mercredi 30 avril 2014

La règle des 90-10-1

La règle des 90-10-1 a été énoncée il y de cela maintenant bien longtemps (2006) par Jakob Nielsen (le pape de l'utilisabilité).

Que dit cette règle ? Tout simplement que sur la plupart des sites communautaires 90% des utilisateurs sont des passants, qui ne font que regarder mais ne contribuent pas, que 10% des visiteurs participent de manière épisodique en contribuant de temps à autre et que les 1% restants sont ceux qui produisent réellement le contenu.



Ce sont ces personnes qui contribuent 5, 10, 20 fois par jour, comme si leur vie en dépendait.

Ce sont elles qui donnent le "la" du site.

Cela signifie qu'observer une communauté sur Internet ne fait voir que ce que disent ces personnes hyper-actives et ne donne aucune idée de ce que pense ou fait l'immense majorité silencieuse.

Cela veut dire que 0,003% des utilisateurs de Wikipedia produisent plus de 60% de son contenu. Que la "communauté" Wikipedia ne représente que 1000 personnes dans le monde.

Que Harriet Klausner a publié 27 987 commentaires sur Amazon.com...

D'où un certain déséquilibre :



Je pensais que cette règle était bien connue...

Or, donnant un cours la semaine dernière en Master de Community Management je me suis rendu compte que ce n'était pas le cas.

D'où ce post !

Les Origines du Sida


Le vaccin contre le Sida est développé par des bénévoles

vaccin
Vous n'êtes certainement pas sans savoir que les recherches dans la lutte contre le SIDA ont passé un cap récemment. Et c'est une société française, Biosantech, qui mène la danse. Son vaccin, le seul à être en phase II de test, est pourtant développé par des chercheurs bénévoles.
« Biosantech n’a jamais versé aucun salaire », c’est ce qu’affirme Corinne Tréger, son PDG. Depuis Septembre, le vaccin est entré en phase II de test clinique à Marseille : « D’autres sociétés avaient déjà atteint la phase II mais elles avaient dû arrêter leurs tests après l’apparition d’effets secondaires. Actuellement, nous sommes les seuls en phase II dans le monde et aucun de nos patients n’a montré le moindre effet secondaire ». Le succès de la réussite est très certainement dû à la passion, maître-mot des travaux des chercheurs, « les recherches [des autres grands laboratoires] ont été abandonnées par cupidité, parce que les investisseurs voulaient gagner de l’argent à court terme. À Biosantech, nous travaillons par croyance, parce que nous voulons que le projet aboutisse. »
Mais pour pouvoir, espérons-le, atteindre la troisième et dernière phase de test avant la commercialisation, Corinne Tréger ne peut plus, comme jusqu’à maintenant, puiser dans ses fonds personnels. « Nous avons besoin de moyens pour réussir cette nouvelle phase du projet. » Une levée de fonds participative a été créée sur le site Happy Capital. L’objectif est de récolter 500 000€ pour structurer et rémunérer l’équipe composée d’une dizaine d’experts et ouvrir un centre de recherche en immunologie. Pour l’heure, plus de 160 000€ ont été récoltés. « Rien n’est encore finalisé. Et il reste de toute façon beaucoup de choses à accomplir. Nous ne sommes qu’au début du chemin… »

Le don de congés, l'idée "charitable" qui agace la gauche, adopté définitivement


Par publié le

Le Sénat a adopté définitivement ce mercredi une proposition de loi pour encadrer le don de jours de repos au profit de salariés parents d'enfants malades. Un texte vieux de plus de deux ans qui n'a pas convaincu socialistes et communistes. 

Le don de congés, l'idée "charitable" qui agace la gauche, adopté définitivement
Le Sénat a adopté définitivement ce mercredi une proposition de loi qui vise à étendre à toutes les entreprises et administrations le don de congés au profit de salariés parents d'enfants malades.
Reuters/David Mdzinarishvili
"On nous a accusés d'être des méchants, incapables d'humanité et de générosité. On a subi une pression folle." Sénateur communiste du Pas-de-Calais, Dominique Watrin n'a toujours pas digéré les débats, en commission des affaires sociales, autour de la légalisation du "don de congés". Cette démarche consiste, pour des salariés, à offrir des jours de repos à des collègues dont les enfants souffrent de maladies graves.
Début 2012, l'Assemblée nationale avait adopté une proposition de loi UMP pour la rendre possible dans toutes les entreprises et administrations. Après deux ans dans les limbes, le texte vient d'être adopté définitivement par la chambre haute, à la faveur d'une niche parlementaire. Mais comme les députés de leurs partis en 2012, ni les sénateurs communistes ni les socialistes ne lui ont donné leurs voix. Les premiers ont voté contre et les seconds se sont abstenus.
Premier grief: l'injustice que la mesure créera entre grandes et petites entreprises. Le député à l'origine du texte, Paul Salen, s'est inspiré d'un "élan de générosité" des salariés de Badoit, à Saint-Galmier (Loire). En accord avec la direction, ils s'étaient privés de 170 heures de repos -RTT, journées de récupération, etc.- au profit d'un collègue dont le fils était atteint d'un cancer. Le père avait pu s'absenter pour passer du temps avec l'enfant et l'accompagner dans ses soins.Depuis, d'autres grands groupes ont signé, ou négocient, des accords pour autoriser ces échanges. "Badoit, Casino, PSA... Les entreprises qui emploient des milliers de salariés peuvent le mettre en place, mais comment une PME ou une TPE pourrait-elle collecter 170 jours de congés?" s'interroge Dominique Watrin. Les socialistes sont sur la même ligne. "L'idée part, bien sûr, d'un bon sentiment. Nous sommes tous en empathie avec ces familles, mais des questions se posent sur son application", fait savoir une porte-parole.
Pour les sénateurs du groupe communiste, inscrire le don de congés dans la loi revient aussi à faire peser sur les salariés une mission qui relève "de la solidarité nationale". "Le cas des actifs qui s'occupent de proches malades est un problème politique de fond, et non une question de charité, estime Dominique Watrin. Si on s'engage dans cette voie, on nous dira demain que c'est aussi aux collègues d'offrir leurs congés aux aidants familiaux, par exemple."

Un "problème politique de fond"

D'autant que des cas de dons spontanés de RTT, chez Fuji-Autotech par exemple, ont aussi concerné des adultes: une salariée avait par exemple soutenu son mari hospitalisé après une greffe de moelle grâce aux congés de ses collègues. La loi débattue au Sénat ne comblerait donc qu'une partie du vide juridique.
"Solidarités locale et nationale ne doivent pas s'opposer mais se compléter, plaide Dominique Watrin. La première peut déjà être sécurisée grâce aux négociations collectives dans les entreprises, et la seconde doit être renforcée." Les parlementaires PC ont plaidé pour une revalorisation des dispositifs qui permettent déjà l'absence des parents. Ils sont nombreux -congé pour enfant malade, de soutien familial, de présence parentale, de solidarité familiale- mais non rémunérés, au mieux indemnisés et limités dans le temps pour certains."Revaloriser par exemple l'allocation journalière de présence parentale versée par la CAF, pour atteindre 90% du salaire, ne nous semble pas hors de portée", avance Dominique Watrin, qui a déposé un amendement pour mesurer son coût éventuel.

