google ou encore IBM se montraient tous généreux avec leurs actionnaires.

Lors de son accession à la tête d’Apple en août 2011, Tim Cook, a reconnu "que le groupe était assis sur un ‘butin de guerre’ largement supérieur à ce dont il avait besoin pour fonctionner”, rappelle lundi la chaîne de télévision économique américaine Bloomberg. À partir de ce moment, les spéculations sur le retour d’une certaine géénrosité à l’égard des actionnaires ont refait surface dans la presse économique.

Lorsqu’Apple est devenu, en janvier 2012, la société la plus riche de Wall Street passant ainsi devant le géant pétrolier Exxon, et que le cours de son action a dépassé fin février les 600 dollars, l'absence de dividendes aux actionnaires s’est avérée de plus en plus difficile à justifier. “Il fallait qu’Apple entérine financièrement sa success story en rétribuant ceux qui l’avaient soutenu”, affirme l’analyste financier et spécialiste des nouvelles technologies Denis Howlett sur le site spécialisé dans l’actualité internet Zdnet.

Tim Cook a tenu toutefois à souligner, lundi, que la priorité d’Apple restait sa capacité à mobiliser rapidement beaucoup de liquidités en cas de besoin.

En dépit du versement des dividendes, il restera au géant de Cupertino plus de 50 milliards de dollars de trésorerie qui pourront “être dépensés en cas de changement stratégique d’orientation du marché”, comme l’a expliqué le pdg.

Ainsi, Apple veut avoir l’argent nécessaire, si une nouvelle start-up révolutionnaire venait à germer dans le paysage technologique, pour pouvoir alors la racheter.

HP fusionne ses divisions imprimantes et PC

Le dessin de François Cointe

Technologie - Il s'agit (encore une fois) de réduire les coûts et de simplifier le fonctionnement des deux entités en jouant sur leur complémentarité.

HP vient d'annoncer ce mercredi la réunion de ses divisions Imaging and Printing Group (IPG) et Personal Systems Group (PSG) en une seule entité, confirmant les infos du blog All Things Digital.

La fusion voulue par la P-DG Meg Whitman permettrait à HP de réaliser des économies et de rationaliser son fonctionnement. La division IPG vend des imprimantes sur les marchés professionnels et grand public. Idem pour la division PSG.

En les rapprochant, HP pense qu’il pourra proposer une offre unifiée à ses clients. "Il en résultera un HP plus réactif, rationalisé et davantage orienté vers la performance et le client et apte à tirer parti de tendances qui changent vite", a expliqué Meg Whitman.

La division IPG fut longtemps une activité clé pour le constructeur américain, N°1 des ventes d’imprimantes. Mais elle connaît un déclin depuis ces dernières années. Lors de l’annonce des derniers résultats trimestriels, la division IPG (Image and Printing Group) a vu ses revenus reculer de 7% avec notamment une baisse de 15% des volumes d’imprimantes.

La division PSG quant à elle affiche une baisse de 15% en valeur et de 18% en volume. (Eureka Presse)

Communications unifiées : Aastra vise une position de leader en France d’ici cinq ans

A l'occasion de son tour de France 2012, le constructeur d'équipements de télécommunication canadien a affiché de solides ambitions sur un marché sur lequel il est déjà bien établi du fait du rachat des activités Télécommunications d'EADS (ex-Matra-Nortel) en 2005 en France. Il mise notamment sur la croissance des communications unifiées et de la vidéo pour continuer son développement.

Fort de ses bons résultats 2011 en France et de l’amélioration de sa rentaibilité en 2011, Aastra a profité de l’Aastra Open Tour 2012 et de son étape parisienne, le 20 mars dernier à la Mutualité de Paris, pour réaffirmer ses ambitions dans les domaines de la vidéoconférence, du Cloud Computing et des communications unifiées. En ouverture, son CEO (Chief Executive Officer) et Président, Tony sheng, tout en rappelant les difficultés économiques actuelles en Europe a estimé que plusieurs technologies clés, dont la vidéo, pouvaient favoriser l’innovation compétitive dans les entreprises, une thématique déjà mise en avant par d’autres acteurs du secteur comme Cisco.

BluStar 8000i, un terminal multimédia avancé pour la vidéo HD

Cliquez pour dérouler

Les résultats récents annoncés par le groupe canadien devraient d’ailleurs lui donner les moyens de ses ambitions dans ce domaine. Si ses ventes annuelles (693 millions $) ont reculé d’un peu plus de 5 % en 2011, les profits annuels se sont légèrement améliorés passant de 25,4 M$ en 2010 à 26,2 M$ en 2011. En France, Bernard Etchenagucia, le directeur général, a rappelé qu’Aastra (numéro 2 en France de la communication d’entreprise selon les sources du constructeur canadien) restait très ambitieux pour les années à venir.

