samedi 30 novembre 2013

La Fondation Abbé Pierre






La Fondation Abbé Pierre a hérité de son fondateur sa conviction que le combat qu'elle mène se gagnerait grâce à la prise de conscience et la mobilisation. C'est la raison pour laquelle elle prend la parole au travers d'une campagne.

Hier soir, elle a obtenu la reconnaissance ultime, celle des Français, qui ont désigné cette affiche comme la meilleure des 40 dernières années (Merci à BDDP&Fils pour cette création unique...).

Une occasion de plus de dénoncer l'inacceptable. Merci à tous pour votre soutien indéfectible !

Cercle du leadership

La vocation du Cercle du leadership est de réunir des dirigeants de grandes entreprises désireux de promouvoir une vision et des actions innovantes en matière de management et de leadership.

Il s’appuie sur des partenaires : grandes entreprises industrielles, de service ou de prestations intellectuelles, qui ont la volonté de s’y engager en y apportant leur notoriété et leur expérience. Ces entreprises ont en commun la conviction que les avantages concurrentiels durables résultent aujourd’hui principalement des capacités à mobiliser les talents dans des organisations et des environnements complexes.

Il s’adresse aux dirigeants qui souhaitent adhérer au Cercle pour stimuler leur réflexion et leurs échanges sur ce thème et bénéficier ainsi d’un éclairage global sur une question essentielle pour la réussite de leur entreprise .

Il se différencie de la plupart des Clubs ou des Cercles existants en ce qu’il a pour ambition de réunir des dirigeants venant de toutes les fonctions de l’entreprise, membres du Codir en général, (DG, CFO, Dircom, DRH, Directeur de marketing, de production etc…) pour les amener à réfléchir à un sujet unique, le leadership et pour mener des expériences concrètes de leadership en s’engageant dans la Société.

Il organise un certain nombre d’événements chaque année :
  • des conférences et des débats  axés sur la réflexion, la confrontation d’idées, le partage des expériences, l’innovation et le développement personnel,
  • des visites in situ, dans un but de partage des pratiques et des expériences et de découverte de nouvelles perspectives,
  • des publications, pour garder en mémoire ses travaux, étendre son influence, valoriser ses réflexions aux yeux des tiers.   
Le Cercle fonde son fonctionnement sur la force des idées, l’esprit de générosité et l’intelligence collective entre ses partenaires et ses adhérents. Il est indépendant de toute obédience de quelque nature qu’elle soit et se vante de réunir en son sein une diversité de pensées et d’opinions qui font sa force.

LES INSURGÉS DE LA TERRE


LES INSURGÉS DE LA TERRE - TEASER par Dissidents-WoodsTV

Ce film est une immersion dans le monde underground des militants écologistes radicaux, qui, pour gagner leur combat pour protéger la planète, sont prêts à tout, y compris à passer dans l'illégalité et la violence.
Pour les autorités, ce ne sont pas des idéalistes, mais des terroristes. De nombreux pays ont pris des mesures de plus en plus répressives à leur encontre. Le FBI les classe comme la seconde grande menace à la sécurité des Etats-Unis, après Al Qaeda.
Qui sont-ils? Comment justifient-ils leurs actions? Comment ont-ils franchi la ligne de la résistance passive et la protestation pacifique à la violence?
« Les Insurgés de la terre » entraîne le spectateur derrière la ligne de front. Notre intention n'est pas de défendre ou d'excuser leurs actions, mais de tenter de comprendre leurs motivations et leur logique, de partager en direct leurs vies à la marge de la société.

Un film de Philippe Borrel
Woods TV / Arte France 2010

La posture nouvelle du chef d'entrprise

Quelle doit être la posture nouvelle du chef d'entrprise à l'égard de ses salariés et de la société en général? En quoi une politique de la diversité au sein de l'entreprise est un gage de réussite et d'efficacité sur le long terme?

Chritsian Nibourel est Président d’Accenture France. Membre du Conseil Exécutif du MEDEF. et Vice Président de la Commission nationale des Services, nommé par Arnaud Montebourg.Il est à l’initiative en 2012 du Collectif Empreintes sociales ; une quinzaine de chefs d’entreprises qui affirment l’impact des politiques sociales d’une entreprise sur ses employés et sur l’ensemble de la société.

