mercredi 27 novembre 2013

Il y a une catastrophe climatique majeure en route et rien n’est dit : lien entre taches solaires et refroidissement global actuel

David Hathaway, directeur de recherche en physique solaire au centre Marshall Space Flight de la NASA à Huntsville en Alabama, a parlé dans le Wall Street Journal de la faiblesse du cycle solaire 24.
Je dirais qu’il sera le plus faible en 200 ans.


Hathaway est l’un des nombreux scientifiques qui se demandent pourquoi ce cycle est aussi faible et pourquoi la polarité des champs magnétiques solaires est désynchronisée. Normalement les champs magnétiques solaires s’inversent au maximum du cycle. Dans le cycle 24 cela n’est pas arrivé. Le pôle nord magnétique s’est inversé l’année dernière, donc actuellement il y a techniquement deux pôles sud sur le soleil car le pôle sud ne s’est pas encore inversé. (lien explicatif : http://www.astrosurf.com/luxorion/sysol-soleil-magnetique2.htm)
Hathaway et son équipe prédisent que le nombre de taches solaires pendant le maximum du cycle 24 sera d’environ 65 ce qui en fait le cycle le plus faible depuis 1906. S’il tombe juste un petit peu en dessous du niveau prédit, il pourrait alors être le plus faible en 200 ans.
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Pourquoi cela a-t-il de l’importance ?
Hé bien un nombre croissant de scientifiques de différents domaines ont rassemblé assez de preuves démontrant que l’état du soleil affecte le climat ici sur Terre et que plus le cycle solaire est faible et long, plus il fera froid sur Terre dans les dix années à venir ou même pendant plusieurs dizaines d’années.
Il y a une preuve qui confirme la théorie. Les cycles solaires ont une durée moyenne de 22 ans ; 11 ans qui amènent au maximum et 11 autres années ramenant au minimum après quoi un nouveau cycle démarre. Il est courant cependant de se référer à une durée moyenne de 11 ans du cycle solaire, exprimant le temps qu’il faut depuis le début du cycle jusqu’à son maximum.
Des données historiques vérifiées montrent que lorsque il y a eu un cycle solaire faible, du temps froid s’ensuit. On parle de ces périodes de froid comme des minimums. Il y en a eu plusieurs. Les scientifiques les connaissent grâce à l’analyse des anneaux des arbres, qui correspondent étroitement à l’activité solaire et à une analyse de carottes de glace qui enregistrent correctement des températures remontant à plusieurs milliers d’années. Ces données, couplées avec des observations directes autorisent à dessiner une image relativement précise.
Le minimum le plus connu est le minimum de Maunder, période entre 1645 et 1715 où une bonne partie de l’hémisphère nord a expérimenté des hivers glacials et des étés beaucoup plus frais que la normale. Juste avant le Maunder et pendant l’événement lui-même, les taches solaires étaient extrêmement rares et à une période ont disparu entièrement pendant une durée prolongée. Les cycles solaires sont restés modestes et 60 ans après le Minimum de Maunder s’est produit le minimum de Dalton.
Il faisait si froid que cette période, entre 1560 et 1850, devint connue comme le Petit Âge Glaciaire. Bien qu’on montre toujours la gentille image d’enfants patinant sur la Tamise quand on mentionne le Petit Âge glaciaire, le gel des rivières a entraîné et entraîne toujours de très sérieuses complications.
Le commerce était affecté car les bateaux et barges ne pouvaient entrer dans les ports, les cultures gelaient sur pied…ou étaient lessivées par les pluies torrentielles estivales et les gens mouraient de froid dans leurs maisons incapables de fournir une chaleur suffisante.
Tout ceci à la fois quand les gens savaient bel et bien comment vivre sans électricité. Imaginez cette situation aujourd’hui, des tempêtes de glace et des chutes de neige faisant tomber les lignes électriques semaine après semaine pendant l’hiver, et ceci se passant pendant des années et des années. Notre chaîne d’approvisionnement à flux tendu cesserait de fonctionner parce que les ordinateurs seraient hors service.
Plusieurs millions de personnes mouraient tellement de faim pendant la Grande Famine des années 1300 que les européens recoururent au cannibalisme pour nourrir leurs familles.
La planète ne s’est pas réchauffée depuis 1998. Les cycles solaires 21, 22 et 23 n’ont pas été particulièrement actifs – avec le cycle 23 qui a été le plus faible des trois. Avec le cycle 24 qui arrive encore plus faible, juste un peu au-dessus du cycle 23, il y a des raisons de s’inquiéter pour l’avenir.