Réalisme

Sa collègue UMP Catherine Deroche, rapporteur du texte, ne laisse pas beaucoup place à l'espoir. "On peut toujours rêver, mais ça n'arrivera pas. Compte tenu de l'état des finances publiques, une hausse de l'allocation ne se ferait de toutes façons qu'à la marge."
La sénatrice reconnaît que "le don de congé ne sera pas forcément possible dans toutes les entreprises". "C'est un fait, admet-elle, mais ce n'est pas parce que le texte ne résoudra pas tous les problèmes qu'il faut se priver d'étendre les possibilités d'appliquer le don."Le texte devrait notamment résorber une inégalité entre public et privé: fin février, un policier de Nancy n'a pas pu profiter des RTT offertes par ses collègues pour soutenir sa fille hospitalisée à Paris, faute de cadre législatif. "C'est autant une demande des salariés qui ont envie de partager un peu de solidarité, que des familles et des employeurs", soutient Catherine Deroche.
Comme en commission, l'UMP, le centre et les écologistes ont soutenu le texte. La "charité" a donc bien triomphé dans l'hémicycle, mais sans le soutien d'une grande partie de la gauche.

En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/emploi/gestion-carriere/le-don-de-rtt-l-idee-charitable-qui-enerve-la-gauche_1534357.html#UJrxoZAe5J5KQfhY.99

Le Mont St Michel en Drone


Blog Best-Practices and Benchmarks

by   |  
 
 
 









Which are the best days and times to post to a blog? Do capital letters, exclamation points, and question marks in titles lead to more engagement? On which social networks do readers share blog posts most often?
TrackMaven recently tackled those questions (and many others) in its Colossal Content Marketing Report, which was based on an analysis of 1.16 million posts from 4,618 blogs and 1.9 million social shares of those posts. The data set included blog posts from a range of publishers, including content marketers, individuals, and media companies.
Below, key findings:
Best Days and Times to Post
  • 87% of the blog posts examined were published during the workweek, with Tuesday and Wednesday the most popular days for posting.
  • However, the 13% of pieces published on weekends actually had more social shares per post on average.
  • Saturdays were particularly ripe for blog post sharing: Only 6.3% of posts were published on Saturdays, but they received 18% of the total social shares.

  • The bulk of blog posts examined were published during US working hours, from roughly 9 AM to 6 PM ET, with the peak at 11 AM-12 PM.
  • Posting frequency steadily declined after 6 PM EST, but there was a secondary spike 12-1 AM ET, most likely due to scheduled posts at the start of the next business day.
  • The peaks of engagement (social shares) with blog posts were actually clustered outside of working hours: The most social shares occurred 9 PM-midnight ET, with the highest point of engagement coming 10-11 PM.
  • There were also additional smaller spikes in social sharing 4-6 AM ET, 7-8 PM, and 1-2 AM.


Blog Post Titles
Length
  • The blog post titles examined were around 40 characters in length on average.
  • However, those with titles a bit longer than average, around 60 characters in length, received the most social shares.
  • Blog posts with titles beyond 60 characters in length had sharp declines in social shares.

Punctuation
  • 95% of blog posts analyzed did not include a question mark in the title, but those that did had nearly twice as many social shares.
  • That said, publishers should not go overboard, because post titles with two or more question marks had the lowest number of social shares.
  • Few publishers use exclamation points (97% of posts analyzed did not have one), and for good reason: Average social shares decreased for blog titles that had up to three exclamation points.
  • Interestingly, though less than 0.1% of posts included four exclamation points, those that did had more social shares than average.
Capitalization
  • 12% of blog titles analyzed had no capitalization, and less than 1% were written in all caps.
  • Most publishers appear to be using standard capitalization for their posts, which is a good decision; posts with a mix of capital and lowercase letters had the most shares.

Social Sharing
Most social sharing for the blog posts examined occurred on Twitter and Facebook:
  • Tweets accounted for 38.6% of total social shares.
  • Facebook Likes made up 33.8% of engagement.
  • Facebook Shares accounted for 26.7%.

About the research: The report was based on an analysis of 1.16 million posts from 4,618 blogs and 1.9 million social shares of those posts.
Sponsored by
Interactive Content Converts! See how you can boost your marketing with SnapApp's interactive content marketing platform. Leading B2B companies are achieving a 50% click thru rate and 40% conversion rates. Learn how you can start seeing results like these.

Click Here!
Ayaz Nanji is a digital strategy and content consultant. He is also a research writer for MarketingProfs. His experience includes working as a strategist and producer of digital content for Google/YouTube, the Travel Channel, and AOL.
LinkedIn: Ayaz Nanji
Twitter: @ayaznanji

Read more: http://www.marketingprofs.com/charts/2014/25006/blog-best-practices-and-benchmarks#ixzz30NQ7wunW

Tell my city


Régularité des TGV à l'arrivée

En cette période de vacances scolaires et de ponts à répétition, la #cartodelasemaine propose de traiter de la régularité des TGV à l’arrivée de mars 2012 à mars 2014, donnée publiée récemment sur SNCF Open Data (nombre de trains en circulation et nombre de trains à l’arrivée par gare TGV).
La carte ci-dessous représente ainsi les taux de TGV en retard des grandes lignes au départ des gares parisiennes. Est considéré comme en retard par la SNCF :
  • un train arrivant 5 minutes après l’heure prévue pour un trajet de moins de 1h30.
  • un train affichant plus de 10 minutes de retard pour un trajet d’une durée de 1h30 à 3 heures.
  • un train enregistrant un retard de plus de 15 minutes au-delà de 3 heures de voyage.

Les trains au départ de la Gare de Lyon en direction du Sud de la France apparaissent très clairement comme les plus concernés par les retards à l’arrivée. Paris – Nice arrive en tête avec 19% de TGV en retard.
La carte ci-après représente les taux de retard des grandes lignes au départ des gares de région qui enregistrent les taux de retards à l’arrivée les plus élevés.


La ligne Marseille-Lille arrive en tête avec 27% et 23% de TGV retardés suivant la direction. Ainsi les 5 trajets les plus perturbés ces deux dernières années sont les suivants :
  • Marseille – Lille  : 27% de retards
  • Lille – Marseille : 23% de retards
  • Lyon Part Dieu – Marseille : 22% de retards
  • Nice Ville – Paris gare de Lyon : 20% de retards
  • Paris gare de Lyon – Nice Ville : 19% de retards
Enfin, le graphique ci-dessous représente l’évolution du nombre de trains en retard par mois entre mars 2012 et mars 2014. A noter que la plupart des pics de retards à l’arrivée enregistrés correspondent à des périodes de vacances scolaires. Ce début d’année 2014 affiche des chiffres positifs avec les nombres de retards les plus bas de l’ensemble de la période étudiée.