Il publie : Ecoutons le monde de demain. Entretien avec Alain Louyot. Préface de Jean-Paul Delevoye. Editions L'Express. 95 pages

Trois types d’empreintes sont fondamentales selon lui : une empreinte économique (= la rentabilité) ; l'empreinte environnementale (l' action d l'entreprise sur la biodiversité) et l'empreinte sociale (l'impact sur son ecosystème humain). L’empreinte sociale  d'une entreprise, c’est sa volonté d'agir sur l’emploi, l’employabilité, la diversité et le comportement citoyen.



Ecoutons le monde de demain - Pour de nouvelles synergues entre les acteurs de l'économie

En initiant le Collectif des chefs d'entreprise autour de l'Empreinte sociale, Christian Nibourel, président d'Accenture France, exprimait la conviction que la performance ne pouvait plus se limiter à sa seule dimension économique et financière. Car la création de valeur doit désormais se concevoir dans une démarche de long terme bénéficiant à l'ensemble de l'écosystème de l'entreprise, telle que l'employabilité de ses salariés.

Aujourd'hui, il entend aller plus loin car les attentes des citoyens, des organisations sociales et du pouvoir politique sont immenses. Dans cet ouvrage, il appelle à une réinvention du rôle du chef d'entreprise dans la société civile, nationale et mondiale et explique comment celui-ci peut mettre son dynamisme, sa capacité d'anticipation, son pragmatisme au service de notre devenir collectif. Balayant l'image patriarcale du patron d'hier, Christian Nibourel nous convainc au fil de cet entretien qui l'heure où tout bouge, les décideurs ont un rôle de premier plan à jouer.

Vivre ensemble, entre richesse et pauvreté


5 recommandations de lecture - VE2013 par le_cese

Un type a pris des photos toute une journée dans un aéroport ,ça a donné ça

Animals vs People


vendredi 29 novembre 2013

La science confirme que les personnes âgées ont vraiment une odeur Vieux

Vieux Il suffit de remonter dans nos souvenirs pour se rappeler qu’en entrant dans la maison de nos grands-parents, nous discernions… Une odeur, une odeur toute particulière. Il s’avère que ce n’était pas seulement dans notre tête
Le gérontologue, Docteur Eric Shapira, explique qu’il est difficile de déterminer la cause de cette odeur, ou même l’une des principales raisons. Seul fait tangible, elle est due au processus de vieillissement. De nombreuses études montrent que la chimie du corps évolue avec le temps jusqu’à produire un certain parfum. Certains peuvent le décrire comme moisi. Certains optent pour vicié. D’aucuns, médicinal.
Plus surprenant. Certes nos grands-parents sentent « le vieux », mais toutefois, ils ne sentent pas mauvais. Selon une récente étude, des chercheurs ont testé les odeurs des aisselles d’adultes d’âge moyen et de personnes âgées.
Des t-shirts ont été mis par des bénévoles de tout âge pendant cinq nuits consécutives, pendant qu’ils dormaient. Les vêtements n’ont pas été portés, et conservés dans des sacs plastique scellés la journée. Le but était de savoir si, un, l’odeur été agréable et deux, de savoir s’il était possible d’estimer l’âge du porteur juste avec son odeur.

Le résultat ?

Ce sont les hommes d’âge moyen qui sentent le plus mauvais selon les personnes interrogées. Grand-père a gagné la seconde marche du podium juste derrière les femmes d’âge moyen  sur la liste des odeurs corporelles les plus agréables. Les volontaires ont également été obligés d’utiliser des savons et des shampoings inodores au cours de l’expérience, pour ne pas en fausser les résultats.
Les témoins ont été en mesure d’identifier les personnes âgées dans la plupart des cas, sans pour autant donner d’âge précis. En revanche, bien qu’ils aient été capables de distinguer un jeune d’une personne d’âge moyen, l’occurrence s’est faite beaucoup plus rare.

Pourquoi ?

