dimanche 7 avril 2013

Crise = opportunité !


Comme vous le savez probablement, le mot crise trouve son origine dans le mot grec Krisis, qui signifiait « décision ». En chinois, il est composé de deux idéogrammes signifiant « danger » et « opportunité de changement ». Dans un cas comme dans l’autre, « crise » représente « le moment opportun pour la décision », « le temps de choisir ».
Aujourd’hui, nous sommes face à une occasion rarissime, où l’impuissance des « puissants » laisse une assez large place au libre arbitre de chacun.
En d’autres termes :
Il existe aujourd’hui un intervalle (vide) pendant lequel nous avons chacun la possibilité (l’opportunité !) d’influer sur l’avenir par notre prise de conscience individuelle, pourvu que cette prise de conscience se poursuive dans l’action.
Il se peut que nous soyons (enfin) arrivés au « temps du choix », mais voulons-nous vraiment « un autre monde » ? Et sommes-nous disposés à en payer le prix ?
Nous vivons un moment semblable à celui de l’effondrement du système féodal en Europe, entre le milieu du XVe siècle et le milieu du XVIe siècle, et de son remplacement par le système capitaliste. Cette période, qui culmine avec les guerres de religion, voit s’effondrer l’emprise des autorités royales, seigneuriales et religieuses sur les plus riches communautés paysannes et sur les villes.
C’est là que se construisent, par tâtonnements successifs et de façon inconsciente, des solutions inattendues dont le succès finira par « faire système » en s’étendant, peu à peu, sous la forme du capitalisme.

Or parallèlement au capitalisme, cette période voit également naître l’Humanisme, notamment à Florence lorsqu’en 1462, Côme de Médicis commande à Marsile Ficin la traduction en latin de l’œuvre de Platon.
Des philosophes comme le hollandais Érasme ou l’anglais Thomas More s’interrogent sur le sens de la vie. À l’instar de Giovanni Pico de la Mirandolla, ils placent l’être humain au coeur de leurs préoccupations, et ils sont de plus en plus nombreux à se dévouer sincèrement à une quête de la vérité dans laquelle ils n’hésitent pas à prendre de véritables risques, et à dénoncer des préjugés parfois pesants (voir Nicolas Copernic et sa thèse selon laquelle la Terre tourne autour du Soleil et n’est donc pas le centre de l’univers).
De tâtonnements en tâtonnements, nous voilà… aujourd’hui ! Certes, le capitalisme est le système qui a su produire, de façon extraordinaire et remarquable, le plus de biens et de richesses. Mais il faut aussi regarder la somme des pertes - pour l’environnement, pour les sociétés - qu’il a engendrées, avec sa volonté expansionniste et l’automatisation rationaliste de l’existence ! Ce capitalisme-là a mis l’avoir au centre de ses préoccupations, laissant loin derrière l’être humain, devenu pour ainsi dire une marchandise de plus !
Mais si l’humanisme n’est pas (encore) parvenu à “humaniser le capitalisme”, la partie n’est peut-être pas encore terminée. Le principe de l’échange est non seulement essentiel à toute civilisation, mais il est la condition même de l’évolution dans la Nature. Dans un monde harmonisé, l’humain et le capital n’ont pas de raison de s’exclure.
Ils sont et doivent être complémentaires. Comme moyen d’action, le capital n’est ni bon, ni mauvais. Il dépend avant tout des êtres humains, et de leur conscience, d’en faire une énergie de solidarité, d’équité !
Cette crise mondiale pourrait être l’occasion pour les Hommes de dépasser leur “moi particulier”, égocentrique, répondant aux pulsions de l’utilitarisme restreint et immédiat, pour accéder à un moi universel capable d’adopter une perspective plus vaste et plus globale, faisant de la solidarité l’essence même de l’humanité.
Ne nous illusionnons pas : la crise présente est profonde, bien plus profonde que ne nous le donnent à voir les soubresauts du système financier. Et il est finalement heureux qu’il ne puisse être envisagé d’autre issue qu’une refonte véritable et sincère de la perspective humaine, privilégiant l’être plutôt que l’avoir, l’union plutôt que la division.
L’opportunité est réelle. Le vent solaire souffle. L’occasion est là.
Si on veut la saisir, c’est maintenant !

casse tête chinois
casse-tête chinois !

Comment un problème peut-il
être une opportunité ?