Evolution

Source : SNCF Open Data

Yves CLOT nous parle des risques pychosociaux



Yves Clot livre un témoignage sur une situation concrète de travail, tiré de son ouvrage "Le Travail à Cœur : pour en finir avec les risques psychosociaux" (La Découverte, 2011).
Ce témoignage vise à dépasser les différents constats, les définitions, pour enfin « En finir avec les risques psychosociaux ».

Cette conférence est extraite du colloque "en a-t-on fini avec les risques psychosociaux ?" organisé par l'Aract Lorraine et le Cnam en Lorraine le 12 septembre 2013 à Metz.
D'autres vidéos du colloque sont disponibles sous le nom "en a-t-on fini avec les risques psychosociaux ?"

Les 5 étapes de la planification de crise

© Warakorn - Fotolia.com

Après avoir expliqué comment une entreprise peut s'inspirer des méthodes de l'armée pour gérer une situation de crise, Jean-Luc Cuny détaille les 5 étapes de la planification de crise.

Après notre article présentant comment une entreprise peut gérer une crise en s’inspirant des armées occidentales et utiliser la même méthode de planification (voir « Crise : planifier comme à la guerre »), intéressons-nous aux différentes phases de la planification de crise. On peut distinguer 5 premières étapes que nous allons détailler ci-dessous : initialisation du processus, analyse de la mission, conception opérationnelle, travaux complémentaires, et validation de l’intention initiale.

1 – Initialisation du processus

C’est la mise « en ordre de marche » de l’équipe qui aura la responsabilité de conduire ce travail de planification. Pour une planification « froide » (anticiper les crises potentielles), il s’agira d’une équipe ad hoc se réunissant à échéances régulières ou sur une courte période avec comme objectif final la rédaction d’un « plan ». En revanche, lors d’une planification « chaude » (répondre à une crise), ce sera  l’activation de la cellule de crise, qui œuvrera jusqu’à son dénouement (planification et conduite de l’action). Toutes les compétences et expertises nécessaires devront être disponibles ou acquises.
Il s’agit également de recevoir (de l’échelon supérieur) ou identifier « la » mission : quel est l’objectif de la direction (l’objectif est le but poursuivi) et l’état final recherché (la situation à obtenir à la fin, concrétisant ainsi la réalisation de l’objectif). Il faut comprendre la crise en général et mettre la situation actuelle dans son contexte : causes anciennes et récentes à l’origine de la crise, contraintes susceptibles d’entraver ou de limiter l’action, ressources susceptibles d’être dégagées pour la résolution de la crise…

2  – Analyse de la mission

Cette première partie consiste à élaborer un schéma aussi clair que possible de la situation et de traduire sa propre compréhension de la mission confiée. L’appréciation de situation recouvre l’analyse des facteurs généraux de toute nature, de la zone et du terrain d’évolution, l’étude des sources d’opposition (ce qui peut s’opposer ou entraver l’action), des appuis extérieurs à l’entreprise, de l’environnement et l’aspect information et médias.
L’analyse de la mission s’attache à répondre aux interrogations suivantes : que dois-je faire pour permettre au  niveau supérieur de remplir sa mission ? Comment ai-je compris la mission qu’il me donne? Cette analyse débouche sur une formulation la plus explicite possible de la mission, qui devra répondre aux cinq interrogations déterminantes pour toute action : Pourquoi ? Quoi ? Qui ? Où ? Quand ?

3 – Conception opérationnelle

Des travaux menés précédemment, comme de sa parfaite connaissance de l’entreprise (ce qui compose sa force, sa puissance, sa résilience), l’équipe de planification sera en mesure d’identifier les effets à produire, leur séquencement et enchaînement (points de passage obligés vers l’atteinte de l’effet final recherché), d’ébaucher le phasage des opérations, mais aussi de déterminer les variantes au plan initial.

4 – Travaux complémentaires

Ces travaux sont de trois ordres, et les négliger empêche le passage correct à la phase suivante de conception : l’identification des besoins clés en informations et renseignements, facilitant la prise de décision ; les mesures d’urgence à mettre en œuvre immédiatement, car ne pouvant attendre la fin du travail de planification ; et l’estimation initiale des moyens nécessaires pour s’assurer que les capacités de l’entreprise permettront de répondre aux besoins de résolution de la crise.

5 – Validation de l’intention initiale

Il est alors temps de présenter ces premiers travaux au décideur, au dirigeant, à celui qui, in fine, prend la responsabilité de l’action, qui la conduira et qui endossera l’échec ou la réussite. L’intention initiale demeure l’expression personnelle du décideur qui doit expliquer pourquoi l’action est préparée et ce à quoi on veut arriver. Elle fixe autant que nécessaire les priorités et oriente le travail suivant, en se fondant sur les conclusions de l’analyse menée jusqu’alors, mais sans anticiper sur la manœuvre en elle-même. Ces phases d’initialisation et d’orientation ne sont qu’une partie du travail. Si on a bien répondu aux questions «pourquoi faire ? » et  «quoi faire ? », on n’a pas encore répondu au « comment faire ? ». C’est l’objectif de la phase suivante, la conception.

Les mystères de la grippe espagnole de 1918 élucidés

Les principales victimes le pandémie du début du siècle dernier étaient celles qui n’avaient pas été exposées à une souche H1 de la grippe.
Les mystères de la grippe espagnole de 1918 élucidés
AP/SIPA
50 millions de victimes, c’est un des plus grands mystères de biomédecine du XXe siècle qui trouve sa réponse. « Depuis la grande pandémie grippale de 1918, le mystère demeure sur l’origine du virus, pourquoi il a été si virulent, et surtout pourquoi il a tué tant de jeunes adultes », souligne Michael Worobey, principal auteur d'une étude conduite avec son équipe de l’université d’Arizona à Tucson (Etats-Unis) et publiée, ce 28 avril dans PNAS.
En effet, la grippe saisonnière classique met surtout en danger les jeunes enfants et les personnes âgées. La plupart des victimes de la grippe espagnole étaient âgés de 20 à 40 ans, surtout à cause d’infection bactériennes opportunistes comme la pneumonie.