Il y a beaucoup de facteurs impliqués. Un des facteurs, selon le médecin précité, Eric Shapira, est simplement la déshydratation. Les personnes âgées ont tendance à avoir moins soif, et sont donc plus déshydratées, ce qui engendre une peau plus sèche et des cellules mortes qui peuvent créer une odeur « rance ».
Une approche plus scientifique a été mise en branle par une équipe chinoise en 2000. Ils ont découvert que les personnes de plus de 70 ans étaient dotées de jusqu’à trois fois plus d’un produit chimique, le 2-nonénal, une substance odorante trouvée dans la sueur. Ce surplus proviendrait de la plus forte répartition des acides gras oméga-7 sur notre peau l’âge venant.
L’environnement peut également être un facteur déterminant, songez aux vieux livres, draps qui ornent les maisons de nos grands-parents.
En fin de compte, les parfums sont une drôle de chose. Nous humons une bouffée de parfum en marchant dans un centre commercial et elle peut nous ramener à un ex du collège. L’odeur de feuilles brûlées ou de grillades cuites aux souvenirs de bons moments avec des amis. L’odeur d’une personne âgée, nous laisse avec un point d’interrogation invisible suspendu au-dessus de notre tête. Sans doute parce que nous n’en sommes pas encore passés par là, quoi qu’il en soit,

Dive !



Chaque année, aux Etats-Unis, 43 milliards de kilos de nourriture sont jetés à la poubelle. Ce documentaire multi-primé suit le réalisateur Jeremy Seifert et ses amis, alors qu’ils plongent littéralement dans les poubelles des supermarchés de Los Angeles en recherche de nourriture comestible.
Dans ce film engagé qui navigue entre divertissement, journalisme de guérilla et appel à l’action, ces jeunes révoltés « sauvent » pour des centaines de milliers de dollars de nourriture propre à la consommation, se confrontant pertinemment à un système particulièrement ubuesque. Une « plongée » piquante avec les glaneurs.
Face au vertige de l’information en continu, les documentaires imposent cette distance nécessaire pour une nouvelle expérience du réel.
Ainsi, l’écriture documentaire vient indispensablement renforcer les moyens d’expression et de connaissance proposés à l’antenne à travers les journaux, les magazines et autres débats.

Let’s Go To This Island, The Island of Cats

Everyone wants to take the time off from modernization and spend some quality time in nature; how about an island where fat cats roam freely as if they are people? These shots are from Japanese Island of Tashirojima, where the cats who roam from boat to boat call home. My suitcase is packaged and I know what my next destination is! [via atypique] Cat Island 1
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jeudi 28 novembre 2013

Une infographie géante pour lister les morts dans Game of Thrones Game of Thrones

Game of Thrones
Tandis que la plupart attend patiemment le lancement de la nouvelle saison de la série TV Game of Thrones, voici qu’a été publiée sur la toile une infographie listant toutes les morts intervenues « grâce » au sadisme de George R. R. Martin.
L’autre jour, nous vous avions fait partager ce cliché, publié sur le fil twitter d’une librairie, qui s’est amusé à comptabiliser les morts au sein des livres Game of Thrones. A chaque page où une mort était recensée, un post-it était placé. Le résultat était plutôt parlant, et l’initiative a sans doute du coûter cher en post-it.
Ceux qui connaissent la licence le savent : Game of Thrones est de ces séries dans lesquelles il ne faut pas s’attacher aux personnages, sous peine de déprimer pour des semaines. Tiens d’ailleurs, vous n’avez sans doute pas oublié le 9ème épisode de la saison 3 de la série, diffusé il y a quelques mois de cela, et qui avait fait hurler bon nombre des fans. Succulentes furent leurs réactions filmées, ceci dit. Oui, c’est sadique, mais sans doute moins que George R. R. Martin, qui comme vous pouvez le voir a dû passer un contrat avec la faucheuse lorsqu’il a écrit Game of Thrones.
Attention, l’infographie qui suit pourrait bien vous spoiler si vous n’avez pas lu tous les ouvrages de la licence. Pour la consulter dans une résolution confortable, suivez ce lien.

