samedi 15 février 2014

Pourquoi faut-il avoir des plages de temps libre ?

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Accablé de tâches, de réunions, d’objectifs à accomplir, l’entrepreneur n’arrive plus à dégager du temps libre. Et c’est dangereux pour l’entreprise.
Google Agenda ou le déluge. L’organisation, plus qu’une nécessité, c’est une véritable question de survie pour les entrepreneurs. Tous les temps sont à réduire, bannir, proscrire. « Bouh, moche pas beau », comme dirait les enfants. Jusqu’au matin où vous… ne pouvez plus. Plus d’énergie, plus d’envie, plus rien. Oui, vous entrez dans la joyeuse phase du « burn-out ». Youpi, vous en avez pour six mois au minimum.
Sans aller aussi loin, la prise de recul va vous permettre de devenir un meilleur manager. La preuve.

Se donner du temps libre pour être plus créatif

Vous avez beau vouloir rationaliser le processus, la créativité ne peut pas rentrer dans une liste des tâches. « Tous les jeudis de 13 h à 14 h, je suis en phase créative ». Non, ça ne marche pas comme ça.
La vérité, c’est que l’instinctif, la part créative de votre cerveau, est meilleur dans les périodes de désordre. Ne dit-on pas que les meilleures idées arrivent au moment où on s’y attend le moins ? Alors donnez le temps à votre esprit de voguer où bon lui semble.

Se donner du temps libre pour rafraîchir son esprit

Débordé, détraqué, déboussolé, votre esprit ne fonctionne plus. Enfin, pour dire vrai, il ne voit plus l’essentiel, obnubilé par les détails qu’il se repasse sans cesse devant les yeux. On vous mettrait un cerf devant vous que ne verriez que les bouts de bois à ramasser pour la cheminée.
Avec des espaces de liberté, le cerveau peut reprendre pied avec la réalité. Mieux, cela vous permet de regarder vos problèmes avec de nouvelles perspectives auxquelles vous n’auriez jamais pensé. Et ça, c’est tout « bénéf » pour vous.

Se donner du temps libre pour être plus indulgent avec soi

Accroché à sa « timeline » quotidienne, l’entrepreneur fait en sorte de ne jamais sortir de la route qu’il s’est imposée. C’est bien, mais au bout d’un an, sur un rythme de 6 jours sur 7, 16 heures par jour, la moindre anicroche est ressentie comme un échec personnel. Que personne ne s’étonne après si vous explosez.
Aux esprits procéduriers, sachez que l’indulgence n’est pas la porte ouverte au laxisme. C’est une soupape de sécurité. Au moins, vous pouvez vous dire : « que dois-je faire pour améliorer les choses ? » et non plus : « je suis vraiment le dernier des abrutis sur terre ! » Dans un des cas, vous pouvez faire quelque chose.

Bref, se donner du temps libre pour être meilleur

Parfois, les choses ne vont pas dans le sens voulu. Les entrepreneurs en savent quelque chose à tel point que, dans certains cas, l’échec peut s’avérer être la meilleure option. Oui, ça arrive. Par exemple quand on pense avoir ferré un très gros poisson pour, au final, faire chou blanc après des mois de rendez-vous de travail.
Ça fait mal. Oui, mais quelle serait la pire des situations ? Ne pas avoir été choisi sur cette affaire ou, comprendre, enfin, que votre positionnement n’est pas adapté à ce type d’entreprise ?
Alors donnez-vous le temps de réfléchir.

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