Un virus présent dès 1900Les hypothèses qui dominaient jusqu’à aujourd’hui évoquaient une transmission directe de l’oiseau à l’homme, ou un chevauchement génétique entre les souches humaines et porcines. L’équipe américaine a développé une « horloge moléculaire » très précise, qui leur a permis de remonter jusqu’à la pandémie de 1918. Aucune de ces hypothèses n’a été confirmée par leur modèle.
En revanche, ils ont découvert que le virus pandémique H1N1 est apparu peu avant 1918. Depuis 1900, un virus H1 circulait déjà dans la population, et a « emprunté » du matériel génétique à la souche aviaire du virus. « Cela a l’air d’un tout petit détail, mais c’est peut-être la pièce manquante du puzzle », souligne Michael Worobey. « Une fois qu’on a cette pièce, celles qu’on possédait depuis 1918 se mettent en place. »

Les jeunes adultes n’étaient pas protégés
Selon les chercheurs, être exposé au virus de la grippe pendant l’enfance permet de mettre en place des défenses immunitaires. Mais pour être totalement protégé, la souche de l’enfance et celle qui circule doivent être similaires, deux souches H1 par exemple.
Or, entre 1880 et 1900, c’est un virus putatif H3N8 qui a circulé dans le monde. Les enfants qui y ont été exposés sont devenus adultes en 1918. Face au virus H1N1, leur système immunitaire était donc démuni. « Un arsenal d’anticorps dirigés contre la protéine H3 n’aurait pas eu beaucoup d’effets face à des virus grippaux de souche H1. Et nous pensons que cette mésalliance a entraîné une mortalité accrue dans les populations qui avaient une bonne vingtaine pendant la pandémie de 1918 », précise Michael Worobey.
Ceux nés avant et après cette période étaient mieux immunisés, ce qui explique un schéma différent : les enfants et les personnes âgées ont mieux résisté car leur corps avait déjà combattu cette souche du virus. C’est exactement la situation à laquelle sont exposées aujourd'hui les populations d’Asie face à la grippe aviaire H5N1 – particulièrement pathogène et mortelle chez les jeunes adultes.

Même une exposition à des souches différentes vaut mieux que rien, signale l’étude. Les populations insulaires, qui n’avaient jamais été exposées au virus de la grippe avant la pandémie, ont connu des taux de mortalité bien plus élevés que toutes les autres populations. Selon les chercheurs, cela vient soutenir l’idée d’une vaccination systématique, qui mime l’immunité développée pendant l’enfance. « Si notre modèle est correct, les interventions médicales actuelles, particulièrement les antibiotiques et les vaccins […] devraient réduire dramatiquement la mortalité si nous faisions face aujourd’hui à une telle combinaison d’éléments pandémiques », estime Michael Worobey.

mardi 29 avril 2014

Le Serveur


Où sont les violeurs?

Le traitement médiatique du viol a ceci d'étonnant qu'il décrit toujours l'agresseur et la victime avec un champ lexical similaire. Pour la victime, nous avons jeune, pauvre au sens de "à plaindre", seule parfois, et souvent un détail physique accablant du type "elle avait les cheveux longs (la salope)" (blonde, au 36 quai des Orfèvres ; jolie, dans le métro de Lille). Le violeur a toujours une bonne excuse, lui. Il avait bu, monsieur le juge. (36) Il venait de se disputer avec son amie et il n'avait pas de travail, monsieur le juge (Lille). Bref, elle, avant d'être une victime, était déjà marquée du sceau de l'infamie ; et lui avant d'être un agresseur était déjà le good guy qu'il redeviendra après quelques heures de travaux d'intérêt général.
Si bien que notre société est intrinsèquement pleine de victimes de viols, mais vide de ses violeurs.
J'ai toujours été frappée par une statistique : si je prends un échantillon au hasard de 10 de mes copines, la majorité a déjà vécu une agression sexuelle. Si en revanche je prends un échantillon au hasard de 10 de mes copains, aucun n'a jamais agressé aucune femme - ou aucun homme.
Mes copines ont des foultitudes d'histoires, de souvenirs, de "et là, il m'a tiré les cheveux jusqu'au couloir" ou de "c'était l'entraîneur de tennis" ou du célèbre "c'est un peu de ma faute parce que..." (je portais une jupe / j'avais souri / j'étais en train de lire - rayez les mentions inutiles). Mes copains n'ont aucune anecdote de ce type. Ce sont tous des "types bien" (je ne fais pas partie des adoratrices du mythe du connard). C'est beau comme une pub Mastercard.
Mais statistiquement, ça ne fonctionne pas. Qui a violé mes copines ? Pas toujours le prototype du violeur marginal, aviné, "d'origine étrangère" décrit dans les journaux. D'après les chiffres, en majorité, ce sont des personnes de leur entourage. Des hommes "normaux" comme on dit. Certains sont mariés, ont des familles, un travail, une position sociale parfois, même. Des blancs ? Oui, il y a des blancs. Des quadras, des "mecs sympa"? Aussi. Des qui les ont agressées et qui sont allés à Toys'r'Us acheter un cadeau pour l'anniversaire de leur fille juste après, parce qu'ils violent MAIS ils partagent les tâches ménagères, attention !
Comme mon amie qui a conclu son histoire par :
"Tu le connais, c'est X.
X... ? Comme le patron de presse ?
Oui. C'est lui."
J'avais déjeuné avec lui justement la veille, et je l'avais trouvé plutôt cool. Tandis que je restais bouche bée, ma copine a commandé un deuxième smoothie, et sans doute, dans un film, le consultant psy du scénariste rayerait ce passage "pas crédible", "elle raconte qu'elle a été violée votre copine, elle ne peut pas recommander un smoothie nonchalamment !"
Une femme qui est violée devient une victime. Une victime, globalement, point. Tout le reste de son identité est nié. Un homme qui viole ne devient pas un violeur, globalement, point. Il garde son identité, mais une identité avec un, comment a-t-il dit déjà le patron de presse, le lendemain, quand je lui ai dit que j'allais pousser ma copine à porter plainte ? Ah oui ! Un "accident de parcours !"
Un femme qui est violée était déjà une victime avant le viol, d'ailleurs : Comment était-elle habillée ? Quels signaux a-t-elle envoyé qui ont pu attirer le violeur ? Parce que c'est évident, elle a envoyé des signaux ! Je me souviens avoir assisté un jour à la conférence d'un victimologue racontant que les joggeuses "envoyaient des signaux" d'appels au viols. "Elles COURENT monsieur le juge ! Si ce n'est pas une allégorie sexuelle, ça. En écoutant de la musique, parfois, elles ne peuvent pas entendre les violeurs s'approcher ! Dans des endroits comme des FORETS. Je me comprends."
Après avoir entendu ça, j'ai arrêté d'aller courir sur les quais de Seine et j'ai commencé à courir dans la sécurité des pots d'échappement, en faisant attention à ne pas trop sourire et à écouter la musique avec un seul écouteur, pour entendre arriver, au cas où. Parce que c'est bien sûr à nous de nous assurer qu'on a envoyé le moins de "signaux" possibles, qu'on est en situation de se défendre.
D'apprendre à nos filles comment on peut se faire un poing américain avec un trousseau de clés en moins de quatre secondes, à ne jamais ouvrir la porte si un inconnu se trouve dans la rue, de refuser qu'un animateur les accompagne au dortoir de la colo, bref, de leur apprendre la PEUR, partout, tout le temps, structurellement, la même peur de l'autre et de soi-même qui, assimilée dès le plus jeune âge, les empêchera de trop se mettre en avant dans leur vie professionnelle, de se montrer entreprenante dans leur vie amoureuse, parce qu'il ne faudrait pas trop qu'on les remarque, sinon quoi ? Sinon elles "l'auront cherché." Il ne faudra pas se plaindre.
Dans King Kong Théorie, Virginie Despentes explique qu'elle n'a pas renoncé à faire du stop pour aller à des concerts après avoir été violée en faisant du stop pour aller à un concert. Elle réclame ce droit, comme une prérogative, de continuer, de ne pas se comporter comme si elle avait été "marquée". Sinon quoi, alors ? Rester chez soi ? Et encore... est-on toujours en sécurité chez soi ? Nous, femmes, sommes habituées à vivre en portant cette éventualité comme une sorte de fatalité révoltante.
"Le courage, ce n'est pas ne pas avoir peur. Le courage, c'est affronter sa peur" a dit Kennedy. Ou Lady Gaga, je ne sais plus. Comme si on avait assimilé ce choix : 1/ Sortir de chez soi et prendre le risque d'être violée ; 2/ Se barricader, ne pas courir, ne pas sourire, porter un vêtement qu'on ne peut pas nous enlever de force, parler doucement, ne surtout pas rire aux éclats, ne pas engager la conversation avec des inconnus, ne pas écouter de musique dans la rue, soupçonner tous les hommes. Mais dans tous les cas de l'équation, le problème de base reste posé avec un "il y a un violeur quelque part."
Je ne crois pas aux "pulsions scientifiques" qui pousseraient les humains de sexe masculin, dans leur ensemble, à vouloir violer les femmes, dans leur ensemble, ou les hommes d'ailleurs. Je crois aux normes masculines du pouvoir qui leur font croire que pénétrer de force, soumettre, violer, sont des signes de domination donc de réussite. Je crois à une société phallocrate où n'importe quel abruti avec un pénis s'imagine pouvoir disposer de n'importe quelle personne qui passe à sa portée et résoudre ce faisant l'ensemble de ses problèmes de virilité. Je crois à la culture du viol. Mais je crois au libre arbitre.
J'ai foi en l'homme avec un grand H et avec un petit, aussi.
Messieurs, vous pouvez choisir de ne pas devenir des violeurs. Le sexe, c'est le contraire du droit : "Qui ne dit mot ne consent pas." Un sourire n'est pas un oui. Une minijupe n'est pas un oui. Si elle est saoule, si elle est mineure, si elle dit non, si elle n'a pas dit oui et si vous l'attrapez par surprise, alors c'est non. C'est une absence de consentement. Et c'est un viol. Et vous pouvez décider de ne pas le faire ; et de ne pas le laisser faire.