Using the Eisenhower Matrix


mercredi 27 novembre 2013

Quelles sociétés protègent le mieux vos données ? Les moyens de sécurité par société

Les moyens de sécurité par société
Inutile de préciser une fois encore à quel point la protection des données utilisateurs est importante tant les cybervols sont fréquents. Si chaque utilisateur peut, dans une certaine manière, contribuer à leur protection, chaque société se doit de mettre en place une sécurité digne de ce nom. Petit état des lieux concernant les plus grandes entreprises IT.
Eu égard aux récentes affaires d’espionnage, et à toutes celles dont ne nous ne sommes pas au courant, il convient de prendre le problème de la sécurité – que ce soit face aux « simples hackers » ou aux institutions gouvernementales comme la NSA – à bras le corps. Heureusement, les technologies actuelles permettent de mettre de nombreux bâtons dans les roues à quiconque souhaiteraient voler des données.
Cette étude en réunit cinq, parmi les plus importantes, et a tenté d’apprécier leur mise en place chez les plus grandes sociétés du Web. Tout le monde connaît le HTTPS, ce protocole sécurisé utilisé pour les transactions bancaires par exemple. Le HTTP Strict Transport Security (HSTS) permet, lui, de remettre les points sur les i à l’utilisateur, en lui déclarant expressément de communiquer de manière sécurisée (HTTPS par exemple).
Des communications cryptées avec les serveurs, c’est bien, mais si les différents serveurs ne communiquent pas entre eux de manière sécurisée, tout cela est bien inutile. Il s’agit ici de la première colonne du tableau – crypter tout échange interne entre les divers éléments de l’infrastructure -.
STARTTLS permet notamment de crypter un type d’échange bien particulier, et très courant sur le Net, les communications par email. Pour fonctionner, il faut cela dit que les deux fournisseurs de service de messagerie l’implémentent. Sinon, la communication ne sera pas cryptée. Autrement dit, plus nombreux seront les fournisseurs à l’utiliser, plus nos emails seront à l’abri des yeux indiscrets.
Dernière mesure, la confidentialité persistante (forward secrecy ou perfect forward secrecy, PFS) qui garantit que la découverte par un adversaire de la clé privée d’un correspondant (secret à long terme) ne compromet pas la confidentialité des communications passées.
Et à ce petit jeu, on note 5 excellents élèves: Dropbox, Google, SpiderOak (stockage de fichiers dans le cloud) and Sonic.net (FAI). D’autres travaillent à implémenter certaines de ces cinq mesures, on pense par exemple à twitter et Yahoo!. Espérons en tout cas que les grandes sociétés du Web s’y intéressent pour éviter que nos données soient accessibles sans notre consentement à des yeux indiscrets.
Le tableau dans son intégralité

C'est le candidat qui choisit le recruteur

Nous pourrions penser que la conjoncture donne l’avantage à l’employeur plutôt qu’au candidat, sur un marché de l’emploi où la demande domine sévèrement l’offre. Il n’en est rien. Le contexte ne fait qu’amplifier une tendance de fond bien réelle : le candidat a le choix de son employeur ! Nous anoblissions récemment le statut du candidat à travers un titre plutôt évocateur : "Quand le candidat devient client". Ce candidat, dont la courbe d’exigence croît, pour quantité de raisons valables, au point d’atteindre des niveaux que la croissance économique observe jalousement, inverse de toute évidence le rapport candidat/entreprise.

Extrêmement connecté, informé de tout et sur tout, disposant de quantité d’informations sur l’entreprise, jusqu’aux faits d’armes de ses dirigeants, aux pratiques de rémunérations ou de management, le candidat prend le pouvoir de décider – ou non - de rejoindre telle ou telle société. Et même si le web apporte son lot d’informations plus ou moins avérées, de critiques et de louanges plus ou moins fondées, les faits sont là, charge à l’entreprise d’apporter la preuve du contraire…

Attentif à tout, de l’accueil qui lui sera réservé à la qualité et à la transparence des échanges, de la solidité financière officielle aux commentaires officieux, de l’image employeur à la cote des dirigeants, des informations officielles disponibles aux témoignages d’employés, le candidat devient extrêmement sélectif et n’écarte plus aucun détail.