Il est vrai qu’Aastra, depuis le rachat de l’activité téléphonie d’entreprise d’EADS en 2005, dispose en France de positions solides et surtout d’une capacité de recherche et développement lui permettant une forte intimité avec ses clients. Un point d’ailleurs souligné par Dominique Miliotte, le président du forum utilisateur comptant 200 entreprises, interrogé au cours de cette conférence sur les innovations échangées avec Aastra dans différents domaines clés de la téléphonie et de la vidéo.

Cap sur les nouveaux besoins des entreprises et la vidéo

Tout en conservant une forte présence chez les intégrateurs et les revendeurs de téléphonie, Aastra a profité de cette étape parisienne pour mettre en avant ses références dans les entreprises, notamment dans la vidéo et le Cloud Computing. Dans le domaine du Cloud Computing, il a cité notamment la réalisation d’un cloud privé pour la société GL Events. Son savoir-faire dans ce domaine est d’ailleurs complété aujourd’hui par la disponibilité d’une offre commerciale Saas dénommée Saas Ready.

Dans le domaine de la vidéo tout en présentant ses dernières innovations (cf encadré), il a présenté le retour d’expérience du projet mené au sein du Groupe AssurAllliance visant à renforcer la consultation et la collaboration des experts du groupe d’assurance basé à Marseille. Pour Pierre Alexandre Fuhrmann, le Vice Président d’Aastra en charge de la recherche et développement, ce type de projets est la parfaite illustration du potentiel d’innovation de la vidéo généralisée et collaborative au service des métiers dans les services.

La France Solidaire


EN DIRECT - ZENITH PARIS - 250312 par bayrou

François Bayrou a estimé dimanche lors de son meeting au Paris que la "République (avait) des questions à se poser" après le drame de Toulouse et Montauban en s'étonnant qu'un "assassin désaxé" repéré par "tous les services" puisse "se constituer un arsenal d'armes de guerre".

François Bayrou a estimé dimanche lors de son meeting au Paris que la "République (avait) des questions à se poser" après le drame de Toulouse et Montauban en s'étonnant qu'un "assassin désaxé" repéré par "tous les services" puisse "se constituer un arsenal d'armes de guerre".

François Bayrou a estimé dimanche lors de son meeting au Paris que la "République (avait) des questions à se poser" après le drame de Toulouse et Montauban en s'étonnant qu'un "assassin désaxé" repéré par "tous les services" puisse "se constituer un arsenal d'armes de guerre".

"Quand à Toulouse un assassin désaxé, dont on apprend qu'il était repéré par tous les services, identifié et sur la liste noire des services de renseignement américains, peut se constituer un arsenal d'armes de guerre, s'entraîner, commettre ces meurtres, les plus horribles de ces dernières années, sans que nul ne soit en alerte, alors la République a des questions à se poser", a expliqué le leader centriste.

"Et quand sans aller jusqu'au terrorisme la violence et l'intolérance montent dans toutes les couches de la société, spécialement chez les plus pauvres, que les appels à la haine tournent sur internet, alors la République, si elle ne se pose pas de questions, ne fait pas son devoir", a ajouté le patron du MoDem, répondant ainsi aux critiques de Nicolas Sarkozy à son encontre.

"Mettre en cause la société, montrer du doigt la France, la politique, les institutions, ce n'est pas digne. Ce n'est pas faire preuve d'un esprit de responsabilité dans un moment où la nation a d'abord besoin d'unité", avait dénoncé le chef de l'Etat à propos du leader centriste.

Pour François Bayrou, "lorsque, devant le chômage, devant les déficits, devant l'appauvrissement du pays, devant l'intégration manquée, la vie politique refuse de regarder en face les questions les plus graves de son temps, ruse avec les demis mensonges et les demi-vérités, multiplie les promesses fallacieuses et les polémiques partisanes, alors la République est désertée par ceux qui devraient la défendre".

"Et lorsque devant toutes ces questions tout le monde croit que c'est une fatalité, et qu'il n'y a rien à faire, et plus personne en qui croire, et que dans les têtes, au fond, chacun baisse les bras, se résigne à ne plus agir, alors c'est la République qui est abandonnée", a-t-il ajouté en expliquant que pour sa part il "ne laisserai pas continuer cette dégradation".