La carte des impacts de météorites de 2000 à 2013

La carte des impacts de météorites de 2000 à 2013
Que l'on en ait un jour été témoin ou non, notre Terre est régulièrement percutée par des météorites. Même si leur taille est la plupart du temps minime, elles peuvent parfois occasionner des dégâts. Si vous avez envie de savoir où sont tombés ces petits morceaux de roches, métaux ou glace, sachez qu'il y a une carte pour cela.
Le réseau de détection par infrason de la « Nuclear Test Ban Treaty Organization » recense 26 impacts entre les années 2000 et 2013. Félix Pharand-Deschênes, fondateur et PDG de Globaïa – spécialisée dans la création et la diffusion d’outils accessibles qui facilitent la compréhension du monde dans lequel nous vivons -, et son équipe ont réalisé une carte présentant ces impacts. Comme vous pouvez vous en doutez, leur distribution est totalement aléatoire, mais la carte a au moins le mérite de montrer que la chose est plus courante que l’on ne l’imagine.
Si la plupart de ces météorites ont explosé trop haut dans l’atmosphère pour occasionner des dégâts, celle de Chelyabinsk Oblast, en Russie, l’année dernière, fut la seule suffisamment grosse et proche d’une zone habitée, causant des dégâts matériels et des blessés. A titre de comparaison, les experts estiment que l’atmosphère avait alors absorbé quelques 500 kilotonnes (1,8 petajoule) contre « seulement » 16 kilotonnes dégagées par Little Boy à Hiroshima.
Mais le plus inquiétant dans tout cela reste sans doute l’élément de surprise. Aucun système ne l’avait prédite ni détectée. Fut-elle correctement localisée et eut-elle pénétrée dans l’atmosphère selon l’angle approprié, elle rasait Paris. La Fondation B612 – travaillant à protéger la Terre de ces impacts de météorites – estime que ces 26 corps célestes ont généré des explosions de 1 à 600 kilotonnes, la vidéo ci-dessous explicite le phénomène.