Le constat peut paraître alarmant : près d’un candidat sur deux se désengage d’un processus avancé de recrutement pour des raisons liées à la qualité du processus ou des interlocuteurs, à la transparence et au suivi, et de manière générale à la considération donnée à sa candidature.
Attention à ne pas traiter ce phénomène à la légère, il ne s’agit en rien d’un caprice. Rappelons par ailleurs que tout candidat est un client potentiel de l’entreprise et qu’il se fera "ambassadeur" ou "destructeur" de la marque, selon qu’il aura été bien ou mal considéré. Avons-nous une idée de l’impact financier négatif que représentent tous les candidats insatisfaits ?

Acquérir les meilleurs talents ne peut donc se faire selon les règles d’hier

Il est vital pour l’entreprise de sortir de l’ancienne relation dominante, de quitter les schémas arithmétiques et mécaniques du recrutement, pour conduire une démarche réfléchie et ambitieuse. Elle doit aujourd’hui déployer une approche humanisée et bienveillante de l’acquisition de talent, et faire concilier urgence et performance avec une gestion prévisionnelle solide.

Le candidat, aussi accessible soit-il, n’est plus aussi docile qu’auparavant. Qu’on se le dise, il a le choix de son employeur…

Pour la finance et les RH, la DSI est frileuse et en plus désargentée

Analyse : Les directions métiers sont d’accord : il ferait bon collaborer plus avec la DSI. Mais voilà, ces mêmes métiers, en particulier ressources humaines et finance, doutent des capacités de la DSI. Pire, ils la jugent même « frileuse » sur les nouveaux projets.
A tort ou à raison, entre la DSI et les directions métier, ce n’est pas toujours la chaude camaraderie. Pourtant, paradoxalement, s’il y a un point sur lequel ces directions semblent s’entendre, c’est bien justement sur les bénéfices d’une collaboration.
D’après une étude de Vanson Bourne pour SunGard AS, c’est même la quasi unanimité avec 94% des cadres dirigeants d’entreprises françaises estimant qu’une synergie offrirait un avantage compétitif. Bon alors, c’est quoi le hic ?
Collaborer c'est formidable. Mais qui le fait réellement ?
Une fois entré dans le détail, on constate que le plébiscite est en réalité un peu plus nuancé, en particulier d’un métier à un autre. Ainsi au sujet de la capacité (expertise et compétences) de la DSI  à instaurer « un environnement technologique approprié dans l’organisation », 70% des responsables du marketing se déclarent confiants - mais pas forcément en phase sur ce que doit être cet environnement.
Ils ne sont en revanche que 35% dans la finance – à laquelle est souvent rattachée la DSI d’ailleurs – et les ressources humaines à partager ce sentiment. Faut-il parler d’un désaveu ? Pas nécessairement. D’ailleurs, au sein même de la DSI, 35% des sondés en doutent eux aussi (53% croient en ces capacités).
Et les raisons de ces réserves s’appuient notamment sur des éléments objectifs. Pour l’informatique (70%), la finance (69%) et le marketing (75%), l’insuffisance des ressources de la DSI joue clairement en sa défaveur. Du côté des RH, on est plus circonspect sur ce point (38%), tout comme au sujet du poids trop prépondérant du quotidien.
La DSI accaparée par le quotidien et effrayée par la nouveauté ?
« Le fait que la DSI soit accaparée par ses activités au quotidien est également ressenti comme un frein par 49% de l’Informatique, 69% de la Finance, 75% du Marketing et 8% des RH » souligne ainsi l’étude.
Difficile de leur donner tort quand « 59% des répondants de la direction informatique ne travaillant pas étroitement avec les autres directions métiers, considèrent que leur rôle est de se concentrer sur la maintenance et non de soutenir la stratégie des métiers. »
Mais pour les dirigeants des ressources humaines, le problème majeur n’est ni celui des ressources ni encore moins la gestion de l’existant. Le constat est plus sévère. Les RH jugent en effet à 46% que la DSI est « frileuse » à l’idée de lancer de nouveaux projets.
Et c’est encore plus vrai pour la finance.  Si ce métier ne travaille pas plus étroitement avec la DSI, c’est essentiellement (85%) car ses représentants ont une mauvaise opinion de la volonté de celle-ci à engager de nouveaux chantiers. Réalité ou simple incompréhension ?