Un problème, c’est quelque chose qui nous gêne,
qui empêche de réussir sa vie comme on le souhaite.
Pourquoi ne pas considérer qu’un problème est l’opportunité de
se fixer des objectifs, et de se motiver à réussir ses objectifs ?
Vos problèmes peuvent être comparés à des systèmes d’alarme.
Un système d’alarme vous avertit que quelque chose ne va pas.
Vous êtes libres d’en tenir compte ou pas.
Mais ce n’est pas parce que nous faisons taire les signaux à coup
d’analgésiques ou de somnifères,
que le problème disparait.
Quand vous rencontrez des problèmes, votre premier objectif est
de vous en occuper et de les résoudre.
Vous pouvez aussi y voir l’opportunité de découvrir de quelle façon
vous vous y prenez pour ne pas les résoudre d’une manière qui vous
satisfasse et pourquoi vos objectifs restent lointains.
Vous êtes confronté à un problème quand une situation ne correspond
pas à ce vous voulez ou attendez.
Ces problèmes qui vous affectent semblent être, soit la conséquence
directe de vos actes, soit être le fait de circonstances extérieures dont
vous n’êtes pas responsable.
Il se peut que vous ne puissiez rien faire pour changer la réalité.
Si c’est le cas, vous pouvez peut-être changer votre façon d’assumer
la situation.
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Tout problème est une crise.
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Savez-vous comment les chinois représentent le mot « crise » ?
Ils utilisent un idéogramme de deux éléments :
l’un signifie « danger », l’autre « opportunité ».
Selon le concept chinois, un problème est comme une pièce de monnaie.
DEUX FACES : L’une ne peut pas exister sans l’autre.
Pour mieux comprendre :
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L’idéogramme « danger » : idéogramme danger
Le premier symbole signifie « suspendu, »
le deuxième forme le contexte du danger.
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L’idéogramme « opportunité » :idéogramme opportunité
Le premier symbole signifie « chance, »
le deuxième signifie « réunir. »
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L’association des deux idéogrammes « wei » et « ji » signifiant crise
idéogramme crise pourrait se traduire comme la « chance suspendue ».
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Une face : « réussite possible »

Une face : « chute possible »
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Il y a des gens qui gèrent chaque difficulté comme s’il s’agissait
d’un grand malheur, même si c’est seulement un problème de
faible envergure.
D’autres, même s’ils ne se réjouissent pas d’avoir des difficultés,
reconnaissent que c’est l’occasion de montrer ce qu’ils savent faire.
Ils sont conscients, quand ils ont fait face à un défi de façon satisfaisante,
qu’ils se sont entrainés à affronter des situations plus difficiles encore.
Vous considérez qu’il y a problème lorsque, selon vous, selon votre vision
des choses, il y a un écart entre ce que sont les choses et ce que vous
voudriez qu’elles soient.
Pour mettre fin à ce qui vous pose problème, votre objectif est d’annuler
cet écart entre ce qui est et ce que vous voulez qu’il soit.
Pratiquement, il y a beaucoup de situations que vous pouvez modifier pour
les rendre plus conformes à ce que vous voulez.
Mais il y a aussi une quantité de circonstances où les choses sont ce qu’elles
sont et vous ne pouvez rien faire pour les changer.
Pour beaucoup, le seul changement possible serait que les choses changent.
De ce fait, ils attendent que la réalité se transforme.
Ils espèrent que les personnes autour d’eux vont changer de comportement.
Ils rêvent que les perspectives économiques deviennent meilleures.
-

Rarement, les gens acceptent de s’attaquer à leurs
croyances et de modifier leurs attentes.
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Vous vous rappelez de l’idéogramme chinois ?
Deux faces !
?> Peut-on changer les choses, modifier ce qui est ?
?> Peut-on modifier notre perception des choses, notre réponse aux
événements, notre vision de ce qui est ?
Il vous est presque toujours possible de résoudre vos problèmes
en vous attaquant à n’importe quelle des deux faces.
Devant le même événement, plusieurs personnes peuvent réagir
totalement différemment.
Une même personne, à des moments distincts, peut réagir d’une
façon tout à fait différente face aux mêmes situations.
Ce n’est pas la réalité elle-même qui fait le problème,
mais la façon dont nous la percevons.
Quand vous ne pouvez pas modifier la réalité d’une chose, vous pouvez
toujours changer vos attentes et votre perception des choses car vous
en êtes le créateur.
Vous sentez-vous créateur de votre vie ?

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