Anne Roumanoff 19 Janvier 2014


La Vérité sur les écoles Steiner-Waldorf

À propos

Sur ce blog, le lecteur pourra trouver tous les renseignements nécessaires lui permettant de se forger un avis éclairé au sujet des écoles Steiner-Waldorf, souvent présentées à tort comme une alternative pédagogique, au même titre que celles des écoles Freinet ou Montessori.
En réalité, les écoles Steiner-Waldorf sont étroitement associées à une doctrine ésotérique et mystique nommée Anthroposophie, ainsi que la mouvance sectaire qui est chargée de sa promotion.
Quelle est la réelle fonction de ces écoles ? Promouvoir insidieusement une nouvelle religion nommée Anthroposophie, syncrétisme mélangeant divers éléments de l’Hindouisme, du Christianisme et du Bouddhisme, associé à un discours pseudo philosophique, épistémologique et humaniste sorti tout droit du cerveau de Rudolf Steiner.
Qu’est-ce que l’Anthroposophie ? Une religion qui se dissimule et se travestit en pseudo-science ? Une doctrine qui se présente comme une philosophie humaniste d’émancipation de l’individu, alors qu’il s’agit d’un fourre-tout de croyances telles que le fait que le Christ serait descendu du Soleil, que le Bouddha se serait réincarné sur Mars, que la Résurrection du Fils de Dieu aurait engendré le phénomène de la radioactivité, que l’Atlantide aurait réellement existé, que les Dinosaures étaient en fait des Dragons cracheurs de feu, que les Africains pensent avec leur cerveau-arrière, que l’organe sexuel du futur sera le larynx, que les hommes et même la Terre se réincarnent ? Oui, mais hélas pas seulement. Si le seul problème avec l’Anthroposophie était sa tendance à la dissimulation, il suffirait qu’un travail de communication publique et de rectification des apparences soit opéré pour qu’il soit résolu. Ce serait certes prodigieusement nouveau – et inattendu de la part des instances concernées – qui pour l’heure préfèrent de loin le masque qui les cache et leur permet de tromper ceux qui s’en approchent. Mais ce serait toutefois encore insuffisant. Car l’Anthroposophie n’est pas seulement une religion masquée ! C’est une aliénation. Qu’est-ce à dire ?
Une religion est selon moi une chose respectable, au même titre que la raison, malgré les combats que l’une et l’autre peuvent se mener. L’Anthroposophie contient des éléments religieux. Mais il s’agit aussi d’une dérive sectaire, c’est-à-dire un édifice intellectuel et une structure sociale qui, progressivement, enferment l’esprit de ses adeptes, les coupent d’eux-mêmes, des autres et de la société, par le biais d’attitudes de défiance et d’hostilité profondes, en vue de former un monde à part, foncièrement pathogène (lien). Il s’agit aussi d’une pensée fumeuse, nébuleuse,  qui obscurcit les esprits de ceux qui s’y plongent et les conduit peu à peu à perdre contact avec la réalité, c’est-à-dire à des formes de délires (lien). L’Anthroposophie est donc une aliénation dans les deux sens de ce terme : une folie et une atteinte à la liberté.
Quel est l’impact du lien viscéral entre l’Anthroposophie et les écoles Steiner-Waldorf ? Henri Dahan, Délégué Général de la Fédération des écoles Steiner-Waldorf en France, n’a-t-il pas déclaré sous serment le 5 avril 2013 que "l’Anthroposophie est la source dont s’inspire les écoles Steiner-Waldorf" ? (lien)
Le problème qui en résulte pour cette "pédagogie" est qu’elle constitue nécessairement une atteinte profonde au libre-arbitre des élèves, dont la plupart seront sensibilisés à des idées "new-age", tandis que certains seront repérés et enrôlés par les anthroposophes ! L e problème est que tout ceci s’appuie sur une tromperie organisée à l’égard des parents et des institutions, séduits par des discours sur la promotion de la créativité, la pratique des activités artistiques, une pédagogie aux apparences plus douce, moins coercitive et normative que celle des établissements ordinaires !
Ce qui me permet de l’affirmer ? Avoir été moi-même élève dans ces écoles, puis y avoir été enseignant, tout en ayant été un anthroposophe impliqué dans les plus hautes sphères de cette mouvance internationale (lien). Avoir réussi à percer l’endoctrinement insidieux que j’avais moi-même subi et pratiqué et l’avoir dénoncé publiquement (lien). Avoir de ce fait écrit et publié sur le site de l’UNADFI un article qui dévoile l’entière vérité au sujet des ces institutions : L’endoctrinement des élèves à l’Anthroposophie dans les écoles Steiner-Waldorf. Avoir été pour cela assigné en diffamation par la Fédération des écoles Steiner-Waldorf en France, avoir vécu un procès à l’issue duquel la Justice a reconnu sans équivoque ma bonne foi et la légitimité de mon propos !
Ce blog republie la plupart des articles concernant les écoles Steiner-Waldorf et l’Anthroposophie qui avaient déjà été édités sur mon blog (blog de Grégoire Perra), restituant à ce dernier la fonction plus personnelle qui était originellement la sienne. Dans le même temps, il propose une organisation et des entrées thématiques plus claires, qui permettront au lecteur de mieux s’orienter. Des liens subsisteront néanmoins entre les deux blogs, ainsi que des publications conjointes et simultanées lorsque viendront de nouvelles parutions.
Ce blog était une nécessité pour le lectorat de langue française, désireux de s’informer vraiment sur ces "écoles" et cette "pédagogie". Il s’inscrit donc dans les pas du remarquable travail réalisé par d’autres, comme le site de Roger Rawlings et celui de Dan Dugan aux États-Unis, celui de Pete Karaiskos en Angleterre, celui de Yves Casgrain au Canada ou  celui de Alicia Hamberg en Suède, dont nous donnons plus bas les liens.
Percer à jour la mauvaise foi et la logique de dissimulation de l’Anthroposophie par les écoles Steiner-Waldorf n’est pourtant pas une entreprise si difficile. Il suffit par exemple de remarquer comment le site de la Fédération des Écoles Steiner-Waldorf en France présente Rudolf Steiner en tant que philosophe et humaniste (lien), sans jamais faire mention de ce pour quoi il est connu, à savoir son occultisme ésotérique. Ou encore de lire les Conseils de Rudolf Steiner aux professeurs de la première école Waldorf (lien), pour se rendre compte que le but conscient du fondateur de ces institutions était la promotion de l’Anthroposophie elle-même, et non une pédagogie proprement dite. Ces documents sont publics ! Un jour, on se demandera sans doute comment il a été possible si longtemps que les autorités compétentes des différents pays n’aient pas perçu – ou voulu percevoir – cette connexion et cette stratégie, pourtant évidentes.
La vérité au sujet de la pédagogie Steiner-Waldorf est en marche. Certes, elle n’est encore portée et assumée que par un petit nombre d’individus de par le monde. Ceux-ci doivent souvent en payer le prix, sous forme d’insultes quotidiennes et de tentatives de diabolisation émanant de partisans refusant farouchement toute remise en question. La férocité de leur haine est à l’image de l’obscurcissement de l’esprit et de la perte du sens des réalités qu’ils ont subis. A moins que, comme certains dirigeants, ils ne sachent exactement de quoi il retourne, mais choisissent de tout faire pour préserver les intérêts en jeu en tentant coûte que coûte d’empêcher que la lumière ne se fasse. Le procès que m’a intenté la Fédération des écoles Steiner-Waldorf en France fut, à mon sens, un calcul de cet ordre.
Les écoles Steiner-Waldorf et l’Anthroposophie, ainsi que leurs alliés, sont des entités puissantes, tant sur le plan culturel que social, politique et économique. Songeons par exemple au poids financier de la firme Weleda, qui inonde parfois d’affiches publicitaires les métropoles européennes. Ou à la NEF, en passe de devenir une banque de premier plan. Elles peuvent donc tenter de faire taire leurs détracteurs, comme elles ont voulu le faire avec moi, ou avec l’UNADFI, qui avait publié mon témoignage. Elles ont également les moyens de faire paraître régulièrement des articles dithyrambiques dans tel ou tel grand organe de presse, peu soucieux de mener une enquête approfondie. Ou parfois tout simplement complices.
Cependant, la nuit du mensonge ne règne plus totalement en maître, comme elle l’avait fait depuis des décennies. Des voix s’élèvent et sont désormais entendues. Nul ne peut prédire qui sortira vainqueur de ce combat dont la racine est, en réalité, morale.
Je ne suis pas un idéaliste naïf. Il se peut bien que, sur le long terme, les écoles Steiner-Waldorf triomphent et se répandent un peu partout dans le monde, profitant de la paresse des institutions des pays développés. Ou de la faiblesse de ceux qui sont en voie de développement, ainsi que de la plus grande crédulité de leurs populations en matière de dérives sectaires. Sans parler des insuffisances pédagogiques de nos sociétés. Qui pourra bientôt se dresser face à une telle puissance ?
Mais il se peut aussi que la voie qui semblait dégagée pour les écoles Steiner-Waldorf s’avère plus difficile et semée d’obstacles qu’il n’y paraissait, à mesure que des consciences s’éveilleront. Parfois, ce sont des grains de sable parfaitement insignifiants qui font dérailler une lourde machinerie. Mon témoignage fut un premier événement inattendu de ce genre. Qui, en effet, aurait pu prévoir qu’une personne aussi profondément impliquée que je l’avais été dans les hautes instances de l’Anthroposophie pourrait un jour faire le travail réflexif et moral permettant un tel dévoilement ?! Certainement pas moi, ni non plus les dirigeants des écoles Steiner-Waldorf, qui n’ont dû réaliser qu’au moment du procès du 5 avril 2013 le processus intérieur qui avait été le mien. Bien sûr, elles ne l’admettront jamais publiquement et préféreront parler de rancœur personnelle, alors même que la Justice a pu établir en toute impartialité que mon témoignage "est le fruit d’une réflexion philosophique sur l’Anthroposophie elle-même et ses modes de diffusion, notamment à travers les écoles Steiner-Waldorf" (Extrait du jugement du 24 mai 2013 de la XVIIème Chambre Correctionnelle de Paris) (lien).
Peu importe leurs médisances : pour la santé mentale et le libre-arbitre de l’humanité, menacée par l’aliénation de l’Anthroposophie, pour la sauvegarde des enfants placés dans les écoles qui en sont issues, au nom du droit des parents et de tout citoyen d’être correctement informé, il est important de contribuer à ce que la vérité sur les écoles Steiner-Waldorf et l’Anthroposophie soit faite.
Grégoire Perra