À quoi ressemblera votre quotidien au travail en 2053?

La technologie et ses innovations bouleversent complètement le quotidien au travail.
Comment s'organisera une journée de travail en 2053? Plusieurs experts se sont posé la question, et expliquent notamment que la retraite aura potentiellement disparu, ainsi que la hiérarchie dans les entreprises, tandis que l'alternance des métiers sera devenue la norme.

Imaginez: nous sommes en 2053. La notion de «bureau» a quasiment disparu, les usines ne sont peuplées que de robots, qui ont fait disparaître la notion de pénibilité au travail, les métiers manuels sont devenus minoritaires... À l'occasion du 40e anniversaire de l'Agence nationale pour l'amélioration des conditions de travail (Anact), célébré mardi, des experts, des syndicalistes ou des représentants du patronat se sont prêtés au jeu de se projeter 4quarante ans en avant, et d'essayer d'imaginer, ce qui va potentiellement changer dans notre quotidien au travail. Pour Jacques Froissant, fondateur du cabinet de recrutement Altaïde, les prévisions observées sont plutôt réalistes. «À la vitesse où la technologie accélère nos vies au quotidien, il est légitime de penser que le travail aussi, devra s'adapter», explique-t-il.
• Travailler plus longtemps, mais sur des périodes plus courtes. En 2053, «nous travaillons plus longtemps mais sur des périodes plus courtes», souligne Hervé Lanouzière à l'AFP, en réaction à l'augmentation de l'espérance de vie. «Certains scientifiques prétendent qu'il n'est pas absurde de penser que les enfants qui naissent aujourd'hui pourront vivre bien au-delà des 100 ans... Ce simple constat fait réfléchir à la façon dont la notion même de travail va être bouleversée!», explique Jacques Froissant.
• La «retraite» n'existera plus. Le concept de «retraite» sera complètement tombé en désuétude. À la CGT, Maryse Dumas souligne que la notion de retraite qui «recouvrait une idée de retrait de la vie sociale» a disparu et qu'au-delà de 60 ans - car le rythme biologique l'exige - les personnes sont libres de leur participation».
• Les robots auront pris le contrôle des métiers manuels (et auront supprimé la notion de pénibilité). Les robots ne nous auront pas débarrassés de toutes nos tâches, mais au moins une bonne partie. De nombreux métiers manuels auront disparu. «On disait déjà il y a 30 ans que les robots allaient prendre notre travail, ce n'est pas nouveau. Mais là, ça se concrétise. Des robots qui seront en vente dans cinq à dix ans seront en mesure de reproduire exactement les mêmes gestes qu'un humain... Et déjà actuellement, il y a de nombreuses usines qui sont simplement peuplées de robots, et sans présence humaine», observe Jacques Froissant. Une part «non négligeable» de la production est «prise en charge par des robots, des ordinateurs ou même des avatars» ce qui a «supprimé le concept de pénibilité».
• La notion de «bureau» et d'entreprise physique aura disparu. En 2053, nous «n'irons» plus au travail. Philippe Durance, chercheur au Conservatoire national des arts et métiers (Cnam) explique que «la disparition du lieu de travail (...) touche quasiment toutes les catégories professionnelles». On travaillera depuis son domicile, dans des espaces de «co-working», dans les transports, dans les lieux de restauration, dans des parcs... Le «bureau» à l'ancienne existera peut-être, mais il sera la plupart du temps vide. Il sera un espace de travail aussi éphémère que les autres. «Pourquoi s'embêter à se rendre dans un lieu pour effectuer des tâches que l'on peut faire dans n'importe quel autre lieu?», questionne Jacques Froissant.
• Les «chefs» n'existeront plus, et l'avis de tout le monde sera pris en compte. Que ceux qui aspirent aujourd'hui à devenir des petits - ou grands - chefs se fassent une raison: les managers n'existeront plus, et les organigrammes complexes des entreprises auront disparu. «Les niveaux hiérarchiques seront au maximum de deux!», prédit Christian Leroy, représentant du Medef dans le Nord-Pas-de-Calais, qui explique aussi que la parole des salariés «sera systématiquement prise en compte», les représentants du personnel ayant «été intégrés dans les structures de gouvernance des entreprises».
• «Alterner» les métiers sera devenu la norme. Selon Maryse Dumas, les parcours professionnels ne seront plus linéaires et permettront «d'alterner des métiers, des fonctions, des filières différentes», avec des droits nouveaux «attachés à chaque personne» et «mis en œuvre tout au long de l'activité professionnelle». Une tendance dont les prémisses sont déjà visibles actuellement. «L'explosion des offres de formation et l'incitation à se reconvertir sont des éléments déjà très en vogue! De même que cumuler plusieurs activités professionnelles est aujourd'hui à la portée de n'importe qui!», insiste Jacques Froissant.
• La technologie au service de la surveillance. Certains responsables de l'Anact imaginent des cas où «les compétences sont validées par des tests génétiques», les neurosciences «ayant conforté l'idée de la différence femme-homme» ou un monde où la technologie est au service de la surveillance. Ainsi, dans certaines suppositions, «le télétravail ne pourrait être rendu possible que si l'opérateur accepte un implant intégré à l'avant-bras pour surveiller ses gestes en temps réel» et des ordinateurs permettent «de décompter du salaire le temps où le salarié gère ses mails et affaires personnelles».

