Des fers à repasser et des bouilloires contenaient des puces capables de se connecter aux réseaux, et de diffuser des virus et des spams. Les appareils pouvaient se connecter librement via Wi-Fi à chaque ordinateur non protégé dans un rayon de 200 mètres, pour cela il suffisait juste de les brancher.
C'est une société de courtage qui a permis aux entrepreneurs de se rendre compte qu'il s'agissait en fait d'une contrefaçon à vocation d'espionnage.
Bien avant l'expédition de la marchandise de Chine, les spécialistes russes ont trouvé suspect le fait que le poids des colis ait quelques grammes de différence avec celui déclaré dans les documents.
Le lot a été retenu à la frontière pour que les experts puissent examiner les appareils. Il a été constaté que les puces intégrées devaient servir à diffuser les spams et les virus.

« Vous ne vous rendrez même pas compte qu'un appareil envoie quelque chose. Aucun administrateur de systèmes informatiques ne peut s'apercevoir d'une attaque, si elle provient de l'intérieur et non pas de l'extérieur de l'entreprise, via Internet", raconte Gleb Pavlov, le directeur technique de la société qui se spécialise en courtage douanier.

Pourtant, environ 30 fers à repasser, bouilloires, téléphones et enregistreurs vidéo du lot d'essai ont quand même été vendus dans les magasins de Saint-Pétersbourg. On ne sait pas encore si ces appareils « multifonctions » ont pu s'infiltrer dans d'autres régions de Russie.
Source : Vesti.ru