Marketing traditionnel et marketing digital ne vont faire qu’un

LE CERCLE. Le marketing est né à la fin du XIX siècle avec les débuts de la publicité et de la consommation de masse, avec un âge d’or dans les années 50-60 symbolisé par les mad men, où le défi consistait à trouver le bon slogan, avec la télévision comme principal voix de diffusion de la publicité. Le marketing digital est né dans les années 90, dans la foulée d'internet, avec la première bannière.

Tout comme le digital et le réel ou  le ecommerce et le commerce traditionnel, le marketing digital et le marketing traditionnel étaient comparés voire opposés, chacun régnant sur son monde, chaque monde étant fermé à l’autre.
Avec les années 2000, le monde réel et le monde digital ont commencé à se rapprocher, à converger, cette convergence s’est ensuite accélérée, et même si elle est toujours en cours, leur fusion est inéluctable, le monde réel se digitalise.
Avec cette digitalisation, les pratiques du marketing traditionnel sont ou vont être révolutionnées par les pratiques et les outils du marketing digital ; ainsi le mix-marketing et les 4P.
Prenons tout d’abord le produit. La création des produits, qui auparavant était principalement le fait des ingénieurs avec l’appui d’études réalisées par le marketing, se trouve bouleversée par le crowfunding ; il est désormais possible de créer des produits au plus près des besoins et des usages des clients, en tenant compte de leurs idées et de leurs avis. L’utilisation des inputs clients sera bientôt enrichie par les données transmises via les objets connectés, il sera possible de mesurer en temps réel les usages et donc d’optimiser un produit plus rapidement que jamais.
Le prix, quant à lui, relevait de calculs tenant compte des coûts de production, des études de marchés, et nécessitant de longues discussions.
En utilisant les technologies big data, les données (commandes, navigation sur les canaux digitaux, produits connectés…), les compétences de data scientists, il sera possible de déterminer le bon prix automatiquement et même son évolution pour rester au plus près des besoins du marché. De même, la veille concurrentielle prix nécessitait d’envoyer des personnes sur le terrain pour relever les prix ; aujourd’hui avec l’aspiration des sites internet, la veille des prix se fait en temps réel avec des alertes.
La promotion, elle aussi, a changé et va encore évoluer : audience, suivi des résultats…
Nous sommes passés, en termes d’audience, d’une logique de masse à une logique de cibles pouvant aller jusqu’à l’individu. Il est dorénavant possible de choisir, selon les occasions et ses besoins en termes d’audience, un dispositif online, offline ou combinés.

Pour la mesure des résultats, il y avait des campagnes online et des campagnes offline en silo, les campagnes online étant mesurables, la mesure des campagnes offline étant plus hasardeuse.
Il va bientôt être possible de piloter les budgets et les performances des campagnes marketing online et offline, que les ventes aient lieu online ou offline, grâce à des innovations telles que les DMP comme Bluekai, qui lient identité numérique et identité physique, ou des des startups comme Ispot.tv qui a développé une technologie permettant de mesurer efficacement les campagnes TV, sur le modèle des campagnes online.

Enfin, la distribution, avec la digitalisation des points de vente et l’omnicanalité, est elle aussi en train de vivre un profond changement. Ce quatrième P est peut être celui où il y a encore le plus à faire mais de nombreuses initiatives vont accélérer le changement. Par exemple, la tête de gondole digitale réalisée par Nutella et Carrefour, ou encore la solution iBeacon d’Apple permettant d’envoyer des notifications mobiles au sein même des magasins.
Cette évolution implique qu’une stratégie marketing ne devra plus être déclinée en stratégie digitale mais être la stratégie digitale et respecter notamment les pratiques suivantes :
• PLAN : Planifier les campagnes marketing en tenant compte de la pression commerciale et des appétences de chaque client afin de se rapprocher du marketing one to one ;
• REACH / ATTRACT : Attirer sur le site ou en magasin le trafic le plus qualifié grâce à des campagnes ciblées online et offline, en utilisant notamment les DMP ;
• CONVERT : Proposer l’expérience online et offline la plus enthousiasmante possible en s’appuyant sur la personnalisation et le mobile, en n’hésitant pas à tester ;
• ENGAGE : Animer une communauté en encourageant sa participation et ses retours afin de maintenir une relation même après la vente ;
• FIDELIZE : Fidéliser en mettant en place un programme relationnel tenant compte de la lifetime value grâce aux réseaux sociaux, aux emails ou aux notifications mobiles ;
• MEASURE : Et enfin mesurer toutes vos actions et toutes les interactions clients afin d’optimiser et piloter en temps réel les performances du dispositif digital.
Tout cela en s’appuyant sur les technologies digitales qui ont provoqué ces changements, et sur les expertises des équipes marketing.

Marketing traditionnel et marketing digital ne vont faire qu’un, c’est un fait. Il faut maintenant que les entreprises adaptent leur organisation en ce sens. Certaines l’ont déjà fait, et vous ?

Le sang d'une supercentenaire révèle les limites de la vie humaine


Par , publié le

La Hollandaise Hendrikje van Andel-Schipper est morte en 2005 à l'âge de 115 ans. En étudiant les raisons de sa longévité, des chercheurs ont fait de surprenantes découvertes. 

Le sang d'une supercentenaire révèle les limites de la vie humaine
Le cas de la "super centenaire" Hendrikje Van Andel-Schipper passionne les chercheurs.
REUTERS
A la fin de sa vie, elle était la doyenne de l'humanité. Le cas de Hendrikje Van Andel-Schipper, morte en 2005 à l'âge de 115 ans, continue d'intéresser la communauté scientifique. Et dans son sang se trouveraient de nombreuses réponses à nos questions sur la vie et la mort. C'est ce que montrent des chercheurs dans une étude publiée ce mois d'avril dans la revue Genome Research.

En analysant le sang de la supercentenaire, les scientifiques ont d'abord découvert environ 450 mutations génétiques dans des cellules qui ne se reproduisaient pas. Contrairement à celles qu'on observe dans le cas de maladie comme la leucémie, ces mutations ne comportent aucun risque pour l'individu.