Un vrai poète cet Alban !

Salut grosse vache (…) tu dois bien comprendre que je ne veux plus voir ta gueule et qu’il est hors de question que je débourse un centime pour ton licenciement ! ! ! ! !

Le 26/11/2013 par Philippe Ravisy
C’est ainsi que commence le mail envoyé par un employeur à une salariée qu’il ne voulait plus revoir après un arrêt de travail.
Nous ne résistons pas, tant ils sont stupéfiants, à la tentation de reproduire in extenso les termes de ce courriel tels qu’ils figurent dans le mémoire soutenu par l’employeur devant la Cour de cassation.
La Cour d’appel de Bordeaux ayant condamné l’employeur pour licenciement abusif, celui-ci a tenté de faire casser l’arrêt d’appel en prétendant que la salariée n’apportait pas la preuve qu’il était l’auteur du mail et en s’appuyant sur les dispositions du code civil posant les conditions de validité de la preuve des obligations contractées par courrier électronique.
La Chambre sociale de la Cour de cassation répond très justement que les dispositions invoquées par l’employeur ne sont pas applicables dans la mesure où le courrier électronique produit par la salariée ne l’avait pas été pour faire la preuve d’un acte juridique entrainant des obligations (un contrat ou un engagement unilatéral) mais celle d’un fait.
Or, l’on sait que l’existence peut être établie par tous moyens (de preuve), dont la force probante est appréciée souverainement par les juges du fond.
De cette mise au point effectuée par la Chambre sociale, on doit en retenir que les salariés peuvent continuer à produire les courriels qui leurs sont adressés par leur employeur lorsqu’ils souhaitent rapporter la preuve de faits, mais qu’il faudra se montrer vigilant lorsque le contenu du mail emportera modification d’un acte juridique (par exemple un avenant au contrat de travail).
Philippe Ravisy



Texte du courriel d’insultes envoyé par l’employeur dans cette affaire (les fautes d’orthographe ont été maintenues)


«  Salut grosse vache Alors t’es contente que Marjorie t’ai appelé ?
En tous cas sache que ca ne changera rien du tout ! ! ! ! j’attends toujours ta lettre de démission car après mon comportement tu dois bien comprendre que je ne veux plus voir ta gueule et qu’il est hors de question que je débourse un centime pour ton licenciement ! ! ! ! ! Et pas la peine que tu me casses les couilles avec tes conneries de prud’homme parce que moi j’ai un avocat et je t’enfoncerai encore plus que je l’ai déjà fais et crois moi c’est possible.
Alors ? ? ? toujours pas les boules d’avoir quitté sofinco et ton petit cdi tranquille !
je tiens quand même à te remercier grâce à toi j’ai pu monter ma boîte à moindre frais et qui aurait cru que tu serais assez naïve pour me suivre après que je t’ai recrutée pour Epargne sans frontière alors que je savais depuis des mois qu’on allait déposé le bilan ! !

