vendredi 4 mai 2018

5 violeurs - 9 ans de prison et 50.000 euros d'amende

L’image contient peut-être : 5 personnes, barbe, mème et texte
Donc en juillet 2016 pendant les fêtes de Pampelune une jeune fille de 18 ans a été violée à plusieurs reprises par cinq porcs qui avaient partagé auparavant sur WhatsApp leur intention de sortir ce soir-là violer des gonzesses. Ils ont envoyé les vidéos du viol collectif à d'autres amis en rigolant. "On l'a baisée à cinq. Putain quel voyage ! On l'a filmé" disent les porcs à leurs potes-porcs, qui répondent : "Connards ! Je suis jaloux... Ces voyages là, ce sont les meilleurs voyages".
Ils avaient évidemment pris soin de voler le téléphone portable à la victime pour empêcher que celle-ci demande à l'aide pendant ou après le viol.
Le juge n'a pas accepté comme preuve la conversation WhatsApp qui démontre que c'était un acte premedité, mais pourtant, il a accepté comme preuve des images qu'un détective privé payé par les agresseurs a prises de la victime quelques semaines après le viol, qui montrent que cette fille (qui a aujourd'hui 20 ans) sort avec ses copines et fait des voyages. Selon les porcs, celle-ci ne serait donc pas l'attitude qu'une femme violée devrait avoir. Tu dois être violée, mais en plus de ça tu dois le démontrer au quotidien pendant le reste de ta vie. Sinon, ça veut dire que quelque part, tu le cherchais et quelque part, ça t'a plu.
Voici une photo de ces animaux qui demandent aujourd'hui en Espagne de NE PAS diffuser leurs visages sur les réseaux sociaux. C'est juste que bon, les femmes en Espagne on s'est dit que si eux, ils ont eu autant de mal à comprendre la signification du mot "NON" quand ils violaient à cinq une jeune fille, ben, nous, le mot "NON" on ne le comprend pas non plus. Et oui. Les porcs ont des noms et des prénoms.
Le 24 avril, le verdict est tombé : 9 ans de prison et 50.000 euros d'amende. Ce viol collectif est devenu un "abus sexuel" aux yeux de la justice espagnole, et non pas un viol. L'un des magistrats a même demandé leur libération après avoir interrogé la victime dans ces termes :
"Une chose est certaine : vous n'avez pas ressenti de douleurs. On voit en vous [dans la vidéo] une expression indéniablement détendue, sans aucun soupçon de rigidité ou de tension, ce qui empêche de défendre tout sentiment de peur, de dégoût, de rejet, de négative ou d'inconfort"
Une femme est violée en Espagne toutes les 8 heures. En France, 84.000 femmes ont été victimes de viol en un an.
Ensemble nous sommes plus fortes.

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