Deux cellules qui changent tout

Les chercheurs ont cherché à comprendre d'où venaient ces mutations. C'est là qu'ils ont découvert qu'elles ne provenaient que de deux cellules souches sanguines. Ces deux petites cellules souches étaient à l'origine des deux-tiers des globules blancs de Hendrikje Van Andel-Schipper. Alors qu'en temps normal, environ 1000 cellules de ce type sont actives pour renouveler le sang d'un être humain.
Deuxième trouvaille: les télomères (extrémité des chromosomes) étaient 173 fois plus courts dans les globules blancs qu'à l'intérieur de cellules nerveuses du cerveau de la patiente. Pour les chercheurs, cela signifie que plus une cellule se reproduit, plus la taille de ses télomères diminue.

L'immortalité n'est pas pour tout de suite

A partir de ces deux découvertes, les chercheurs émettent une hypothèse: nos cellules souches ne pourraient pas se diviser à l'infini. Il s'agirait d'une sorte "d'épuisement cellulaire". Théorie qui expliquerait pourquoi deux cellules sur mille peuvent produire les deux tiers des globules blancs de la vieille dame: les autres seraient tout simplement trop "fatiguées".
Ce phénomène poserait, de fait, une limite à notre vie puisque nos cellules doivent régulièrement se renouveler. Henne Holstege, qui a dirigé ces travaux, voit tout de même des opportunités pour la médecine dans ses découvertes. "Si je prends un échantillon de mes cellules souches et que je me le redonne quand je suis vieille, j'aurais de nouveau de longs télomères", explique-t-elle, citée par le site NewsScientist.com.
Inutile de s'emballer trop vite: "Cela pourrait n'être possible qu'avec le sang et pas avec d'autres tissus", nuance-t-elle. Le secret de la vie éternelle est encore loin. 

En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/sciences/le-sang-d-une-supercentenaire-revele-les-limites-de-la-vie-humaine_1534163.html#lrMJ4guEuJCZXr6D.99

La servitude moderne



" La servitude moderne est une servitude volontaire, consentie par la foule des esclaves qui rampent à la surface de la Terre. Ils achètent eux-mêmes toutes les marchandises qui les asservissent toujours un peu plus. Ils courent eux-mêmes derrière un travail toujours plus aliénant, que l’on consent généreusement à leur donner, s’ils sont suffisamment sages. Ils choisissent eux-mêmes les maitres qu’ils devront servir. Pour que cette tragédie mêlée d’absurdité ait pu se mettre en place, il a fallu tout d’abord ôter aux membres de cette classe toute conscience de son exploitation et de son aliénation. Voila bien l’étrange modernité de notre époque. Contrairement aux esclaves de l’Antiquité, aux serfs du Moyen-âge ou aux ouvriers des premières révolutions industrielles, nous sommes aujourd’hui devant une classe totalement asservie mais qui ne le sait pas ou plutôt qui ne veut pas le savoir. Ils ignorent par conséquent la révolte qui devrait être la seule réaction légitime des exploités. Ils acceptent sans discuter la vie pitoyable que l’on a construite pour eux. Le renoncement et la résignation sont la source de leur malheur.

Voilà le mauvais rêve des esclaves modernes qui n’aspirent finalement qu’à se laisser aller dans la danse macabre du système de l’aliénation. "

* Le texte en entier ici : http://www.delaservitudemoderne.org/texte.html




"Toute vérité passe par trois stades :
En premier lieu on la ridiculise;
en deuxième lieu on s'y oppose violemment;
enfin on l'accepte comme si elle allait de soi."
SCHOPENHAUER

De la servitude moderne est un livre et un film documentaire de 52 minutes produits de manière totalement indépendante ; le livre (et le DVD qu'il contient) est distribué gratuitement dans certains lieux alternatifs en France et en Amérique latine. Le texte a été écrit en Jamaïque en octobre 2007 et le documentaire a été achevé en Colombie en mai 2009. Il existe en version française, anglaise et espagnole. Le film est élaboré à partir d'images détournées, essentiellement issues de films de fiction et de documentaires.

L'objectif central de ce film est de mettre à jour la condition de l'esclave moderne dans le cadre du système totalitaire marchand et de rendre visible les formes de mystification qui occultent cette condition servile. Il a été fait dans le seul but d'attaquer frontalement l'organisation dominante du monde.

Three ways to prevent a drain on talent

talent-drain A brighter economic outlook also means dissatisfied employees are more likely to look for a new role. Martin Reed examines how organisations can prevent “employee churn” becoming a problem.
A report published by Towers Watson in February 2014 highlighted an issue relevant to all organisations whatever their sector or type: that in times of economic recovery, employee churn is likely to increase significantly.
In fact, the report showed that the countries in Europe with the highest wage increases have seen the largest number of staff choose to leave their current place of work.
This, coupled with an economy showing strong signs of recovery, make it clear that organisations need to sit up and take this issue seriously. HR functions must ensure the right processes are in place to prevent a drain of employees. There are three key areas you need to focus on in order to do this:

1. Working relationships

People tend to turn to their manager with their biggest frustrations and if they are continually left feeling misunderstood, unheard and undervalued, it is much more likely that they will start thinking about moving elsewhere once the jobs market opens up. The adage that “people don’t leave companies; they leave managers” holds substantial truth and is one of the most important factors in staff retention and turnover.
To avoid this, it is down to employers to engage closely with their employees to gain a better understanding of how they operate to ensure they are in no hurry to jump ship. We strongly encourage businesses to implement forums or platforms for frank and open conversations with staff on a regular basis. This can aid two-way communication and help boost self-awareness.
Psychometric assessments are also a great way of gaining an unparalleled level of understanding of those within any organisation. The insight they provide gives managers the tools to better understand their own management style and the styles of those they are managing. Simple things like gaining insight into favoured communication methods or work fears can go a long way in helping to support the smooth running of any team and the delivery of better results.

2. Role suitability

If the role is not presenting an employee with the right sort of challenges, or if it is simply too demanding, it can often leave individuals feeling as though they have no other option but to move on. Therefore, the role and what it entails, including the routes to progression and what is required, can often play a significant part in determining how likely employees are to start weighing up their options.
To overcome this challenge, it is imperative that employers make a conscious effort to understand the behavioural requirements behind any role and ensure the person in it really is the right fit for the benefit of both the employee and the organisation. You could well find that you have been forcing a square peg into a round hole all along. Your employee could be much better suited and happier elsewhere in the business.

3. Cultural values

HR functions should be fully aware of the culture of their organisation, as it can hugely affect an employee’s level of job satisfaction. If a member of staff is simply not the right cultural fit, they will never feel fully comfortable within their working environment. For example, if an employee does not completely identify with their organisation’s core values and beliefs, they may feel alienated.
You need to think about whether or not a potential employee will fit both the role and the organisation as a whole to ensure a lower level of employee attrition. By focusing on the right areas and employing the right tools, HR managers can help minimise the risk of attrition and stop it from becoming a serious threat to their business both now and in rosier economic times.
While we cannot expect the economic recovery to happen overnight and for all employees to begin resigning immediately, what is clear is the need to future-proof businesses against this anticipated increase in staff churn. It is a very real issue and the impact will be felt across all businesses ranging from micro to multinational corporations.