Le cycle solaire 25, qui atteindra son pic entre 2022 et 2025 pourrait être selon Hathaway « le plus faible depuis des siècles ». Ce qui ne promet rien de bon. La NASA a publié cette information en 2006, pourtant le public n’a été averti en aucune façon de la nette possibilité d’un refroidissement. Il n’y a eu aucun conseil de la part des gouvernements pour faire une isolation de nos maisons contre le froid. Aucun conseil pour stocker de la nourriture au cas où la saison de pousse est touchée, rien. Ils continuent de promouvoir leur agenda du réchauffement, déterminés à soutirer leur dollars verts jusqu’au bout.
Les taches solaires ont besoin d’une certaine quantité d’énergie magnétique pour se former ; elle est déterminée en Gauss et les taches demandent environ 1500 Gauss pour se former correctement. Il y a des indications que le cycle 25 pourrait n’avoir aucune tache solaire, ce qui augmente la possibilité d’un froid intense pour encore vingt ans de plus.
Livingston et Penn ont étudié ce phénomène en profondeur.
Livingston et Penn ont observé le champ magnétique au point le plus sombre de toutes les taches solaires [au cours de leur fenêtre temporelle d'observation] et ont découvert que le champ moyen a diminué de 20 % en même temps que les autres effets décrits. Le « fond » d’alimentation semble s’interrompre à 1500 Gauss, seuil en dessous duquel les taches solaires semblent ne pas se former.
Il n’y a pas que Livington et Penn qui pensent de cette manière. Clette et Lefèvre ont écrit leur article pour le Journal of Space Weather et Space Climate début 2012 et le Pr Don Easterbrooke, professeur émérite à l’université de Washington, pense aussi qu’un rapide refroidissement est en marche.
Il y a une catastrophe climatique majeure en route et rien n’est dit.Aucun avertissement n’est donné par AUCUN gouvernement des pays de l’hémisphère nord.Ils savent tous que la possibilité est très réelle. Que les indicateurs d’une période prolongée de refroidissement sont forts, ils restent pourtant sans rien faire, récupérant leurs taxes carbone des entreprises, et les surtaxes écologiques sur les factures du fuel domestique. Ils s’obstinent sur l’agenda du réchauffement pour soutirer jusqu’au dernier dollar possible des citoyens qu’ils veulent laisser mourir et ils ne disent absolument rien. Le GIEC sert loyalement ses maîtres des Nations Unies. Les Nations Unies et le GIEC savent tous deux qu’il va y avoir des morts massives par l’apparition d’un refroidissement prolongé. Ils restent sans rien faire, laissant s’accomplir leurs cibles de l’Agenda 21 avec le climat.
L’élite a commencé à prendre ses dispositions il y a quelque temps. Ce n’est pas par hasard
si des gens comme Bill Gates sont des contributeurs majeurs de la banque de semences de Svalbard en Norvègeou que des groupes comme les Bilderberg se réunissent chaque année pour discuter de l’avenir, notre avenir, sans bien sûr aucune déclaration publique comme l’exige la règle de Chatham House (règle utilisée pour réglementer la confidentialité des informations échangées lors d’une réunion, NdT).Quand le temps viendra où quelque chose devra être dit, ce sera minimisé à un tel degré, sans mauvais jeu de mots, qu’une majorité de gens ne comprendra pas. Ils ne verront pas que « un ou deux degrés de refroidissement » dont parlera le gouvernement seront suffisants pour déséquilibrer l’ensemble. Ils n’imagineront pas que les gouvernements qui ont piqué une crise pour une température qui serait remontée de deux degrés, mais qu’une chute de deux degrés semblera ne présenter aucun problème.
Il n’y a rien que nous puissions faire avec un refroidissement climatique. Comme je l’ai déjà dit : c’est un cycle. Il y en a eu avant l’apparition de l’homme sur Terre et il y en aura d’autres. Tout ce que nous pouvons faire est de nous y préparer. Tout ce que vous avez pu mettre en stock ne sera pas suffisant. Récupérer chaque morceau de bois, c’est peut être ces morceaux qui vous empêcheront de mourir de froid.
Ceux qui sont dans la force de l’âge devraient penser à leur aptitude physique. Serons-nous capables de couper du bois et de le fendre dans dix ou même vingt ans ?
C’est quelque chose qui va impacter au moins la moitié de la planète et qui va durer pendant des semaines ou des mois, voire même des années ou des dizaines d’années.
C’est une chose à laquelle nous devons penser très sérieusement et pendant ce temps les élites qui restent sans rien faire à se frotter les mains jubilent à la pensée de deux milliards de moins de bouches inutiles à nourrir sur une planète qu’ils pensent être la leur et seulement la leur.
.(Chris Carrington est un écrivain, chercheur et conférencier avec une formation scientifique, technologique et écologique. Chris est éditeur de The Daily Sheeple, où cet article est publié à l’origine. Réveillez-vous, troupeaux !)

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