Pauvre conne ! tu croyais vraiment que je t’avais recruté pour tes compétences ? Alors je te préviens envoie moi ta lettre et plus vite que ça, tu vas enfin bouger ton gros cul pour quelque chose ! ! ! ! !
Et t’avises pas d’essayer de me la faire à l’envers avec la Marjorie sinon tu vas voir ce que c’est du harcèlement, je vais te montrer ce que c’est moi une dépression grosse vache ! ! ! !
Alors ? ? ? ? ? ? tu regrettes toujours pas ? ? ? ? il aurait peut être été plus simple de coucher finalement ! ! ! l maintenant t’a plus rien, plus de boulot, plus d’argent et toujours pas de mec tu peux la faire ta dépression ! ! ! !
Juste pour info change de secteur je t’ai grillé chez toutes les banques tu feras plus rien dans ce métier.
A bon entendeur salut ! ! ! ! ! ! !
PS : tes heures sup tu peux te les foutre au cul.
Alban
 ».
Un vrai poète cet Alban !

Cassation Sociale 25 septembre 2013, n° 11-25884

La ville anti-sdf : un mobilier pas très urbain

Pics métalliques, plots en béton, jardins de cactus, éclairage perturbant… Sous couvert de design, le mobilier urbain s’arme de tout un arsenal anti-SDF. Ou comment les centres-villes ont déclaré la guerre aux sans-logis. 
Capture d'écran de la page Flick'R du collectif Survival Group
Capture d’écran de la page Flick’R du collectif Survival Group
C’est une méthode qui ne dit pas son nom. Dans nos villes, sous couvert de design, le mobilier urbain s’arme de tout un arsenal anti-SDF. Jardinets de cactus, pics, barres métalliques, plots de béton. Autant d’équipements qui poussent comme des champignons le long des vitrines, dans les couloirs du métro ou devant les copropriétés. L’objectif : dissuader les personnes sans-abri de s’y asseoir ou de s’y allonger. C’est « l’air de rien », en s’inspirant de l’exemple précurseur de New-York, que les villes européennes se sont peu à peu dotées de ce type d’équipement anti-sdf.
Inventaire
Un phénomène qui n’a pas échappé à l’œil d’Arnaud Elfort. Avec son appareil photo, cet artiste plasticien arpente depuis plusieurs années le macadam parisien en constituant un véritable inventaire de ce mobilier urbain d’un genre nouveau. « Ces dispositifs anti-SDF sont apparus il y a une dizaine d’années dans le métro, quand les bancs ont été remplacés par des sièges individuels. Aujourd’hui, on en compte des centaines, de formes très variées, dans tout Paris », constate-t-il. Dernière innovation en date : les plans inclinés, qui bordent désormais de plus en plus de vitrines. Particulièrement discrets et terriblement « efficaces » : Essayez donc de vous asseoir sur un pan incliné à 45°…
Produit répulsif
Mais à qui doit-on ces joyeuses envolées urbanistico-sécuritaires ? Avant tout aux copropriétés et aux commerçants qui paient pour ce mobilier. La Ville de Paris, elle, se dit impuissante face à ses initiatives privées. Quand à la RATP, elle a été la première à introduire dans l’espace public parisien des équipements anti-sdf. Ailleurs en Ile-de-France, on ne manque pas d’idées pour faire déguerpir la misère. En 2007, le projet de la ville d’Argenteuil avait notamment marqué les esprits : C’est à coup de produit répulsif que le maire Georges Mothron entend alors disperser les sans-abris installés devant le centre commercial de la ville.  Face au tollé, il y renoncera finalement.

Some Cool and Weird Bus Stops You Probably Haven’t Seen Before

We see bus stops daily, rushed with people, a normal looking sheltered place where frustrated human beings anxiously wait for their darling wagons but there are some bus stops out there in the world which can make you miss your bus because there are amazingly designed and one cannot resist checking them out again and again. [via Darkroastedblend] amazing bus stops  (1)
amazing bus stops  (12)
amazing bus stops  (2)
amazing bus stops  (3)
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